EDForum

Que dire ?

Ce film est tres mystique, plus que les précédents. Il y a des tas de choses que je n'ai pas comprises, mais c'est normal, il y a beaucoup d'éléments/personnages symboliques chez Myazaki, et il ne déroge pas à sa regle dans celui-ci

Les images sont superbes, colorées et lumineuses, en opposition totale avec l'histoire que je trouve assez sombre personnellement. Le personnage principal, l'heroine même comme on pourrait dire est limpide, ou presque, disons qu'il lui arrive un truc et qu'au lieu de se morfondre elle prend les choses en main sans hésitation, c'est une heroine qui en a. Mais ce n'est pas elle qui m'a intéressée, mais plutot Hauru, le propriétaire du chateau. En voilà un personnage mysterieux et tout en nuances, plus noir que blanc p-e, en tout cas il passe par toutes les nuances de gris.

J'aime Hauru

Concernant l'histoire par contre c'est assez confus. Non, pas confus : il y a une guerre mais on ne sait trop où ni pourquoi; il y a des engins de guerre qui marchent à l'essence alors que tous les autre moyens de transports marchent à la vapeur (et font bcp bcp de fumée, les usines aussi, y aurait-il un quelconque message ? ) ; il y a des magiciens et des sorcières; il y a un roi; il y a tout un monde donc dont on ne sait pas grand chose, il faut accepter ce monde dès le départ, le découvrir, puis suivre notre héroïne

Et surtout il y a Hauru. J'ai déjà dit que je l'aimais ?

Bref. Ce film est à voir. Plus d'une fois même. C'est pour ça que je vais y retourner (sous peine de me faire etriper par AiMa sinon)

5/6
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Ah ben voilà
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j'ai failli mourir de désespoir
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moi je veux bien y retourner aussi

j'ai beaucoup amé lez dessins, l'animation, magnifique.

comme le dit ava, tout n'est pas clair dans ce film, je suis loin d'avoir tout compris. l'histoire et les personnages, Hauru en particulier, mais pas que lui, sont très complexes et ont beaucoup de choses à cacher.

bref, un film à voir et revoir
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a aimé aussi

va aller le revoir aussi

moi pour l'histoire de l'armée je verrais bien une comparaison avec l'armée nazie (quand on voit la capitale avec l'architecture et la faciès des persos, beaucoup de grands blonds dans l'armée)

a beaucoup aimé Hauru aussi
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J'ai beau voir les meilleurs critiques sur chacun des films de ce réal, je n'en vois aucun.
Je pense constamment être déçue par l'animation entre autre que je trouve statique.
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J'veux le voir
Ava, Aima, vous m'attendez pour le revoir ??? *puss in Shrek2 eyes*
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non, je ne t'attendrai pas

Mais on pourra y aller quand même
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humpf bon ben c'est déjà ça
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avec ça
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je plussoie
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C'était biiiieeeennnn
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Haaaa Ava!!! Tu l'as vue aussi ?? !! NOn!! c'est pas possible

Bon, après ta critique que j'ai bien aimé, j'ajoute ma petite contribution. (en sachant déjà qu'à la base, j'étais conquise avant même de savoir de quoi parlerait le film mais lorsque je suis entrée dans la salle, j'ai tenté d'être la plus objective possible)

Ce film, pour moi est au sommet de l'art de Miyazaki. On y retrouve bien sûr tous ses rêves, ses obsessions, ses "images" récurrentes; On y retrouve les grands thèmes qui l'importent (la beauté de la nature, les dangers de la pollution, l'amour, l'apprentissage). Mais l'on ressent fortement cette évolution à travers son oeuvre intégrale, tout d'abord grâce à son héroïne qui n'a rien de similaire à ses héroïnes ordinaires.

En effet, contrairement à Nausicaa, Laputa, Mononoké, totoro, ou encore Chihiro, l'héroïne n'est pas une enfant. Ou du moins, elle ne l'est plus au bout de 5 minutes du film. C'est un "film d'apprentissage" car il ne met pas en scène une jeune personne qui devient petit à petit adulte, mais une jeune qui devient une petite vieille de 90 ans et qui doit apprendre à composer avec les affres de la vieillesse. Pour corser le tout, au cours du film, elle passe par tous les âges de la vie, à la vitesse de la pensée, conséquemment à ce qu'elle vit et ce qu'elle ressent.
L'aboutissement de ce voyage se situe lorsqu'elle découvre qui elle est réellement.

Par ailleurs, on admire une fois de plus la subtilité de Miyazaki pour aller à l'encontre d'un manichéisme débilitant. Tout au long du film, en fond, une guerre se joue, mais aucune explication ne nous sera livrée: Pourquoi? comment? qui contre qui ? Car tout cela n'a pas d'importance. Le message est simple : pour quelques raisons que ce soit, une guerre est toujours stupide et violente. De plus, de façon moins explicite que dans ses précédentes oeuvres, les personnes ne sont ni blancs ni noirs. Les héros sont terriblements humains, bien que l'univers soit tout sauf réaliste. Hauru, le magicien charismatique est tour à tour joueur, séducteur, froussard, angoissant, tendre, effrayant. On ne sait jamais réellement ce qu'il fait lorsqu'il sort du fameux château ambulant. Cette dualité est explicitement mise en lumière par Calcifer, le démon relié à lui depuis l'enfance. (au fait... moi aussi j'aime Hauru : je suis SHIPPEUSE HAURU/MOI )

D'autres personnages sont également ambigus : La sorcière des landes, qui est ce qu'on pense être LA méchante du film dans le premier quart du film, mais qui va finalement se rêvéler plus complexe qu'on ne le croyait; ou encore Suliman, énigmatique magicienne magicienne du roi. Tous ces personnages nous paraissent être impénétrables, leurs intentions nous sont pratiquement occultées, mais étrangement, ils restent attachants et terriblement captivants (surtout Hauru bien entendu )

Comme je le disais plus haut, on retrouve les thèmes chers à Miyazaki qui serviront son propos et sa narration chaotique (dans le bon sens du terme) : de Nausicaa, Laputa ou encore Porco Rosso, il emprunte les fantastiques machines volantes que l'on voit à travers tout le film. De Kiki la petite sorcière, il utilise l'univers de sorcellerie parfaitement intégré dans un monde réaliste (et on peut y retrouver également l'ambiance de la ville dans laquelle vit Kiki). De Chihiro, il garde les étranges et effrayantes créatures noires et fantômatique. Il sait mêler sa propre culture japonaise avec les mythes et légendes européens (magie, sorcellerie, religion shintoïste etc, forment un seul et même univers chez Miyazaki)

Ce film est une avalanche de décors magiques et enchanteurs. Je suis parfaitement d'accord avec n'Ava lorsqu'elle écrit qu'autant le film est coloré et gai par la forme, son fond est très sombre. Tout à fait d'accord avec elle, également, pour dire que l'héroïne sait se prendre en main, et ne se décourage jamais. J'ajouterais également que j'adore les clins d'oeils sur les affres de la vieillesse que le réalisateur a placé grâce à Sophie. Rien de méchant, juste des petits clins d'oeil tendre qui la font rester humaine et attachante.

L'histoire d'amour entre Sophie et Hauru est jolie, mais sans mièvrerie (oui oui même si à la fin de la séance je vous dit : "et ho, c'était :pouah: sur la fin " ) Ils ont appris à se connaître tout le long du film, et leur chemin entravé d'obstacle les a rapproché. Hauru, grâce à Sophie a enfin une raison de se battre. et c'est beau ! (pis de toutes façons HAURU est BEAU )

Que dire d'autre. Que je ne me lasserai pas de le revoir une autre fois au cinéma... voire même une 3e. C'est un des films les plus profonds et des plus beaux que j'ai vu depuis bien longtemps. Si je vénérais déjà les autres oeuvres de Miyazaki.... Finalement avec du recul, je crois bien que celui là est encore meilleur.

Bref il FAUT y ALLER!!
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j'aime ta revue
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Comme vous pouvez le constater ici, ce film ne sortira probablement jamais au Canada
Il sortira cet été aux US, oui, mais en édition limitée, donc très probablement dans les festivals et autres trucs du genre

Ça m'emmerde
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Argh !!! Ma pauvre ...


Je compatis ... :/ il te reste plus qu'à le prendre en dvd quand ça sortira ....

Ou revenir en France pour que cette fois ci je te vois
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J'aurais bien aimé le voir sur grand écran, du moins un de ses films, mais bon, comme tu dis, les DVD...
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j'y retournerai bien moi aussi, mais en VF pour une fois, histoire de profiter du graphisme et des images, sans etre le nez collé sur les sous titres!

Ils boycottent Miyazaki au Canada ?
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on puezt essayer de t'envoyer le dvd quand il sortira. faut juste etre patiente