Damien a écrit :
Désolé, je classe 2012 et Nostradamus dans la même boîte que les ovnis, Dieu, le terrorisme et la grippe porcine... de l'affabulation visant à garder la population suffisamment soumise pour que rien ne change et que le pouvoir reste aux mains d'une minorité toute puissante.
Les ovnis ou la curiosité de ce qui pourrait exister en dehors de notre petite planète ?
Dieu ou la religion ou la théologie voire la philosophie ?
Je dirais que c'est plutôt sain de se poser des questions qui dépassent notre petite vie qui n'a pas grand intérêt et qui s'achèvera bientôt comme tu le soulignes.
Cela dit, je cherche la petite bête, les ovnis, Dieu, le terrorisme et la grippe porcine, ça a aussi peu de sens que quelques mots dans un vieux grimoire tant c'est généraliser...
Je suis pas contre une certaine recherche de soi, ou de l'extérieur moi, et je saurais pas dire catégoriquement que des domaines de pensée aussi vieux que l'humanité relèvent seulement de l'affabulation. Par contre l'instrumentalisation de ce besoin de "mystique" ou d'inconnu (et de l'information pour les deux derniers points) pour générer la peur et "contrôler", je les critique tout autant (car j'imagine que c'est dans ce sens plus ou moins que tu dis ça).
(/ et je me permets de dire que les projets visant à laminer le respect de la vie privée m'inquiètent beaucoup plus, personnelement, que les interprétations de Nostradamus et compagnie --> d'où un certain rôle aussi de ces 'affabulations' pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un contrôle relatif sur leur vie: l'espoir de quelque chose "d'au-dessus" (fin là je dérive beaucoup du sujet fin du monde) /)
Tout comme j'ai rien contre les films/bouquins/savons vendus quand ils sont bien écrits et qu'ils entraînent une réflexion propre ou un divertissement agréable. (Je crois bien même être extrêmement attiré par les oeuvres littéraires ayant pour thème "la religion" au sens large)
D'ailleurs, juste comme ça, je crois pas aux vampires et autres créatures de la nuit autrement que comme métaphore, j'ai pourtant beaucoup aimé Btvs...
Je pense qu'on a tous besoin d'apporter de la magie dans nos vie de tous les jours d'une façon ou d'une autre.
Je suppose que ce que tu critiques plus c'est de ne pas faire le distinguo, de ne pas le prendre pour ce que c'est en réalité, et pour le coup je suis plutôt d'accord.
Pour en revenir à la fin du monde : je ne suis pas capable de me représenter "le monde", je vois mal comment me représenter sa fin.
Pour en revenir à la fin de l'humanité : je ne vois pas bien ce que cela peut faire au "monde" précisément, puisque je ne peux pas me le représenter.
Comme tu le dis si bien, pour moi, la fin du monde se limite donc à la fin de ma conscience d'appartenir à cet espace, le monde.
Et j'irais jusqu'à dire qu'il ne peut pas en être autrement puisque le monde n'est que ce que je veux qu'il soit à partir des informations que j'en reçois: étant donné que je créé ce monde qui n'appartient qu'à moi, il n'y a que moi qui puisse en voir la fin, et pas forcément avec ma mort, mais avec n'importe quel chamboulement qui me fera reconsidérer ma vision. Pourquoi parler de fin du monde matérielle. Au final le seul drame serait qu'elle entraînerait la fin de tous les mondes créés par chacun (ou consciences).
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"Oh I tried to get away - run away, far away
But my shadow followed me - every place, kept my pace
Well I don't belong anyway
Well I missed my call - what a shame
"