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loarwenn Sexe : Féminin
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MessagePosté le : 03 Juil 2004 14:08
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LOS ANGELES (Reuters) - Il était pour Robert Duvall "le parrain de nombre de jeunes acteurs dans le monde et aux Etats-Unis." James Caan le voyait comme "l'acteur le plus influent de sa génération". Marlon Brando est mort jeudi soir à Los Angeles à l'âge de 80 ans.

L'interprète légendaire de Stanley Kowalski dans "Un Tramway nommé désir" et du colonel Kurtz dans "Apocalypse Now" a succombé à une embolie pulmonaire jeudi à 18h30 (heure locale) au Centre médical de l'Université de Californie à Los Angeles.

Son agent s'est refusé à livrer le moindre détail sur les circonstances de la mort du comédien aux deux Oscars, annoncée vendredi.

Né le 3 avril 1924 dans une famille modeste du Nebraska, Marlon Brando a marqué le cinéma de la deuxième moitié du XXe siècle et influencé toute une génération d'acteurs s'inspirant des techniques de l'Actors' Studio qu'il incarnait.

Renvoyé d'une école militaire du Minnesota, Marlon Brando arrive en 1944 à New York et prend des cours à l'école d'art dramatique de Lee Strasberg. Il débute à Broadway, est désigné en 1946 meilleur espoir par la critique théâtrale, interprète une première fois, sur les planches, Stanley Kowalski, le macho brutal d'"Un Tramway nommé désir", la pièce de Tennessee Williams.

Sa carrière cinématographique débute véritablement en 1951, lorsque Elia Kazan lui offre de reprendre le rôle de Kowalski dans son adaptation pour le cinéma de la pièce de Tennessee Williams.

Trois ans plus tard, son rôle dans "Sur les quais" - encore d'Elia Kazan - lui vaut un premier Oscar et un prix d'interprétation au festival de Cannes.

"Je n'oublierai jamais l'expérience magnifique que fut mon travail avec lui sur le tournage de 'Sur les quais'. Jouer ces scènes avec lui est une chose que je chérirai à jamais. Il était l'un des acteurs les plus généreux et les plus talentueux", a réagi l'actrive Eva Marie-Saint à l'annonce de sa mort.

Dans l'Amérique de l'après-guerre, avec son nez cassé, son attitude rebelle et son caractère lunatique, Marlon Brando devient le symbole du mâle américain.

Pour le documentariste Rick McKay, il incarne surtout une rupture dans l'art dramatique. "Il fut le premier à monter sur scène sans sophistication. A l'époque, quand vous alliez au théâtre, vous voyiez de la sophistication, du glamour. Lui, il était un être vrai. Les acteurs, on les voit jouer. Lui, jamais", explique-t-il.

"il n'avait pas à apprendre, il savait"

"Marlon n'a jamais réellement eu besoin d'apprendre à jouer. Il savait", a un jour déclaré Stella Adler, l'une de ses professeurs à l'Actors' Studio. "Dès le début, c'était un acteur universel. Rien de ce qui était humain ne lui était étranger."

De James Dean à Robert de Niro, et plus récemment Johnny Depp, à qui il avait offert sa présence dans "The Brave" (1997), la première réalisation du jeune acteur américain, Brando inspire une pléïade de vedettes du cinéma.

Dans la décennie 1970, il figure au sommet de l'affiche de nombreux grands succès comme "Apocalypse Now", de Francis Ford Coppola (1979), "Le Dernier Tango à Paris", de Bernardo Bertolucci (1972) ou "Le Parrain" de Coppola (1972), qui lui vaut un nouvel Oscar.

Mais l'interprète de Don Vito Corleone refuse la statuette pour protester contre le mépris des droits des Indiens en Amérique.

"Marlon aurait détesté l'idée que des gens se bousculent pour commenter sa mort. Je me contenterai de dire que je suis triste qu'il soit parti", déclarait vendredi Francis Ford Coppola.

"une profession vide et inutile"

Ces dernières années, le talent de Brando avait été éclipsé par plusieurs affaires financières et des drames familiaux.

Dans les années 1980, il passe l'essentiel de son temps reclus dans l'atoll polynésien de Tetiaora, dont il était propriétaire depuis 1966.

En 1990, son fils Christian, né d'un premier mariage avec la Galloise Anna Kashfi, est condamné à dix ans de prison pour le meurtre du compagnon de sa demi-soeur Cheyenne. Celle-ci met fin à ses jours cinq ans plus tard, à l'âge de 25 ans.

Dans les années 1990, Marlon Brando apparaît dans plusieurs films, souvent décevants, en échange de cachets faramineux. Il s'autoparodie en parrain mafieux dans "The Freshman" (Premiers pas dans la mafia, 1989).

"Jouer la comédie est une profession vide et inutile", affirmait-il avec un sens aigu de la provocation, ajoutant n'avoir jamais tourné que pour l'argent.

"Il y avait une espèce d'excitation, de danger en sa présence; mais, sans doute, son charisme particulier tenait-il à la vanité, cette vanité des jeunes durs à cuire", a écrit Pauline Kael, critique de cinéma au New Yorker, pour qui Brando représentait "la version contemporaine de l'Américain libre."

Tour à tour adulé ou honni de la critique, il se montrait également très dur avec lui-même. "A ce jour, je suis incapable de dire de quoi parlait Le Dernier Tango à Paris", assurait-il. Marlon Brando expliquait par ailleurs avoir invité Coppola à réduire autant que possible ses apparitions dans "Apocalypse Now" pour accentuer le mystère entourant le personnage du colonel Kurtz.

"Ce que j'ai toujours voulu faire depuis le début, c'est trouver un moyen de rendre mon rôle le plus court possible pour éviter de travailler trop dur", disait-il.

Le mois dernier, il avait achevé le doublage du personnage d'une vieille femme dans un film d'animation intitulé "Big Bug Man", a fait savoir son agent.

"Il est plein de rancoeurs profondes, de désirs et de méfiance", disait encore de lui Elia Kazan. "Mais son masque extérieur est doux et beau."

source

Pour moi un des plus grands acteurs ... je ne dirai pas LE plus grand acteur qu'on ait vu mais pas loin ... Je garderai toujours en mémoire Brando hurlant après Stella dans Un tramway ..., en colonel Kurtz dans la pénombre d' Apocalypse Now et en parrain magnifique chez Coppola ...
Comme l'a dit Bertolucci, en mourrant il devient immortel ...
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MÅnºn_MºrgÅne 
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MessagePosté le : 03 Juil 2004 14:10
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il y a déjà un topic ici

même si il en mérite au moins deux :(

R.I.P
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