Joe
C’est en 1950 que Ernst Gräfenberg, gynécologue allemand, a décrit pour la première fois ce point mythique. Le point G se situerait au niveau de la face antérieure du vagin, proche de son entrée, derrière l’os pubien. Cette zone très vascularisée de quelques centimètres carrés serait très sensible. Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute du couple, nous en dit plus sur ce point tant convoité.
Alors mythe ou réalité ce fameux point G ?
Si la physiologie de la sexualité féminine reste encore méconnue, il semble quand même que ce soit une réalité pour certaines femmes. Je dirais même que cela devrait l’être pour toutes mais nombreuses sont celles qui ne l’ont pas encore trouvé. Le point G est une espèce de déclencheur de l’orgasme. En fait, les femmes réagissent à la stimulation de cette zone érogène.
Il faut savoir qu’en règle générale, l’entrée du vagin est très sensible, notamment la partie antérieure, contrairement au fond du vagin qui ne comprend aucune cellule sensorielle.
Seules les femmes se connaissant bien sont capables de situer point ou celles dont le partenaire possède une réelle habilité érotique.
Vous pouvez aussi le découvrir seule en introduisant un doigt dans le vagin.
Le trouver, est-ce une fin en soi ?
Non, il faut dédramatiser le sujet. Si une femme ne trouve pas son point G, ce n’est pas grave. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’éprouvera pas de plaisir en faisant l’amour. Arrêtons de culpabiliser les femmes qui ne le découvrent pas.
Est-il possible de jouir sans l’avoir trouvé ?
Chez une femme l’orgasme est multi-formes. Il peut se manifester par des contractions vaginales, par des soubresauts ou un relâchement musculaire.
Il n’y a pas de normalité dans ce domaine. Je dis non au terrorisme de la jouissance. On n’a pas à jouir de telle ou telle façon. Le principal est d’être bien, de réussir à s’abandonner pour ressentir du plaisir. Une femme doit rester spontanée dans sa sexualité.
Cette " course " au point G peut-elle engendrer des problèmes au sein d’un couple ?
Oui, cela peut perturber la sexualité. Or, chaque couple a la sienne. A partir du moment où il se sent bien et est épanoui, pourquoi rechercher systématiquement ce que les autres vivent et ressentent ?
Le docteur Philippe Brenot est l’auteur de nombreux ouvrages sur la sexualité et le couple. Il vient de publier aux éditions Odile Jacob " Le sexe et l’amour ".
Laurence Bourdouleix
Source: ~lien~
Alors mythe ou réalité ce fameux point G ?
Si la physiologie de la sexualité féminine reste encore méconnue, il semble quand même que ce soit une réalité pour certaines femmes. Je dirais même que cela devrait l’être pour toutes mais nombreuses sont celles qui ne l’ont pas encore trouvé. Le point G est une espèce de déclencheur de l’orgasme. En fait, les femmes réagissent à la stimulation de cette zone érogène.
Il faut savoir qu’en règle générale, l’entrée du vagin est très sensible, notamment la partie antérieure, contrairement au fond du vagin qui ne comprend aucune cellule sensorielle.
Seules les femmes se connaissant bien sont capables de situer point ou celles dont le partenaire possède une réelle habilité érotique.
Vous pouvez aussi le découvrir seule en introduisant un doigt dans le vagin.
Le trouver, est-ce une fin en soi ?
Non, il faut dédramatiser le sujet. Si une femme ne trouve pas son point G, ce n’est pas grave. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’éprouvera pas de plaisir en faisant l’amour. Arrêtons de culpabiliser les femmes qui ne le découvrent pas.
Est-il possible de jouir sans l’avoir trouvé ?
Chez une femme l’orgasme est multi-formes. Il peut se manifester par des contractions vaginales, par des soubresauts ou un relâchement musculaire.
Il n’y a pas de normalité dans ce domaine. Je dis non au terrorisme de la jouissance. On n’a pas à jouir de telle ou telle façon. Le principal est d’être bien, de réussir à s’abandonner pour ressentir du plaisir. Une femme doit rester spontanée dans sa sexualité.
Cette " course " au point G peut-elle engendrer des problèmes au sein d’un couple ?
Oui, cela peut perturber la sexualité. Or, chaque couple a la sienne. A partir du moment où il se sent bien et est épanoui, pourquoi rechercher systématiquement ce que les autres vivent et ressentent ?
Le docteur Philippe Brenot est l’auteur de nombreux ouvrages sur la sexualité et le couple. Il vient de publier aux éditions Odile Jacob " Le sexe et l’amour ".
Laurence Bourdouleix
Source: ~lien~