Mya 
					
				



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 ) et de tournures tarabiscotées
 ) et de tournures tarabiscotées   
 
 
 
 





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 Je ne sais pas si tu en as écrit d'autres
 Je ne sais pas si tu en as écrit d'autres  ) et je les trouve tous très beaux et surtout, sincères. Tu ne cherches pas à cacher ce que tu ressents au détour de tes vers, au contraire, tu y trouve un moyen de t'exprimer qui est digne des plus grands poètes
 ) et je les trouve tous très beaux et surtout, sincères. Tu ne cherches pas à cacher ce que tu ressents au détour de tes vers, au contraire, tu y trouve un moyen de t'exprimer qui est digne des plus grands poètes  


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Libidineuse envie
Enivrant mes sommeils,
Concupiscence enfouie
Qui brusquement s'éveille :
Ta tête déposée
Sur un coussin de plumes,
Ce désir enchaîné
M'entraîne et me consume...
Tes courbes délicates
Coulent alors sous mes mains ;
Et quand l'amour éclate
De tes lèvres à tes seins
J'embrasserai ton corps ;
Et nos reins déhanchés
Transpirants sous l'effort
Se trouveront serrés.
Crie moi « encore, encore »
Jusqu'au levé du jour,
Lorsque mes membres morts
Sur les tiens se font lourds ;
Deux êtres enlacés
Qui souillent les draps blancs,
En poses enragées,
De sueur et de sang.
Renonce à la raison ;
Laisse sur toi souffler
Le doux vent des passions.
Et nos peaux dévoilées
Simples morceaux de chair,
Qui par trop de luxure
Réservent pour l'enfer
Leurs dernières brûlures...


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 J'attends les prochains
 J'attends les prochains  
Embrasements
Tourbillons inconnus qui habitent mon coeur,
Ils tournent et volent et brassent une douce chaleur,
Me bercent puis m'entraînent en de violents voyages,
Déterrer des joyaux au delà du rivage.
Je découvre, j'écoute, et contemple en planant,
Tant de lieux ignorés qui défièrent le temps ;
L'inaccessible Eden s'élevant aujourd'hui,
De sa magnificence éclabousse ma vie.
Ton corps ce soleil éclatant de lumière
Engloutit les ténèbres et terrasse la pierre
Qui se dressait jadis en murailles indomptables.
Je discerne à présent les contours esquissés,
D'un bonheur qui n'était que rêves inachevés,
Puisque dans ton regard je me sens désirable...



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Je serai incapable de faire une analyse aussi poussée qu'Agnès, mais en tant que simple lecteur qui n'y connait rien, je dirai juste

Honnêtement, c'est réaliste, passionnel, très joliment écrit, je suis unanimeBravo Splach!
 
 
 



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Je t'imagine dormir, nue au milieu des draps
Je donnerais ma vie pour être aupres de toi
La conquête de ton coeur ne connaitra de trève
Si je peux occuper, un instant de tes rêves.
Je gravirai l'Olympe pour combattre les dieux,
Tu auras des diamants, coeur d'un volcan de feu
Je construirai d'étoiles, un temple dans les cieux
Si je peux refleter, un instant dans tes yeux.
Ô mon coeur est souffrant, de ne point être aimé,
Ô mon corps se consumme, au centre d'un brasier
Mais je resisterai, au doux chant des sirènes
Si je peux espérer ta peau contre la mienne.
Mon âme torturée, souhaite la délivrance,
Tu es la seule capable d'arrêter mes souffrances
Je choisirai l'oubli, dans la nuit éternelle
Plutôt que la douleur, d'un refus perpétuel...
 
 
 
 
 )
 )
 les trois derniers vers :
 les trois derniers vers :
Le froid vient, me transperce et me mord, et me tue ;
On ne trouve de flamme, au milieu de la cendre
J'ai cherché mais j'avoue que je me suis perdu...
 
 
 tellement vrai...
 tellement vrai...
 Ta tendance à faire dans le mélancolique je trouve, c'est ça que j'aime bien
 Ta tendance à faire dans le mélancolique je trouve, c'est ça que j'aime bien  
 
 Joli en tout cas, et ton champ lexical de la mort est épatant!
 Joli en tout cas, et ton champ lexical de la mort est épatant!  
 



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Les volutes grisâtres, étouffantes, s'étirent,
S'épaississant si vite, on ne voit bientôt qu'elles ;
Et quand s'éteint l'objet du délice cruel,
La bouche desséchée crache un dernier soupir.
Sur la gorge souillée par les relents fétides,
Coule chaude et sucrée la liqueur éthylique,
Salutaire bourreau de ce destin tragique,
Dont l'illusion trépasse aux cris des verres vides...
Une invisible force entretient sa détresse
L'enfonçant un peu plus dans la crasse et l'horreur ;
A quoi bon la fierté, le courage et l'honneur?
Puisqu'elle n'a pas daigné entendre ses promesses.
Maintenant trop usé pour croire encore un jour,
Qu'il puisse retrouver ces souvenirs d'antan ;
Dans le cou de sa belle un parfum innocent
Guidant les frêles pas des premières amours.
Il ne peut oublier ce qu'il n'a pas su faire,
Vivre dans les regrets n'est pas vivre vraiment,
Trop longtemps il n'a fait que survivre au présent
Qui déjà le conduit, aux portes de l’enfer.
Mais puisqu’il faut pourrir, que ce soit sous la terre !
Dans ses mains le salut. Un œil souriant
Se reflète terni sur la lame d’argent
Dont le sang maculé voile une larme amère.

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