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Par contre l'association concours/poeme/amour me gène encore plus que les autres... mais bon

Ben l'avantage avec le thème de l'amour c'est que en général ça inspire tout le monde car tout le monde a sa propre expérience de la chose.. Pis c'est un thème universel!

Moi je pense qu'un concours sur ce thème est quand même faisable, au delà de la subjectivité de la façon dont le thème est traité on juge aussi de la qualité de l'écriture.

Sinon regrouper les poèmes que chacun aime sur l'amour c'est aussi une bonne idée, après faudrait voir si beaucoup de monde participerait au topic. Ou alors tu parlais de réunir les poèmes préférés de chacun sur n'importe quel thème?

L'été, nous arpenterons les sentiers bleutés
Mains entrelacées, pour seul juge la rosée
Fraiche et pimpante du grand matin reposé
Qui déposera sur ta joue une larme de gaieté.

Mes yeux, par cette joie ineffable floutés
Contemplerons de manière presque osée
L'horizon délié, calme, enfin posé,
Avant de te rejoindre, belle, sur la blanche jettée...

Pieds dans l'eau, tu m'écouteras te faire la cour
Sous le ciel vert, ce vaste écrin à notre amour.
Nous fumerons alors une dernière cigarette...

Puis reposerons sous la caresse du vent,
Ainsi béats, attendant la brume levant
Pour enfin nous abriter dans la moderne charette...

Attentat
Une vague de terreur est tombée cette nuit
Sur nos coeurs déjà trop lourds de malheur
Comme un glas tranchant, martelant toujours à l'heure
De son cri lourd d'effroi nos âmes saoulées d'ennui

Et toujours, le sang innocent vient ennivrer
De biens tristes barbares barrés dans leur idées,
Idéaux fanés, soigneusement décidés
Par les cagoules prétendant les délivrer...

Les larmes rougies s'écoulent sur l'occident,
Effrayant raz-de-marée de haine et de peur
Noyant notre rêve, infigeant la torpeur
Cette nuit là, ce n'était pas un accident.

Eloge aux petits plaisirs
La vie si futile,
Quand elle décharge le trop plein de la boisson
Sous la fournaise d’une nouvelle moisson,
Quel bonheur mes amis, quel bonheur

La colle gluante,
Coulant lentement dans nos gosiers assoiffés
Parure d’ivresse dont on aime se coiffer,
Quel plaisir mes amis, quel plaisir

L’Etat bas sirupeux,
Volutant poumons de ses noires anthracites
Fumées d’un feu que le pur cœur sollicite,
Quel faste mes amis, quel faste

La conne sommation,
Séparant les sœurs des frères, les tristes amants
Sous ses glacés apparats d’or et de diamants,
Saigne nos cœurs mes amis, nos cœurs

Le déifié mot né,
Erigeant de la vie ses frasques de néant
Ecrasant consciences sous son pas de géant,
Nous fait souffrir mes amis, souffrir

Aujourd’hui Hermès tique,
Lui qui voulait bercer la vie dans son linceul
Dans ce monde aujourd’hui se retrouve bien seul,
Trop vaste mes frères, trop vaste…

Fumées d’un feu que le pur cœur sollicite,

Le déifié mot né

Départ d'infortune
Un aimé nous quitte
Et les larmes nous gagnent,
Tout parti si vite
Dans nos tristes campagnes.

Un bel être de chair,
Même pas de notre sang,
Un bel être très cher
Qu’on ne s’imagine sans.

Frappé par le bleu glas,
Une chute injuste
Sur un mur de verglas.
Tout ça pour quoi au juste ?

Une course effrénée
Pour une babiole ?
Un vertige égrainé
Pour quelconque fiole ?

Rongés par les termites :
Sort inéluctable.
Chérissons la pépite :
Ce rire affable
Ancré dans nos très claires
Mémoires de braise.

Un coup du destin régla
Violemment nos tourments,
Sonna une fois le glas
Ses derniers vrais moments.
Plus besoin d’avoir l’aire
Pleurons à notre aise…