Arallu
Hop et un gros copy/paste de ce que j'ai posté sur un autre forum
Alors voilà il me semble qu'il n'y a pas de sujet sur ce film cultissime...
Description de la vie de junkie dans la basse classe sociale écossaise ce film est bien plus qu'une banale description d'heroinomanes puisqu'il transcrit (je trouve) à merveille la transition de l'enfance à l'age adulte...
Enfin c'est comme ça que je le vois... Choose life, ou la drogue mais qu'est ce que la drogue si ce n'est un refus de quitter son monde de rêve pour rejoindre le monde banal et quelque peu tristounet des "adultes" (stygmatisé par l'introduction) ?
Ensuite ce film est extremement bien tourné je trouve, avec des scènes très fortes comme le passage dans les toilettes où l'on voit bien la distorsion entre la réalité, froide, glauque, sale, et le monde imaginaire dans lequel nage le héros
La scène dans la boîte aussi où l'on voit bien les trois étapes de la vie avec les "winners" begbie et sick boy, les "losers" Tommy et Spud et l'"hybride"
Pendant que begbie et sick boy s'occupent d'assouvir leurs pulsions sexuelles, Tommy et Spud discutent entre eux de leurs amours respectives et plus particulierement de leurs tracas sur ce plan, de leur côté les principales intéréssées réagissent de la même manière, ce qui aboutit à une de mes scènes préférées (faut la voir smiiile.gif ) quand la "réunion" se fait, et là on retrouve un aspect de the wall(quand la fleur femelle après avoir bien attiré la fleur male, la happe sans autre forme de procès) , les deux femmes sont de leur coté, l'oeil réprobateur envers leur conjoint (style mante religieuse) tandis que ces deux là se tiennent en chien de faïence, visiblement effrayés (comme des enfants smiiile.gif ) et enfin on passe au héros, très "androgine" dans sa vestimentation, qui se jette sans grande conviction sur les jeunes femmes qui dansent avant de... je vais ptet pas raconter le film en fait mais la scène est extrement forte par la façon dont elle est tournée
Alors c'est en vrac, et c'est tres susceptible d'évoluer voire changer chepa.gif
Choisir la vie, choisir d'essayer de commenter des films à la con du haut de son inconscience...
L'histoire principale est à mon avis le passage de l'adolescence à l'age adulte.
Rendal quand il est sous influence de la drogue, rattache tout le monde à un état de drogué (mère valium, Beagbe se "drogue" aux gens), de toute manière, impossible d'échapper à une dépendance quelconque...
Le sevrage représente la prise de conscience de la repercussion de ses actes qui intervient à l'adolescence, tout acte à des conséquences qui peuvent facilement devenir tragiques.
Tommy qui dit "J'ai le droit de faire c'qu'y m'plait" de manière très enfantine, les jeunes adultes sont inconscients de la difficulté du monde qui les entoure...
La confrontation homme/femme dans la boîte est aussi un moment fort: l'incommunication de l'âge des passions, l'amour/haine déchirant et déchiré...
Le moment dans la boite est vraiment un moment fort: 2 écoles s'y confrontent: les adultes Sick boy et Begbie qui vont sans difficulté vers le sexe opposé, les enfants Spud et Tommy qui parlent "entre garçons" de leurs infortunes sexuelles, et l'adolescent androgyne, un "branleur" qui s'éveille au sexe (l'effet anihilant le désir de l'héroine---> au final comme si le désir n'avait pas été présent auparavant, entrée dans la vie adulte) .
La scène des toilettes représente bien la seule préoccupation du drogué/parallèle avec le monde de l'enfance où l'imaginaire se déchaine pour faire d'un acte banal voire franchement peu ragoutant une histoire fantastique, la seule préoccupation de l'addict est de "se fournir" et sa vie tourne autour de ça... Le set de couleur bleue, l'eau, la musique calme et entrainant au reve traduisent bien la serenité retrouvée de celui qui vient de retrouver "sa dose". A noter le "reve" de vastes chiottes parfaitement entretenues... malgré sa vie de junkie, des rêves biens communs de faste// usage de drogue pour oublier sa misère?-refus de se battre pour réaliser ses envies ?
Episode des draps: insistance de la mère à vouloir controler son environnement, ce sont ses draps et sans chercher à comprendre, elle va "remuer la merde" plutôt que de laisser ses raisons à Spud de vouloir absolument laver les draps... morale chacun ses problemes
Le "dernier" fix avant le sevrage: mort definitive de l'enfance, la chanson est particulierement bien choisie: I wish I was someone else, someone good... prise de conscience de la fin d'un rêve, personne n'est bon, grandir c'est aussi devenir plus dur avec soi et les autres...
You just keep me hanging on... la prise de drogue permet juste de tenir dans son monde fantasmagorique, de ne pas prendre en compte les repercussions de ses actes, de ne pas grandir...
La mort du bébé, quelque chose se casse: l'innocence tombe, ils sont tous responsables et même coupables, mort de l'enfance, il n'est plus possible pour eux de continuer comme si de rien n'était, il n'est plus possible que de continuer dans le plongeon vers le jour où tout merdera pour de bon...
Apparition de l'egoisme qui est aussi une cassure avec l'innocence du début, ou l'on voit une vraie complicité entre les acteurs, là Rendal se prépare son fix à lui en premier, cela va sans dire... Chacun se replie sur lui-même...
Première réplique: I choose not to choose life : à mon avis on peut y voir plusieurs niveaux de lecture, déjà impliqué le parallèle entre l'héroine et la mort, si je ne choisis pas la vie alors je choisis la mort... Je décide de ne pas choisir la vie//je décide de ne pas choisir "ma" vie, l'héroine décide pour moi, la liberté entraine plus de responsabilités que de libertés à proprement parler aussi elle est refusée au profit d'un "maitre à penser".
On sent un certain dédain envers "la vie" , de bien petits centres d'interet, une petite routine trop écrasante pour un esprit à soif de sensations fortes.
On voit quand il va chercher la derniere dose qu'il aime ce monde, ce petit jeu de "rôle" avec the motherhead, on sent cela dit au bout d'un moment que le besoin est plus
fort que le jeu quand il le rompt en refusant les amuse gueules... ptet encore la prise d'héroine comme paliatif à la sexualité, ptet une critique de l'éducation sexuelle par la drogue...
Enfin voilà c'est bien incomplet et bien en vrac
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Alors voilà il me semble qu'il n'y a pas de sujet sur ce film cultissime...
Description de la vie de junkie dans la basse classe sociale écossaise ce film est bien plus qu'une banale description d'heroinomanes puisqu'il transcrit (je trouve) à merveille la transition de l'enfance à l'age adulte...
Enfin c'est comme ça que je le vois... Choose life, ou la drogue mais qu'est ce que la drogue si ce n'est un refus de quitter son monde de rêve pour rejoindre le monde banal et quelque peu tristounet des "adultes" (stygmatisé par l'introduction) ?
Ensuite ce film est extremement bien tourné je trouve, avec des scènes très fortes comme le passage dans les toilettes où l'on voit bien la distorsion entre la réalité, froide, glauque, sale, et le monde imaginaire dans lequel nage le héros
La scène dans la boîte aussi où l'on voit bien les trois étapes de la vie avec les "winners" begbie et sick boy, les "losers" Tommy et Spud et l'"hybride"
Pendant que begbie et sick boy s'occupent d'assouvir leurs pulsions sexuelles, Tommy et Spud discutent entre eux de leurs amours respectives et plus particulierement de leurs tracas sur ce plan, de leur côté les principales intéréssées réagissent de la même manière, ce qui aboutit à une de mes scènes préférées (faut la voir smiiile.gif ) quand la "réunion" se fait, et là on retrouve un aspect de the wall(quand la fleur femelle après avoir bien attiré la fleur male, la happe sans autre forme de procès) , les deux femmes sont de leur coté, l'oeil réprobateur envers leur conjoint (style mante religieuse) tandis que ces deux là se tiennent en chien de faïence, visiblement effrayés (comme des enfants smiiile.gif ) et enfin on passe au héros, très "androgine" dans sa vestimentation, qui se jette sans grande conviction sur les jeunes femmes qui dansent avant de... je vais ptet pas raconter le film en fait mais la scène est extrement forte par la façon dont elle est tournée
Alors c'est en vrac, et c'est tres susceptible d'évoluer voire changer chepa.gif
Choisir la vie, choisir d'essayer de commenter des films à la con du haut de son inconscience...
L'histoire principale est à mon avis le passage de l'adolescence à l'age adulte.
Rendal quand il est sous influence de la drogue, rattache tout le monde à un état de drogué (mère valium, Beagbe se "drogue" aux gens), de toute manière, impossible d'échapper à une dépendance quelconque...
Le sevrage représente la prise de conscience de la repercussion de ses actes qui intervient à l'adolescence, tout acte à des conséquences qui peuvent facilement devenir tragiques.
Tommy qui dit "J'ai le droit de faire c'qu'y m'plait" de manière très enfantine, les jeunes adultes sont inconscients de la difficulté du monde qui les entoure...
La confrontation homme/femme dans la boîte est aussi un moment fort: l'incommunication de l'âge des passions, l'amour/haine déchirant et déchiré...
Le moment dans la boite est vraiment un moment fort: 2 écoles s'y confrontent: les adultes Sick boy et Begbie qui vont sans difficulté vers le sexe opposé, les enfants Spud et Tommy qui parlent "entre garçons" de leurs infortunes sexuelles, et l'adolescent androgyne, un "branleur" qui s'éveille au sexe (l'effet anihilant le désir de l'héroine---> au final comme si le désir n'avait pas été présent auparavant, entrée dans la vie adulte) .
La scène des toilettes représente bien la seule préoccupation du drogué/parallèle avec le monde de l'enfance où l'imaginaire se déchaine pour faire d'un acte banal voire franchement peu ragoutant une histoire fantastique, la seule préoccupation de l'addict est de "se fournir" et sa vie tourne autour de ça... Le set de couleur bleue, l'eau, la musique calme et entrainant au reve traduisent bien la serenité retrouvée de celui qui vient de retrouver "sa dose". A noter le "reve" de vastes chiottes parfaitement entretenues... malgré sa vie de junkie, des rêves biens communs de faste// usage de drogue pour oublier sa misère?-refus de se battre pour réaliser ses envies ?
Episode des draps: insistance de la mère à vouloir controler son environnement, ce sont ses draps et sans chercher à comprendre, elle va "remuer la merde" plutôt que de laisser ses raisons à Spud de vouloir absolument laver les draps... morale chacun ses problemes
Le "dernier" fix avant le sevrage: mort definitive de l'enfance, la chanson est particulierement bien choisie: I wish I was someone else, someone good... prise de conscience de la fin d'un rêve, personne n'est bon, grandir c'est aussi devenir plus dur avec soi et les autres...
You just keep me hanging on... la prise de drogue permet juste de tenir dans son monde fantasmagorique, de ne pas prendre en compte les repercussions de ses actes, de ne pas grandir...
La mort du bébé, quelque chose se casse: l'innocence tombe, ils sont tous responsables et même coupables, mort de l'enfance, il n'est plus possible pour eux de continuer comme si de rien n'était, il n'est plus possible que de continuer dans le plongeon vers le jour où tout merdera pour de bon...
Apparition de l'egoisme qui est aussi une cassure avec l'innocence du début, ou l'on voit une vraie complicité entre les acteurs, là Rendal se prépare son fix à lui en premier, cela va sans dire... Chacun se replie sur lui-même...
Première réplique: I choose not to choose life : à mon avis on peut y voir plusieurs niveaux de lecture, déjà impliqué le parallèle entre l'héroine et la mort, si je ne choisis pas la vie alors je choisis la mort... Je décide de ne pas choisir la vie//je décide de ne pas choisir "ma" vie, l'héroine décide pour moi, la liberté entraine plus de responsabilités que de libertés à proprement parler aussi elle est refusée au profit d'un "maitre à penser".
On sent un certain dédain envers "la vie" , de bien petits centres d'interet, une petite routine trop écrasante pour un esprit à soif de sensations fortes.
On voit quand il va chercher la derniere dose qu'il aime ce monde, ce petit jeu de "rôle" avec the motherhead, on sent cela dit au bout d'un moment que le besoin est plus
fort que le jeu quand il le rompt en refusant les amuse gueules... ptet encore la prise d'héroine comme paliatif à la sexualité, ptet une critique de l'éducation sexuelle par la drogue...
Enfin voilà c'est bien incomplet et bien en vrac
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