Ça recommence

le démon étranger qui possède sa mère
Pourtant cher Zorro, tu constateras quand même dans une scène précédente où ni l'un ni l'autre ne sont des vampires que sa mère lui dit, gentiment certes, mais lui dit quand même, que ce serait bien qu'il se trouve une gentille petite femme.
Donc inconsciemment, là, tu sais, aux fins fonds de ce qui est enfoui au plus profond de nous, ce qu'on appelle métaphoriquement le démon qui est en nous, la mère de William devait bien penser qu'il serait quand même temps pour lui de se caser et de la lâcher un peu, en quoi cette pensée l'empêche d'aimer son fils?
Est-ce que tous les parents dont les enfants adultes vivent encore chez eux ne souhaitent pas qu'ils se casent et fichent le camp? en dépit de l'amour qu'ils leur portent?
Quant aux poèmes, tu m'excuseras, mais ce pauvre William ne fait pas l'unanimité chez les dames, il m'étonnerait beaucoup que sa mère pense qu'il est doué, seulement elle l'aime, alors comme toute mère qui aime son enfant, elle l'écoute, et elle le trouve doué, dans son aveuglement de mère.
Le fait d'être un vampire libère en elle son besoin de faire du mal et lui retire son humanité, donc son attention maternelle, et donc de ressortir à William ce qu'elle pensait depuis toujours, mais au lieu de lui dire avec tact, elle lui dit froidement et méchamment.
Bien sûr que si, elle le pensait avant d'être un vampire, mais elle le pensait sans aucune méchanceté et sans aucune envie de le dire de peur de blesser son fils.
Toi et ton démon étranger