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En effet c'est très bien fait

quand je vois que moi avec ma guitare, tout ce que j'arrive à pondre c'est un truc qui s'appelle "J'aime la viande" !

Tintement métallique au fond de la ruelle,
D'une seringue vidée, tombant sur le pavé,
Un instant de bonheur dans cette vie cruelle
Mais que l'argent versé ne suffit à payer.

Au loin une lumière, un mirage aveuglant
Tu espères y trouver un moyen d'être heureuse,
Des amis, de la joie, l'amour d'un prince charmant
Mais caché patiemment, n'attend que la faucheuse.

Une pensée à ta mère, tu sais qu'elle prie pour toi,
Demandant à son Dieu de sauver son enfant,
Comme elle fit pour ton père, mais Dieu n'entendit pas
L'alcool l'a mis en terre, il y a moins d'un an.

La délivrance enfin, de ton âme torturée
Cette existence troublée, vient d'atteindre son terme;
Etendue sur le sol, une manche retroussée
Dans une dernière extase, tes paupières se ferment...

Je t'imagine dormir, nue au milieu des draps
Je donnerais ma vie pour être aupres de toi
La conquête de ton coeur ne connaitra de trève
Si je peux occuper, un instant de tes rêves.

Je gravirai l'Olympe pour combattre les dieux,
Tu auras des diamants, coeur d'un volcan de feu
Je construirai d'étoiles, un temple dans les cieux
Si je peux refleter, un instant dans tes yeux.

Ô mon coeur est souffrant, de ne point être aimé,
Ô mon corps se consumme, au centre d'un brasier
Mais je resisterai, au doux chant des sirènes
Si je peux espérer ta peau contre la mienne.

Mon âme torturée, souhaite la délivrance,
Tu es la seule capable d'arrêter mes souffrances
Je choisirai l'oubli, dans la nuit éternelle
Plutôt que la douleur, d'un refus perpétuel...

Avançant sans fléchir, de manière impassible,
Depuis toujours muni, d'une force invisible,
Si ce n'est de la montre le tic tac indicible
Perpétuant le malaise d'un retour impossible.

Bourreau involontaire, qui ne connaît clémence
Poussant le misérable en une folle démence,
Ne viendras tu en aide fontaine de Jouvence?
Non la dernière étape n'a que faire de la chance.

On ne peut le combattre, on ne peut le toucher
Bien souvent par défaut en s'en fait un allier,
La souffrance et la mort il permet d'oublier,
Le chaos et la haine il permet d'effacer.

Le temps pousse l'esprit à des pensées morbides
Il éreinte le corps, met sous les yeux des rides,
Lorsque dans le miroir le reflet semble vide
Certains changent la peur, en des traits insipides.

A quoi bon le haïr, c'est notre créateur,
Il s'est vu divisé en secondes et en heures,
Pour mieux nous asservir de sa froide langueur,
Inexorablement il sera destructeur...

La prêche a commencée en ce soir de Noël
Tu regardes le père debout devant l'autel
Te parlant de l'enfant, de Marie et des rois
Te parlant d'un enfant qui fini sur la croix

Te réchauffant le coeur tu écoutes ces mots
Ces messages divins relayés par la Bible
Mais ces belles paroles, ont t'elles soignées tes maux
Où seulement miroitées un espoir impossible?

On te parle sans cesse de brebies égarées
Qui se font dévorées par les loups dans le noir
Tu rejoins le troupeau et marche en rang sérrés
Un bandeau sur les yeux, devant toi l'abbatoir.

Tes prières quotidienne ont elles eu un écho?
Ton Dieu si puissant t'a t'il un jour aidé?
La vie ne t'a jamais offert de cadeaux
La misère et la peur, elles, ne t'ont pas laissées

Tu t'accroches à tes rêves, tu t'accroches à ta vie
Pour quand viendra la fin, tu sois au Paradis
Tu ne penses qu'a ton âme, quand pourrira ton corps
Ton bel amour pour Dieu n'est que peur de la mort.

Il est enfin venu l'heure de sortir du songe
Tes grands yeux asservi au culte du mensonge
Doivent s'ouvrir au monde, pour enfin découvrir
Que l'Homme n'utilise Dieu, que pour mieux se mentir.

Entraînant mon esprit dans de sinueux méandres,
Vers les cruels songes où je ne veux descendre,
Pourrais je encore lutter aux appels incesants
Dont m'accable morphée, que m'impose le temps?

Ô souffrance sans nom que d'entrer dans les rêves,
Mon amour en ce lieu ne connait pas de trêves,
Il m'est pourtant si doux de voir ton image
Le reflet du soleil caressant ton visage.

Mais pourquoi m'infliger de pareilles tortures?
Pourquoi un hurlement quand je souhaite un murmure?
Pourquoi l'obscurité te fait naître en mirage?

Pour vaincre ton fantôme, je combat le sommeil;
Je refuse la nuit qui promet des merveilles
Mais qui ne soigne pas de ton bref passage.

J'aimais quand tu venais me prendre par la main
Pour m'emmener a toi jusqu'au petit matin,
Ces nuits je maudissais l'idée de lendemain
Quand je te voyais nue dans les draps de satin.

Lorsque tes doigts aux miens venaient s'enchevetrer,
Tel les serres de l'aigle qui ne veulent lacher;
Ces nuits lorque tes ongles m'infligeaient des griffures
Et finissaient rougis du sang de mes blessures.

Aujourd'hui ou arrive enfin ma derniere heure
Je ne pense qu'a ces nuits qui innondent mon coeur
En sentant ton parfum venu pour me guider.

J'accepterais l'Enfer plutot qu'un paradis
Si je pouvais revivre l'ivresse d'une nuit;
Dans un dernier soupir, je viens te retrouver.

La nuit s'evade a peine dans la ville qui someille
Que déjà les voitures écorchent le bitume,
Les lampes d'artifices laissent placent au soleil
Dont les maigres rayons percent a peine la brume.

Les rues s'emplissent alors, insassiable apétit,
Boulimie de passant recouvrant les trottoirs;
Les autos qui klaxonnent font piètre mélodie,
Le silence se terre au fond de nos mémoires.

Les travailleurs amers s'affèrent dans les bureaux
Et les néons crépitent au détour d'un couloir,
Dans ces caméléons de glace et de métaux
Au sommets inconnus voilés de fumée noire.

L'infatiguable usine a prit l'habit de jour
Machine révisée, recherche du profit;
Tandis que dans son champ le cul-terreux laboure
Se croyant à l'abris des villes qu'il nourrit.

Sous la terre s'afferent des fourmis ouvrières
Se tassant par centaines dans les métros bondés,
Accomplissant leur tâches pour un maigre salaire
Serviteur inconscients de Reine Société.

Aujourd'hui nous rentrons dans l'ère informatique,
Des médias qui contrôles nos esprits si fragiles,
Un faisceau d'électrons bordés de fibres optiques
Suffit pour que le peuple soit heureux et docile.

SEUL

Abandonné mon coeur dérive
Poursuivant sa vaine avancée
A la recherche d'un pont caché
Qui mènerais à l'autre rive.

Mais franchira t'il, ô mystère,
La rivière du désespoir?
Qui deverse dans ses eaux noirs
Des tourbillons de larmes amères.

Mainte fois j'ai trouvé des ponts
Survolant haut les flots rapides,
Mais trop souvent la peur du vide
De mon courage a eu raison.

Le temps s'envole et l'eau s'agite
De mes si nombreux pleurs nourrie
Engloutissant dans sa folie,
Les derniers espoirs qui m'habitent.

Je rêve sans cesse de ces terres
Un coeur vide m'y attend je pense
Pour épargner de ma présence
L'embouchure des solitaire...

Etoiles

Elles déchirent fièrement la noirceur de minuit
En un champ scintillant cultivé par les cieux;
Minuscules diamants de lumière et de feu
Qui de leur multitude règnent sur l'infini.

Elles peignent des figures empruntes de magie,
Aux noms évocateurs choisis de nos aïeux;
Traversant l'éternel pour finir en nos yeux
Après ce long voyage où le temps s'est enfuit.

Je contemple ébahis, ces lueurs ancestrales
Qui m'écrasent et me plongent en un gouffre abyssale;
Soudain insignifiants, mes problèmes s'effacent.

Et même si ton regard luit plus que les étoiles,
Qu'en ces astres éternels je n'y trouve d'égal;
Je préfère accepter la douleur qui m'enlace.

Car nous ne sommes rien en ce vaste univers...

Elles peignent des figures empruntes de magie,
Aux noms évocateurs choisis de par ? nos aïeux;

Blasphème

Tu contemples ton oeuvre en témoin impotent,
De ton trône céleste d'où suintent les mensonges,
Ces mielleuses paroles délayées par le temps
En étroite morale nous détruisent et nous rongent.

Tu es le fruit pourri d'irréelles pensées,
Désirs inassouvis d'éviter la faucheuse,
Quitte sa vie durant, de peur vivre caché
Sous un masque puant de rêveries nauséeuses.

Je te crache dessus car tu n'es qu'un pantin
Reflet d'une utopie qui asservit les âmes;
Je crache sur tous ceux qui suivent ton chemin
Utilisant ton nom pour sortir les armes.

Et je pleure tous ceux qui n'ont pas le courage
De rejeter enfin leur croyances et leur foi;
Des livres avilissants je brûlerai les pages;
Je blasphème et je crie que tu n'existes pas!

Blasphème

Tu contemples ton oeuvre en témoin impotent,
De ton trône céleste d'où suintent les mensonges,
Ces mielleuses paroles délayées par le temps
En étroite morale nous détruisent et nous rongent.

Tu es le fruit pourri d'irréelles pensées,
Désirs inassouvis d'éviter la faucheuse,
Quitte sa vie durant de peur, vivre caché
Sous un masque puant de rêveries nauséeuses.

Je te crache dessus car tu n'es qu'un pantin
Reflet d'une utopie qui asservit les âmes;
Je crache sur tous ceux qui suivent ton chemin
Utilisant ton nom pour sortir les armes.

Et je pleure tous ceux qui n'ont pas le courage
De rejeter enfin leur croyances et leur foi ;
Des livres avilissants je brûlerai les pages ;
Je blasphème et je crie que tu n'existes pas !

merci Rowan j'ai honte de faire autant de faute quand meme

Oui, j'ai pas fait gaffe aux fautes

Je vais réfléchir à ta punition !!!

Amour de poète

Certains vont aimer en chanson,
Faire de l'amour un requiem
Dont les refrains à l'unisson
Bercent nos vies de leur je t'aime.

Quelques uns aiment en prière,
Placent en l'amour leur dernière chance
En espèrant que notre père
Daigne exaucer leurs exigences.

D'autres encore aiment en peinture
Crient leur amour dans les couleurs
En dessinant les formes pures,
De celles qui habitent leur coeur.

Mais moi je ne t'aime qu'en poème
D'un amour qui ne rime à rien
Où les mots que ma plume sème
Germent en fleurs aux doux parfums.

Je t'aime en vers et en quatrains,
En strophes et en alexandrins,
Et si le navire fait naufrage
Je n'aurais qu'à tourner la page

Voguer vers d'autres horizons
Et retrouver l'inspiration ;
Elle a beau être la plus belle
La muse n'est pas éternelle.