Bohort a écrit :le plaisir est aussi physique que psychologique... mouais quand tu manges un bon gâteau, est il meilleure quand tu le manges dans un univers où tu te sens bien? le plaisir que tu vas en retirer sera différant, mais n'y a t il pas plaisir tt de même...
heu attend y a une légère différence entre le plaisir que tu éprouves en mangeant un gâteau et celui que tu éprouves dans l'acte sexuel...ou alors, j'ai pas mangé un bon gâteau depuis des lustres
Pour moi, ce dernier ne s'accomplit pas trivialement, c'est bête, mais j'ai besoin de me sentir en sécurité, c'est un moment spécial, c'est l'intimité à son paroxysme, une atmosphère qui se passe quand toi et l'autre êtes sur la même longueur d'onde, il n'y a pas besoin de se dire quoique ce soit; je ne vais pas dire "oh, je me ferai bien un bon copain" comme je me dirai "j'ai envie de frites" (quoique, j'essaierai une fois pour voir)
Citation :et puis question à deux balles: d'où te viens cette idée :
Citation :le plaisir est tout aussi physique que psychologique
qu'est ce qui te fait penser ça? toi ? mais cette conviction d'où vient elle?
Ce n'est pas une idée qui m'est venue comme ça, c'est mon expérience, ça revient à ce que je disais avant, la relation amoureuse est plus forte que la relation d'amitié car il s'agît de 2 personnes qui partagent une intimité, une "petite bulle" qui n'appartient qu'à eux, passer à l'acte, "faire l'amour", c'est justement agîr d'après un sentiment fort; autrement, pardon pour le langage, mais c'est de la simple baise (ce mot m'horripile, je suis une vieille jeune vous savez), c'est sûr, ça fait du bien là où ça fait mal, mais bon, c'est pas tip top et je préfère encore la solution évoquée par Sam quelques posts plus haut...
Citation :si tu avais vécu dans une tribu d'amazonie où il est courament pratiquer le fait de coucher avec les autres membres de la tribu qui te plaisent, aurais tu le même avis?
Il est certain que la culture influe sur ton comportement, en ce point, je suis d'accord avec toi...d'ailleurs, ça revient à l'exemple d'Epicure, la sexualité était importante car on l'a sacralisée dans son rôle éducatif...
Citation :Ce que j'essaye de démontrer c'est que nous sommes dépendants des valeurs que nous avons apprises et dans le sexe aussi. Mais si notre référenciel n'était pas celui que nous connaissons alors nos pratiques sexuelles seraient sans doute différantes...
dans le sexe c'est encore plus vrai car qu'elles que soient les cultures modernes, celui ci à connu une sacralisation, puis de plus en plus tend vers une libéralisation, les mentatlités evoluent, certaines pratiques aussi mais il reste encore très emprunt de principes et régles ( souvent tacite du reste) en particulier pour une femme.
Pour ça, justement, je crois qu'on a trop tendance à penser que l'empreinte religieuse ou morale est énorme; si tu prends une époque où la religion était "religion d'Etat", comme sous l'ancien régime, tu vois qu'il y a toujours eu contestation; quand tu lis des bouquins comme ceux de Diderot, ou le pire de tous, Sade (quel gros cochon celui-là

je m'égare

), le libertinage a toujours existé - Laclos a bien écrit les Liaisons Dangereuses après sa carrière militaire en ayant observé autour de lui dans les milieux nobles;
En fait, je pense que si l'on est toujours influencé par des principes religieux ou autres, tes sentiments l'emporteront toujours sur ces règles, si vraiment tu veux la personne, même sans amour, tu iras la voir (bah oui, c'est grâce à ça que M6 nous propose de magnifiques téléfilms

)
Concernant ta remarque sur les femmes, d'un coté, je suis d'accord - c'est plus difficile pour une femme de se "laisser aller" mais il ne faut pas oublier le sacro-saint principe selon lequel un homme qui a du succès est un Don Juan et une fille qui en fait autant est une garce...mais bon, le monde recèle de "garces", suffit de regarder TF1 les vendredi et samedi soirs pour en avoir une petite preuve

D'ailleurs, preuve de l'évolution des mentalités, on ne dit rien de ces filles qui ont un but bien précis, au contraire, on les regarde!
Citation :de tout façon une fois que la décision est prise de mettre qqu en ami plutôt qu'en petit(e) ami(e) rare sont ceux qui reviennent sur ce choix... que ce soit chez les mecs où chez les filles... est ce un mal un bien?? c'est ainsi.
Pour ça, moi je dis, vive la spontanéïté, après tout, on peut très bien finir par sortir avec un ami après une évolution des sentiments, mais hélas, l'inverse est plus difficile
Douce mère de Dieu, j'ose même pas imaginer la longueur de mon pavé