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Alors voilà je me demandais d'abord comment vous définissez la folie ? Bon y en a plusieurs types en théorie... mais de manière générale ?

Ensuite peut-on dire de quelqu'un qu'il est fou parcequ'il n'adopte pas le système de pensée imposé ? Peut-on estimer qu'il y a un modèle à suivre ? En fait il n'y en a pas, donc tout le monde est fou en un sens, non ?

Alors j'en viens à la vraie question, pourquoi la psychologie ? Peut-on vouloir guerir quelqu'un parcequ'il est différent ? Pourquoi toujours essayer de comprendre les raisons? Pensez vous que le modèle aristotélicien est mort?
Et je parle même des cas pathologiques... Je veux dire dans un système de pensée de type occidental où l'on prône l'individualité et par la le rejet de la normalité, je trouve contradictoire d'essayer de "guérir" le mal qu'on a soit-même créé...

Alors soit on prend des mesures préventives pour l'éviter, soit on adopte une philosophie telle que tout n'est qu'art et on abandonne l'idée de société où tout le monde il est beau... non ?

Un fou peut-il être conscient de son état ? Ne sont-ce pas alors les autres qui sont fous et lui qui est conscient ?

Euh vu que c'est un peu le bazar dans ma tête je reposerai peut-etre des questions plus tard
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Avant de dire qui est fou et qui ne l'est pas, il faudrait d'abord pouvoir définir la normalité. Or, être normal c'est suivre les idéaux de la société contemporaine qui nous dicte ce qu'il faut faire ou pas.
La normalité est une forme de classement arbitraire de grands groupes généraux pouvant être divisés en sous-groupes, eux-mêmes subdivisés en une infinité d'autres.En aucun cas, elle ne peut être une donnée objective fixe mais subjective et par la même relative car elle est créée à partir de normes dictées par la société à un moment donné.

L'exclusion vient du fait que l'individu montrant une différence ou un ensemble de différences est considéré comme appartenant à une classe, celle des "différents", et il devient alors un "ennemi". Il est traité de fou et considéré comme dangereux.

Cependant, en sachant que les idéaux prônés par la société ont changé au fil du temps, on peut dire que la définition d'être normal a changé aussi. Et donc, que la notion de folie a évolué dans le même sens. Un fou au 18ème siècle peut très bien ne pas être considéré comme fou maintenant.

Il semblerait bien que ce soit la société qui crée alors "la folie"! Quel paradoxe! Prôner l'individualité tout en rejetant la différence, ne serait-pas là un moyen subtil d'arriver à une société universelle, eugénique?
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Je ne la définis pas, je n'ai pas les compétences pour le faire. Je trouve que c'est terme-tiroir qui peut contenir tout et n'importe quoi.

A tes souhaits...Tu peux définir ou tu veux vraiment m'obliger à aller dans le dictionnaire? /me préfére passer pour une idiote que de répondre à côté...une fois de plus.

L'individualité n'est prônée que pour servir certains intérêts dans notre système de pensée non? Cette contradiction que tu soulèves peut s'appliquer à d'autres problèmes que la "folie": l'obésité par exemple. Il faut être individualiste tout en étant beau, séduisant, en bonne santé et surtout, surtout productif.

Ben ça dépend que ce que tu considères comme une folie (voir le topic sur la schzizophrénie)

Tu vas bien mon Arallu??? Sinon, Vamp a sûrement des pilules en réserve.
Plus sérieusement et pour en revenir au problème de la prévention et des soins, je pense qu'on ne devrait intervenir que si la personne représente un danger immédiat pour les autres ou pour elle-même.

C'est bien là le problème. J'aime bien ce que tu dis dans ton post par rapport à l'évolution dans le temps. Et pas besoin de remonter au 18ème siècle: ma grand-tante épileptique était considérée comme "folle" par une partie de la famille et comme "possédée" par les autres.
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Quelqu'un qui n'adopte pas le système de pensée n'est pas considéré comme fou mais comme marginal, c'est pas la meme chose...

je crois qu'il faut pas être extermiste, ya des *fous* qui doivent être soignés et très suivis, ça n'a rien avoir avec le rejet des autres, si on les rejeterai, on les mettrai encore en prison comme il y a longtemps ou les institus psychiatriques ne seraient pas évolués comme maintenant...

Ensuite éviter la folie c'est impossible, ce sont des maladies...

je pense vraiment que ya confusion ici entre marginalité et folie.

avac Meryl

Si je devais définir la folie, ce serait vivre en dehors de la réalité, dans un monde déformé ne représentant pas ce qu'il est vraiment, ce qui pourrait etre dans certain cas dangereux pour le malade et/ou son entourage. La folie est donc un etat second causé par une déficiance mentale.

Donc ne pas confondre avec un marginal, qui rejette la société pour divers raison ou d'autres criminel qui connaissent les regles de la société, vive bien dans notre monde et prennent du plaisir a agir par perversion.

+1 partout aussi

Et un sociopathe c'est un marginal ?
Mimine ~lien~ par exemple

Cela dit je suis d'accord avec vous je ùe pose des questions sur tout, et je trouve ca normal.. mais qu'est ce que la normalité ?
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Merci Arallu, je me coucherai moins idiote ce soir. J'y bien essayé de parcourir l'article mais c'est trop compliqué pour moi, désolée.
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Je dirais plutôt "en dehors de la réalité tel qu'elle est vue par la majorité". Un rêveur, un casse-coup, un illuminé... Ce sont bien de doux dingues, non?