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Les réformes de l'enseignement proposées successivement depuis le rapport Attali jusqu'aux LMD/ECTS
et LOPRI ont une même logique de marchandisation du savoir. Elles s'inscrivent dans une libéralisation de tout
les domaines du secteur public. La santé et l'éducation constituants des marchés potentiels très lucratifs.
L'insertion des intérêts privés a pour conséquence de soumettre l'éducation à des critères de rentabilité,
d'innovation, et d'attractivité internationale. Les étudiants sont considérés par les entrepreneurs privés comme
un nouveau marché et une main d'oeuvre gratuite et adaptée aux besoins des entreprises, par une
hyperspécialisation des thématiques de recherche, directement liées aux besoins des partenaires économiques
(collectivités territoriales et entreprises).
La privatisation de l'enseignement a donc pour conséquence de soumettre les étudiants, les chercheurs,
et les universités à des critères de compétitivité et d'exellence liés à une évalutation systématique de la qualité
du travail selon des axes définis nationalement et internationalement.

DESOLIDARISATION DES NIVEAUX L (BAC+3) ET M/D (BAC +5 et +8)
COLLEGE UNIVERSITAIRE
Les niveaux L et M/D ne sont plus
interconnectés:
- Il pourra y avoir deux types
d'université, certaines "de seconde zone"
s'arrêterons au niveau L
- Le niveau L ne sera plus en relation
avec les recherches en cours dans les niveaux M
et D, induisant une baisse de la qualité des
enseignements qui seront plus scolaires
- Il y aura un accroissement de la
sélection à l'entrée au niveau M (ceci étant en
lien avec la réforme LMD) avec une incitation
notamment à sortir au niveau L, muni d'une
licence professionelle.

PRES (POLE DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR)
p 27 "Le PRES fédère et ordonne autour d'une thématique 01
d'un ensemble de thématiques cohérentes l'ensemble des acteurs qui
le constitue"
Par acteur il faut entendre: différents établissement-
d'enseignement supérieur (universités, écoles, ...), entreprises du
secteur privé et collectivités territoriales.
Les thématiques sont définies par le HCRI (Haut Conseil de
la Recherche et de l'Innovation). Il est composé de 20 membre-
nommés sur proposition du ministre de la recherche. Parmis ces 20
membres, 10 sont des personnalités scientifiques, et les 10 autre;
proviennent du monde socio-économique. Elles sont nommée;
pour 4 ans renouvelables, pour assurer la pérénité des axe;
stratégiques. Les priorités thématiques de recherche sont définies ei
terme de stratégie européenne et nationale: la France doit réussir à
concurrencer d'autres puissances libérales, notamment quant .
l'insertion de ses doctorants et post-doctorants dans le secteur
industriel.
L'objectif clair de ces orientations est de soumettre Ia
recherche au secteur privé. Ainsi à Toulouse on peut imaginer que
les thématiques prioritaires - donc celles qui donneront naissance
des PRES et aui auront des financements - seront tournés vers la cancérologie et l' aéraunotique.

DES AVANTAGES POUR... LES ENTREPRISES
La soumission au secteur privé se présente sous deux ascpects majeurs dans le projet de la loi: Ies avantages
financiers et la formation par le système universitaire d'une main d'oeuvre directement adaptée aux besoins du
secteur privé.
Il y' a deux typesde financements: indirects avec la défiscalisation (réduction de 70°/o des impots pour les "dons"
aux universités, abattements de charges pour l'embauche de jeunes chercheurs), directs avec avantages financiers accordes
à la recherche pour l'entreprise au détriment de la recherche fondamentale.
La LOPRI va financer la recherche appliquée avec des moyens qui étaient auparavant attribues a la
rechecherche fondamentale
Par exemple per exemple les allocations de recherche, qui étaient des financements publics pour des thèses fondamentales
(portant donc surdes sujets n'intéressant pas les entreprises, et permettant aux doctorants de vivre sont augmentées
mais elles sont désormais attribuées en priorité aux écoles doctorales qui prennent en compte dans leur formation les
logiques des entreprises industrielles de service" (p 34)
Dans ces mêmes écoles des stages obligatoires pour les doctorants, de six mois minimum, sans aucune precisions
quant aux droits du travail (caractère rémunéré ou non des stages) vont être instaures.
La recherche doit donc se plier à trois crîtèrest
- L'Innovation
- L'Exellence (jusée par une évalutation)
- La Compétitivité

Enfin j'espère que le déroulement des exams ne sera pas entravé par les grèves

Ben là l' administration menace déjà de ne pas pouvoir assurer les exams de fin d' année et de les mettres à la place de la session de ratrapage en septembre
donc suppression de la session de rattrapage

C' est vraiment des pourris