Nell
Je sollicite vos commentaires sur cette question qui m’a été inspirée par les conversations passionnantes qu’on a eues dans le topic « Amitié ».
Cette question part de cette anecdote qui m’a été rapportée par un ami scientifique.
1- Cautionneriez-vous de telles recherches ? Aimeriez-vous un tel médicament dans votre boite à pharmacie ?
2- Quelle place accordez-vous à la science dans votre psychologie ?
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Cette question part de cette anecdote qui m’a été rapportée par un ami scientifique.
Citation :
Conviction intime d’un chercheur
Notre ami chercheur a noté depuis quelques années de grosses ressemblances entre le sevrage d’un alcoolique ou d’un drogué, le dépit amoureux, le babyblues, le comportement du bébé pendant son sevrage…
Donc, des similitudes empiriques de tous ces sentiments.
Récemment, lors d’une conférence sur le comportement des souris du Colorado, un autre scientifique, spécialiste du comportement social chez les animaux, avait exposé ses recherches visant à expliquer pourquoi la même espèces de souris, quand elles vivaient dans les plaines, vivaient en couples, étaient fidèles à vie…, et, quand on trouvait cette espèce dans les montagnes, elles vivaient en solitaire, célibataires, et ne retrouvaient les femelles que pour l’accouplement.
Après avoir vérifié que ce n’était pas dû à la géographie (ex : phénomène d’altitude), il s’est tourné vers la biologie moléculaire, et en a sorti tout son arsenal.
Il s’est alors rendu compte que chez les souris des montagnes un certain récepteur (à l’ocytocine. ortho ?) était muté, empêchant sa localisation dans une certaine partie du cerveau.
Après expérience de mutation de ce récepteur chez les souris des plaines, il a constaté un changement s’opérer dans leurs comportements d’amour, de groupe social…où les interactions sont devenues moins importantes.
Du coup, notre premier scientifique a déduit que ce fameux récepteur pouvait être impliqué également dans les comportements de dépendances, de dépit amoureux, de plaisir de l’allaitement,…d’interactions sociales.
Donc notre scientifique s’est mis « bille en tête » de trouver un ou plusieurs types de médicaments qui pourraient soigner le dépit amoureux en leur supprimant leur comportement de dépendance vis à vie d’une personne aimée, et a contrario soigner le manque de fidélité en accentuant la dépendance par rapport à l’amour d’une personne, soigner le babyblues etc.
Hum !…
1- Cautionneriez-vous de telles recherches ? Aimeriez-vous un tel médicament dans votre boite à pharmacie ?
2- Quelle place accordez-vous à la science dans votre psychologie ?
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