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Petit problème dont j'aimerais vous faire part dans le but d'élargir mon point de vue un peu borné, j'en conviens, et surtout dans le but de me calmer.

Je suis d'une origine culturelle où "le bien coiffé" est d'une importance capitale pour les apparences. Une personne de mes origines qui se présenterait quelquepart avec une coiffure un peu désinvolte (par exemple les cheveux légèrement en bataille ou crados etc.) serait immédiatement cataloguée dans la catégorie des "oh... pas bo là"-"oh...pas correct là".
Bref, il y a vraiment une espèce de dictature de la coiffure pour les gens de ma culture. Si bien que les chapeaux, bérets, foulards, sont des astuces pour cacher une coiffure mal faite, pour faire le beau ou plutôt la belle si on n'a pas eu le temps ni l'argent pour y remédier autrement. En plus, ce que je vous dis là est un souci typiquement des femmes de ma culture et non masculin. Les gars sont moins regardant aux problèmes de coiffure. Quoique...

Pourquoi je vous baratine tout ça...
Paske... Aujourd'hui, je me suis accrochée avec une collègue pour ce problème à propos de ma fille.
En effet, hier, à l'école, en classe, ma fille portait un béret (lequel très discret d'ailleurs ) pour cacher sa tignasse qu'elle essaie en ce moment de faire repousser, et qui pour l'instant n'est qu'une tignasse épaisse et très difficilement coiffable. La maîtresse lui a dit d'enlever le béret en classe. Ce que ma fille a fait de suite, gênée bien sûr par le regard moqueur de ses camarades, mais elle s'est exécutée sans problème la brave petite fille de m'dame la dirlo. A la fin du cours ( ma fille est en primaire), elle est allée voir sa maîtresse pour lui demander l'autorisation de remettre son béret parce qu'elle ne se sentait pas bien de passer la journée avec ses cheveux en paquet comme ça. Il faut savoir que ma fille a les cheveux très crêpus et très durs (elle n'a pas hérité du mieux chez moi )... La maîtresse a refusé net, en lui disant qu'on ne portait pas de chapeau en classe, que c'était impoli, que si elle la laissait faire les autres allaient en profiter pour demander la même chose et patati et patata... bref que des principes, des règles, mais rien de "je t'ai entendu, je te comprends, essaye la prochaine fois de trouver une autre sollution avec ta maman"... rien de tout ça... uniquement des principes... des principes à la noix pour moi. Du coup ma fille a passé une très mauvaise journée, avec des "copains" de classe qui se foutaient d'elle et de sa grosse boule sur le caillou... Et moi le soir

En quoi la culture peut-elle imposer des principes, voire des règles ?

Moi, je porte le chapeau où je veux, quand je veux. Je suis adulte, je sais... Mais bon... Un môme qui porterait le chapeau en classe ne me dérangerait pas non plus (sauf s'il l'utilise pour ne pas me regarder bien sûr ).
Je suis prof et dirlo et je m'habille un peu comme je veux, je porte des chapeaux dans les réunions, je me fringue comme une ouf... mais toujours très propre. Je n'ai pas l'impression d'insulter qui que ce soit. Que vient faire la culture là-dedans ? Qu'est-ce que c'est que ces dictatures du savoir-vivre ? Je trouve qu'il y a du ménage à faire dans certaines idées... Déjà en commençant par reconnaître des différences de conceptions culturelles en matière de vêtement.

En fait, je ne sais pas si je vous pose vraiment une question, s'il y a débat ou non... Je me suis laissée emporter par mon agacement. Je vous livre des impressions à chaud de femme légèrement beaucoup énervée de chez énervé.
Néanmoins, si vous avez envie de réagir, vous êtes les bienvenus.
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je suis contre la dictature du paraitre, et ne me sens pas obligé de passer trois heurs à me coiffer pour inciter les autres à me coire bien, ils me prendront tel que je suis, mal rasé ou pas.
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D'après ce que tu racontes je comprends très bien ton énervement Nell... Avec un minimum de discussion on peut mettre de côté ses principes de temps en temps, ou les assouplir... Ta fille n'avait apparemment aucune intention de manquer de respect ou je ne sais quoi à sa prof, la réaction en face fait vraiment bornée...
Après peut-être que ta fille va finalement en sortir plus forte de tout ça, qu'elle va finir par laisser dire et être fière de sa coiffure en devenir Enfin ça je sais, c'est facile à dire et plus difficile à vivre...

Et sur la question sur le " choc des culture " je crois que tout ça c'est un problème de communication finalement, les cultures peuvent très bien s'entendre à partir du moment où elles sont expliquées et où elles savent s'ouvrir aux autres...
Triste monde tragique
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Oulaaa, l'est fâchée Nell et ça se comprend. Ta collègue est sans doute un peu bornée et a manqué en tous les cas de souplesse vis à vis de ta fille. Elle aura pû au moins comme tu le dis lui envoyer "un message" de compréhension et reconnaître le mal-être de l'enfant face à cette situation.

Voilà sans doute le noeud du problème. Ta collègue a sans doute eu peur d'être accusée de faire "des préférences" en laissant la fille de la dirlo porter un couvre-chef et de devoir se justifier vis à vis d'autres mamans. A moins qu'elle ne soit très attachée au sacro-saint "réglement d'ordre intérieur" et se sente "obligée" de l'appliquer à la lettre pour se rassurer elle-même dans sa fonction.
Il dit quoi au fait, votre réglement d'ordre intérieur en matière de code vestimentaire? Chez nous, il diffère d'une école à l'autre. Ex: dans mon école, tous les couvre-chefs sont autorisés, les filles peuvent les garder en classe, pas les garçons. La casquette par contre est interdite à l'intérieur des bâtiments scolaires pour les filles aussi.
Dans l'école de Nénette et Nico, tous les couvre-chefs sans exception sont strictement interdits une fois l'enceinte de l'école franchie.

+1, c'est pas le chapeau qui m'intéresse, c'est ce qu'il y a en-dessous.

Parce que la culture sert de base à la rédaction des réglements, voire des lois, qu'on le veuille ou non.

Plus facile à dire qu'à faire surtout quand on a 7 ou 8 nationalités différentes en classe(et plus de 35 élèves soi-disant adultes dans mon cas).Si ça ne touche que le vêtement, ce n'est pas trop grave, les choses se corsent quand le comportement est en cause (cracher par terre et refuser de faire la vaisselle parce qu'on a un chromosome Y, fait aussi partie de la culture selon certains).

Tout à fait d'accord avec toi. Le problème, c'est que l'école ne laisse plus guère de place à la communication. Parfois, en tant que personnes de cultures différentes on se rend compte qu'on a l'impression de ne pas parler le même langage.

PS: ce post est rédigé sans smilies, mais c'est voulu hein..Histoire de ne pas créer de malentendus. Plein de courage pour ta fifille Nell, qui vient de prendre une leçon injuste à ses dépends.

Edit: pour amoxi: anarchiste va...
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Moi on m'a toujours appris quand on rentre dans un local quelqu'il soit , il fallait se découvrir .
Et quand je vois un ou une enfant avec un bandana,un chapeau ou autre chose sur la tête je lui fait enlever .
Et c'est un respect pour tous
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Ben tu vois, en Belgique, cette règle ne vaut que pour les hommes. Les dames gardent leur chapeau en toutes circonstances. Preuve que tout n'est pas si simple.
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Ma Nell T'aurais du aller en cours le lendemain avec les cheveux en pétard des tresses par ci et des noeuds par là et aller faire la belle au milieu de la cour de récré

Je déconne ... presque (pense à prendre ton béret pour la prochaine réunion de prof )

Chui dég pour ta choupette
J'aime pas les coincées du cerveau qui ne savent pas faire passer le bien être des gamins qu'elles ont en charge, avant les "conventions" ou les facades. Elle a surement cru être "juste" en ne laissant pas ta fille porter son béret et je suis sûre qu'elle est persuadée d'avoir agit equitablement
Je ne suis pas certaine que ce soit une question de culture mais plutôt d'intelligence de base

PS: Dis à Rox que je la trouve belle les cheveux en pétard, pas coiffée, les cheveux tressées ou pas, courts ou longs et je lui fait plein de poutous ... Sa maitresse est juste jalouse parceque le beret ça lui va pas du tout et qu'elle peut pas en porter
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Mici de vos posts qui m'ont pas mal éclairé les filles et l'Amoxi coquin.
Trois jours après, j'ai un peu décoléré... mais si peu. Il me faudra toutes les vacances de printemps pour le faire, je crois.

Je me suis mise à observer autour de moi (télé, magasins, rue, resto, église) et des femmes qui gardent leur couvre-chef (chapeau etc.), j'en ai vu. On ne se pause même pas la question, ça fait parti de leur look. Du moins c'est leur intention première.

Je suis en train de faire une recherche personnelle sur les règles de savoir-vivre, leurs origines, leur application et autre. Je découvre des trucs impensables qu'il ne me serait jamais venu à l'idée d'inculquer à des gosses à l'école.
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Je crois que ce qui a desservi ta fille aussi, c'est l'histoire du voile islamique et toutes les mesures draconniennes qui ont été prises ensuite.

La maîtresse ne peut pas faire des exceptions, faire deux poids deux mesures, mais elle aurait pu se montrer un brin plus psychologue, c'est clair.
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La casquette fétiche!
S.O.S. Politesse
Parents : Chroniques : S.O.S. Politesse : La casquette fétiche!
Édith Bouchard

«Pour une fière allure, enlevons casquette
ou coiffure à l’intérieur des murs.»


Saviez-vous qu’à la période de Jules César, ce chef d’État romain (101-44 av. J.-C.), les gens se déplaçaient sans coiffure? En fait, seuls les esclaves libérés de leur servitude devaient porter le bonnet. En Europe, à la fin du XIVe siècle, au XVe et XVIe siècle les gens conservaient leur coiffure à l’intérieur des châteaux et des résidences du temps. Ils se devaient d’agir ainsi pour se protéger du froid, de l’humidité et des courants d’air causés par une mauvaise isolation et du chauffage non performant des cheminées d’antan. Au XVIIe siècle, l’arrivée des perruques mit fin à l’habitude du port du chapeau à l’intérieur. Ce rajout de cheveux protégeait adéquatement la tête. Cette mode établit de nouvelles règles: celles d’enlever sa coiffure en se présentant à la table, en entrant chez quelqu’un (pour l’homme comme pour la femme) ainsi qu’en présence d’un supérieur. Au XIXe siècle, l’ère des perruques est révolue. La gent, féminine et masculine, d’Amérique et d’Europe se coiffe pour sortir. Selon les classes sociales, les chapeaux féminins portent leurs caractéristiques. Les dames qui font partie de la noblesse se distinguent par une voilette fixée à leur chapeau. Cette décoration ne se retrouve pas chez la classe populaire. Enfin, celles qui se promènent nue tête sont vites cataloguées. Ce sont des filles de joie. Depuis la fin des années 1960, le chapeau n’est plus obligatoire. Tant pour l’homme que pour la femme, ceux qui le portent le font par goût ou pour se donner un style. S’il ne sert plus à compléter une toilette, n’oublions pas qu’il peut parfois nous protéger du mauvais temps ou des rayons intenses du soleil.

Encore aujourd’hui, aucune règle n’oblige la femme à se couvrir la tête et elle n’est pas tenue d’enlever sa coiffure à l’intérieur. Cependant, elle évitera de porter un chapeau au cinéma ou dans une salle de spectacle afin de ne pas obstruer la vue de ceux qui se retrouvent derrière. Pour un dîner ou un bal elle fera de même. Seule la coiffure qui colle à la tête (genre bonnet) se porte en tout temps. Pour les cérémonies religieuses (mariage, baptême, etc.), le port du chapeau est conseillé aux femmes.

Quant à l’homme, l’obligation de se découvrir dès qu’il entre chez quelqu’un ou dans tout endroit public est toujours de mise. Seuls ceux qui portent l’uniforme doivent conserver leur casquette en tout temps afin que le public reconnaisse leur tâche (policiers, militaires, etc.).

Utilisée dans certaines disciplines sportives comme complément au costume, par certains groupes de chanteurs populaires ou d’artistes, la casquette s’est vite répandue en société. La vedette de l’heure, les émissions de télévision et les magazines influencent énormément les jeunes. Ils tendent à agir, à imiter leur idole. C’est ainsi que dans notre société actuelle, on observe que beaucoup de jeunes et d’adultes ont adopté la casquette. Que nous les rencontrions en début ou en fin de journée, ils arborent cette coiffure. Dans les lieux publics, au restaurant ou au spectacle, ce couvre-chef habille son maître et cela pour toutes les sorties. Plusieurs toutefois méconnaissent l’existence d’une règle de savoir-vivre qui entoure cette coiffure.

Puisque le rôle de la casquette ou de toute autre coiffure est de protéger notre tête du soleil ou des intempéries que présente notre climat, souvenons-nous qu’à l’intérieur, elle n’a plus cette fonction. Nos maisons, isolées et chauffées de manière convenable, ne nous obligent plus à conserver, comme autrefois, notre coiffure à l’intérieur afin de nous protéger des courants d’air.

La politesse nous suggère donc de la retirer de notre tête, dès que nous entrons à l’intérieur (chez nous, chez un ami, à un spectacle, lors d’une entrevue ou lors des repas à la maison ou au restaurant). Nous devons poser l’enlever au même titre que nous le faisons pour notre manteau, notre foulard, nos bottes et nos gants.

Les enfants doivent apprendre que certaines vedettes, même si elles chantent et dansent fort bien, n’ont pas nécessairement la meilleure connaissance des règles de politesse. Et s’ils tendent à se rapprocher de la tenue vestimentaire de leur idole ils devraient pour autant conserver leur propre personnalité.

Par fierté de soi et par politesse, invitons les jeunes à enlever leur casquette dès qu’ils se retrouvent à l’intérieur. Ce geste démontre de la distinction et du respect de soi. C’est notre devoir de parents, d’éducateurs de les guider correctement vers leur vie d’adulte. Leur vie personnelle, sociale et professionnelle n’en sera que meilleure.


~lien~
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C'est bien joli tout ça mais un béret qui fait partie d'une tenue autant qu'un foulard autour du cou ou qu'un chemisier assorti à la pitite jupette n'est pas comparable à une casquette et le comportment qui malheureusment va souvent avec.
J'ai dîner au resto il n'y a pas longtemps avec Nell, elle a gardé son béret qui faisait partie de sa tenue et mettait en valeur la coupe de son tissasge (c'est ça le mot Nell, me rappelle plus), personne n'est venu lui dire que c'était malpoli.

Mais surtout, moi ce que je retiens de cette histoire c'est :



Elle est où la mauvaise éducation là, chez Roro qui met son petit béret pour cacher une coiffure disgracieuse ou chez ces petits cons qui se sont foutus de sa gueule ?

La politesse, c'est important, ok, respecter l'autre, l'écouter, ça l'est encore plus.
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Ah non, on enlève un manteau parce qu'on a chaud, on enlève les gants parce qu'on en a plus besoin.
Or, ce qu'on met sur la tête n'est pas forcément fait pour réchauffer mais fait partie de l'ensemble vestimentaire tel le foulard ou bien les boucles d'oreilles...

En fait je suis plutôt de ton avis Nell
Je dis plutôt car oui, ces manières pour être polies sont parfois nulles et pas vraiment fondées (en quoi est-ce impoli en soi de porter quelque chose sur la tête devant quelqu'un dans un milieu couvert ?)
Cependant, c'est peut-être l'éducatuion et l'habitude qui veulent ça, mais ça me gpene de voir quelqu'un avec un chapeau...

Concernant la prof, ne fallait-il pas lui expliquer justement avant pourquoi ta fille portait ça?
Il faut la comprendre aussi, si elle ne dit rien, les autres gamains vont vouloir faire de même, le dire aux parents qui vont s'empresser d'aller bavarder entre eux pour parler de la si grande injustice qui règne () alors que c'est dans les réglements (par exemple au collège, c'est stipulé...). Règle bête ou pas, la prof a voulu la suivre...