missO *fourbe*
Maîtresse des Arcanes
Inscrit le : 23 Fév 2003
Messages : 8269
Points : 40 10
Localisation : Snape's private room
Séries favorites : Firefly - VM - CSI - BTVS - ATS
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Alors, plusieurs personnes l'ont lu et l'ont bien aimé, alors je me décide à la poster.
Ce n'est ni une NC17 et il n'y a aucun couple.
Situation : tome 7 mais aucun spoiler du tome 5, j'ai du la finir 1 ou 2 semaines avant que le livre sorte en juin 2003, il y a juste un truc, mais comme c'est le nom du livre, ça peut pas considéré comme spoiler au jour d'aujourd'hui
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Ce n'est ni une NC17 et il n'y a aucun couple.
Situation : tome 7 mais aucun spoiler du tome 5, j'ai du la finir 1 ou 2 semaines avant que le livre sorte en juin 2003, il y a juste un truc, mais comme c'est le nom du livre, ça peut pas considéré comme spoiler au jour d'aujourd'hui
Citation :
Harry : tu la trouves pas un peu bizarre ces temps-ci Mione ?
Ron : si, je sais pas ce qui ce passe mais depuis la rentrée c’est pas la même. Je la reconnais pas, elle est froide, distante, méprisante, elle parle plus et puis elle participe même plus en classe. Je commence à me poser des questions.
Harry : ouais, moi aussi. Neville m’a dit qu’il l’avait vu plusieurs fois avec des Serpentard depuis la rentrée, et apparemment, elle ne se faisait pas insulter…
Les deux arrêtèrent leur conversation lorsqu’ils entrèrent dans la grande salle pour prendre leur déjeuner. Ils s’installèrent avec les autres septièmes années qui donnaient l’impression de comploter quelque chose. Alors qu’ils avançaient un peu plus vers eux, Neville leur demanda :
Neville : les gars, vous avez vu Hermione en sortant de cours ?
Ron : oui elle est remontée vite fait à la salle commune, elle devait prendre un bouquin.
Seamus : parfait.
Harry et Ron se regardèrent sans comprendre puis Pavarti expliqua qu’ils avaient prévu une surprise pour l’anniversaire de leur amie. Alors que Lavande continuait d’expliquer ce qu’ils comptaient faire, les deux Gryffondor avaient baissé honteusement la tête et fixaient avec un intérêt grandissant leurs chaussures. Ils avaient complètement oublié que l’anniversaire d’Hermione était à la fin septembre. Ils demandèrent alors ce que chacun avait prévu de lui offrir. Pavarti et Lavande avaient décidé de lui acheter une gourmette avec son nom gravé dessus en or avec de petits rubis qui ornaient la monture. Elles avaient trouvé le bijou dans une boutique moldu d’un quartier de Londres cet été et avaient profité des vacances pour lui acheter. Seamus, Dean, Neville, Ginny et d’autres Gryffondor s’étaient cotisé pour lui acheter une potion qui permettait de parler avec un animal en particulier.
Hermione arriva quelques minutes plus tard dans la grande salle. Plusieurs personnes lui souhaitant un bon anniversaire, elle mit plus de temps que prévu pour arriver la hauteur des septièmes années. Elle parut un peu déçue car personne ne lui souhaita sa fête alors qu’une grande partie des Gryffondor lui avait souhaité mais ses amis semblaient l’avoir complètement oublié.
Le repas commença puis une nuée de hiboux, chouettes et autres oiseaux postaux envahirent la grande salle dans une certaine cacophonie. Une fois que toutes les lettres et colis furent distribués, un grand duc noir pénétra par une grande ouverture qu’il y avait dans le toit. Il poussa un grand cri perçant alors qu’il s’approchait de la table des Gryffondor. Il portait entre ses serres une petite boîte emballée dans une étoffe bordeaux. Il déploya une dernière fois ses grandes ailes et déposa délicatement la boîte à côté d’Hermione.
Toute la table se retourna et regarda avec curiosité le paquet. Quelques filles gloussèrent en pensant que la boîte devait provenir d’un garçon qui lui envoyait un cadeau en voulant rester anonyme. Hermione regardait étrangement le paquet quand une sixième année interrompit ses pensées en lui demandant si elle allait l’ouvrir.
Les mains tremblantes, elle ôta l’étoffe qui recouvrait le paquet. La boîte qui se situait en dessous était de la taille d’un dictionnaire. Elle découvrit une lettre sur le couvercle qu’elle commença à lire. Plus elle avançait sa lecture, plus elle perdait les couleurs qui ornaient son visage. A la fin de sa lecture, elle était devenue blême, elle serrait tellement la lettre que celle-ci fut complètement froissée. Ses amis ayant remarqué son brusque changement d’état la regardaient avec inquiétude.
Plus fébrilement que jamais, elle souleva le couvercle de la boîte. Elle regarda à l’intérieur quelques instants puis resta interdite plusieurs minutes devant le contenu de la boite. Puis, tout à coup, elle se leva et partit en courant de la grande salle laissant la boîte et la lettre sur la table.
Ne comprenant pas la réaction de la jeune fille, Harry prit la lettre, la déplia et commença à la lire à voix haute pour que tout le monde puisse l’entendre.
« Ma douce Hermione,
17 ans, l’âge des premiers amours, pour prouver le mien, je t’envoie un cœur, celui qui a dû le plus t’aimer, celui de ta mère.
Affectueusement Lord Voldemort »
Harry regarda alors le contenu de la boîte. Il découvrit un cœur sanguinolent posé sur un lit de pétales de roses blanches tachées par le sang encore présent dans l’organe. Ayant remarqué le trouble de la table Gryffondor, les professeurs se rapprochèrent et découvrirent l’effroyable cadeau d’Hermione ainsi que la lettre de Voldemort.
Après voir étudié rapidement la situation, le professeur Dumbledore demanda alors aux préfets de faire sortir les élèves et de les raccompagner dans leurs salles communes en attendant la reprise des cours.
La table des Gryffondor se leva dans un silence de marbre pour rendre hommage à Hermione même si celle-ci n’était pas là. La grande salle se vidait progressivement quand Harry et Ron furent interpellés par le directeur et le professeur McGonnagal.
Dumbledore : Avez-vous remarqué quelque chose de bizarre avec Miss Granger ces derniers temps ?
Harry : en réalité, nous avons effectivement remarqué un changement dans le comportement d’Hermione mais nous ne savions pas quoi faire.
McGonnagal : Potter, Weasley, siffla-t-elle, je pensais que vous étiez assez intelligent pour remarquer que votre amie n’allait pas bien.
Dumbledore : Calmez-vous Minerva, ces jeunes gens doivent aussi être affligés du sort de Miss Granger. Je pense qu’Hermione a du être menacée cet été, cependant, elle a préféré garder le silence.
Ron : qu’est ce que vous allez faire pour Hermione ?
Dumbledore : Premièrement, nous allons la laisser se calmer puis quand elle sera prête, nous l’aiderons, pas avant cela pourrait la renfermer sur elle-même. Deuxièmement, ne lui en demandez pas trop. Miss Granger vient de subir une épreuve terrible. Cela mettra du temps avant qu’elle ne se remette de ce drame.
McGonnagal : Messieurs, retournez dans votre salle commune et prévenez vos camarades de ce qui vient d’arriver à Miss Granger pour qu’ils ne commettent pas de malencontreuses erreurs.
Harry et Ron rejoignirent la salle commune et expliquèrent au reste des Gryffondor ce qui venait d’arriver à Hermione. Ils se dirigèrent alors vers les autres septièmes années pour leur donner plus de détails sur l’horreur que venait de subir leur amie. Puis ils repartirent le cœur lourd pour leurs cours de l’après-midi.
Ron : Tu te rends compte qu’on soupçonnait presque Hermione d’appartenir aux mangemorts ce midi.
Harry : Oui, et franchement j’en suis pas fier. En plus, on ne peut pas dire qu’elle ait le profil type pour devenir mangemort. Je veux dire, en général Voldemort (sursaut de Ron) ne recrute pas chez les enfants de moldus.
Ron : il va falloir faire de notre mieux pour qu’Hermione puisse oublier ce qu’il vient d’arriver.
Harry : elle n’oubliera jamais ce qu’elle a vu mais nous devrons faire de notre mieux pour qu’elle surmonte cette épreuve.
Ils se turent quand ils entrèrent dans la salle du professeur Binns pour aller en Histoire de la magie. Le cours passa plus lentement que jamais sans la participation d’Hermione. Harry avait l’impression que les secondes étaient remplacées par des heures. Après cet horrible calvaire, le cours prit fin et les élèves se dirigèrent vers métamorphose avec le professeur McGonnagal.
Au début du cours, leur professeur fit quelque chose qu’elle n’avait jamais fait en leur présence. Elle perdit sa contenance et versa une larme quand elle vit entrer les Gryffondor dans sa salle. Cependant, elle rejeta d’un revers de main l’unique larme qui avait coulé le long de sa joue. Voyant la tristesse à travers les yeux de ses élèves, McGonnagal, les libéra plus tôt que prévu pour qu’ils puissent se remettre quelque peu du choc qu’ils avaient reçu à travers Hermione.
Hermione n’était toujours pas réapparue en fin d’après midi et Harry fit part de son inquiétude à Ron qui commençait, lui aussi, à avoir peur pour Hermione. Ils descendirent alors vers la grande salle pour prendre leur dîner quand ils virent Ginny, assise derrière une colonne qui soutenait le plafond du couloir, pleurant à chaudes larmes. Ron se rapprocha de sa sœur et la consola en lui murmurant des paroles réconfortantes pour essayer de la calmer. La jeune fille mit quelques minutes pour se remettre, puis elle sécha ses larmes. Les deux garçons comprirent à ce moment là qu’Hermione n’était pas seule dans cette tragédie. Elle avait des amis qui la soutiendraient quoi qu’il arrive. Ils reprirent le chemin de la grande salle en compagnie d’une Ginny silencieuse contrairement à l’habitude.
Le repas avait commencé depuis quelques minutes quand Hermione apparut dans l’encadrement de la porte. Elle marchait lentement, d’un pas calme vers la table des Serpentard. Aucun bruit ne filtrait dans la salle, chacun attendant la réaction d’Hermione une fois qu’elle serait à leur hauteur. Chaque élève de Poudlard, du première année à un septième année, savait que la majorité des Serpentard étaient des adeptes du seigneur des ténèbres et que celui-ci avait tué sa mère et certainement son père. La majorité des élèves pensaient qu’elle allait sûrement traiter de tous les noms les Serpentard, d’en défier quelques-uns en duel ou encore d’en frapper un ou deux.
Hermione avait ralenti sa marche et maintenant, toute la table des Serpentard la regardait et gardait le silence, personne n’osait prononcer un mot. Une fois qu’elle les eut atteignit, Malfoy se leva suivi de Grabbe et Goyle, ils la regardèrent quelques instants pendant lesquels toute l’assemblée retenait son souffle.
Puis Malfoy s’écarta légèrement pour laisser à Hermione la place de s’asseoir à ses côtés.
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