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Jour messieurs dames

Alors vala, j'ai une nouvelle question à vous soumettre

D'après vous est ce qu'être heureux, c'est quelque chose de continu ou de discontinu ?

Est ce qu'en fait, quand vous êtes heureux, vous êtes heureux quand vous vous sentez heureux par intermitence ou sur une longue période, quand vous sentez que les soucis qui vous arrivent affectent moins votre état ?

'fin bref, comment vous définiriez être heureux ?
Question subsidiaire : pensez-vous que vous, vous ne pouvez pas être heureux tant que vous n'aimez pas quelqu'un/n'avez pas un copain/une copine ?
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Hum
Je suis heureux par période quand tout suit ou que quelque chose de vraiment super surpasse les trucs chiants, je sais pas si c'est clair
Mais définir "être heureux", ça reste un peu illusoire, je sais pas si on peut vraiment dire un jour "je suis heureux"...

Pour la question subsidiaire, je pense que ça n'a rien à voir. Etre amoureux ne nous rend pas spécialement heureux, y'a toujours pleins de trucs à côté, c'est un ensemble. Par contre, ne pas être amoureux, je pense que ça joue sur le bonheur de quelqu'un...

Je suis sûr de pas avoir été clair, ça m'apprendra à passer dans DG
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Moi, il m'en faut peu pour être heureuse

Bonne question.. j'ai l'impression d'être tout le temps heureuse d'façon, il faudrait vraiment un gros, mais gros souci ou problème pour je sois malheureuse. D'ailleurs je me rappelle pas avoir été malheureuse dans ma vie , triste oui, mais malheureuse nope. Donc pour moi c'est plutôt sur une longue période pour répondre à la question

C'est prendre la vie comme elle vient, sans se prendre la tête. Rester positif quoi. Par exemple même si j'ai un souci, je me dis que ça ira mieux bientôt , parce que se poser mille questions sur sa vie et finir au fond du trou, non merci

Au grand jamais non ! Je serais malheureuse si je pensais que je serais heureuse seulement si j'avais un copain (quelle phrase )
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J'aime bien ce qu'a dit Mary, alors je vais juste plussoyer avec elle
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Perso, je suis heureuse parce que j'ai un boulot que j'aime, je suis amoureuse et tout va plutôt bien dans ma vie...

Quand ça allait moins bien, je n'étais pas forcément malheureuse, mais j'étais moins heureuse, c'est indéniable. J'ai eu un gros passage à vide dans ma vie il y a 2 ans/2 and et demi mais voilà quoi

Je relativise beaucoup plus maintenant, ça doit être la maturité
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Dis-elle avec sa sign Garfield
(Pooky en passant )
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C'est quoi quelqu'un de discontinu ?
Moi je pense que l'étape heureux se raccroche au mot bonheur, soit quelquechose d'éphémère mais déjà à la base on est pas d'accord sur les termes, donc pour moi c'est quelquechose de fugace...

Quand je suis heureux j'y pense pas, et après j'y pense plus donc c'est difficile à définir mais je dirai que pour moi quand les choses affectent moins ton état de manière continu c'est plus une douce extinction que de l'heurosité (oui je suis bien... )

Pour moi être heureux c'est un regard, une note, un moment, enfin un tit quelquechose, qui peut arriver souvent et qui se partage...

Ben donc du coup, je pense qu'on peut très bien être heureux sans personne de particulier, se sentir "complet", c'est une autre question...
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de ?
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Comment répondre à ça.... discontinue, càd des périodes ça va... des périodes ça va pas ? Si c'est ça que tu entends par "discontinu", alors ok: être heureux est pour moi quelque chose de discontinu.


pô trop compris là, désolée. Je pense que quand on a des soucis, on ne peut pas dire que l'on est heureux. Mais bon, ça ne veut pas dire le contraire non plus:"être malheureux". Il faut atteindre des extrémités dans les deux cas pour que je puisse dire que je suis heureuse ou malheureuse.


Il faut voir la chose de manière globale. J'ai une vie heureuse dans l'ensemble, même si tout n'est pas rose dans ce que je vis. Je ne peux pas dire le contraire. Je serai totalement heureuse si tout roulait, en particulier une chose , mais n'empêche que ça va... je n'ai pas trop à me plaindre.


"Aimer" pas dans le sens forcément amoureux. Attention, ce n'est pas la bonne soeur puissance 1000 qui parle , mais je pense qu'avoir quelqu'un à aimer profondément, et surtout sincèrement (conjoint, enfants, amis), et être aimé de la même manière, c'est le fondement véritable du bonheur. On ne peut pas vivre heureux sans amour. Amen.
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Je vais commencer par la question subsidiaire, les autres ont verra après...

J'ai eu des périodes de célibat très heureuses, je serais donc tentée de te répondre non pour le côté copain-copine. Par contre, vivre sans amour du tout, ça ne serait pas évident pour moi. Aimer, c'est pas seulement être amoureux comme dit Nell.

C'est beau ce que tu dis là.
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Hum... effectivement, après relecture, je me suis aperçue que mes questions étaient pô claires du tout

Mettons que moi, je vois quelqu'un d'heureux comme ça :
Canguilhem disait que être en bonne santé, c'était être capable de tomber malade et de s'en remettre. Ben de même pour être heureux, ce serait être capable d'être triste et de s'en remettre.

Alors adhérez-vous à cette vision ou trouvez-vous que ce serait plus du genre :
Être heureux comme un instantané, se sentir bien à un moment M.

Ce qui sous entend la question : est ce que quelqu'un qui se croit heureux est-il forcément heureux ?

Okay je suis pas plus claire
J'ai du mal à cerner la pensée adverse et la pensée adverse ne m'aide pô
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Quelqu'un ne peut pas se croire heureux comme je te l'ai déjà expliqué, il peut vouloir le faire croire, mais la vie n'est que la perception qu'on en a...
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Saleté

Bon alors mettons qu'il y a différents degrés de croire Argh... Si jamais t'arrives suffisament à te le faire croire à toi même, quand tu te demanderas "suis-je heureux", tu pourrais parfaitement te répondre oui... pis si tu cherches vraiment à le savoir... tu comprendras que non
Pis c'est pô parce que t'écris de belles phrases qu'elles sont forcément vrais
Parce que si tu prends un exemple : le gamin de 2 ans qui est convaincu que le monde tourne autour de lui même... ben il a tort nan
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Non il a raison, le monde tourne autour de lui... tant qu'il n'a pas conscience du contraire... pas forcément qu'à deux ans d'ailleurs...
Donc quelqu'un qui se convainc d'être heureux pour toi peut se dire la même chose... au final déjà si ta conscience te porte à t'estimer heureux, c'est qu'en définitive tu l'es... mais comme ce n'est que temporel...
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Alors pour moi etre heureux ce sont des moments. Tres rares Tellement rares que parfois on se demande si on finira par etre heureux un jour.

Et puis ils arrivent, inattendus, des moments, des instants ou l'on se sent aimé, ou nos désirs sont réalisés, ou l'on ne peut meme pas penser qu'on pourra etre plus heureux un jour, ou la joie est le seul sentiment a nous parcourir

Ce sont pour ces instants magiques que je vis Et oui, pour moi ca veut dire avoir quelqu'un. Je veux dire qu'avoir quelqu'un est une condition qui m'est indispensable, mais elle n'est pas la seule. Ce n'est pas parce qu'on a quelqu'un qu'on est heureux, ca se saurait

Donc pour résumer, etre heureux, c'est a mon avis un état rare que nous recherchons en permanence, une sorte de but inavoué qui nous tient en vie
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Ouais, tout dépend aussi du degré de positivisme de chacun et de la conception du bonheur
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Je parle pour moi
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Je vais donner mon avis meme si je prefere commencer par plussoyer Rowan : ca depend du degré de positivité et de la conception de bonheur

Moi on me traite de pessimiste mais je suis tout simplement realiste
Le veritable bonheur qu'est l'Hedonisme, ce bonheur absolu pour moi n'existe pas.....la vie n'est pas faite pour vivre heureux.....je me base peut etre sur ma vie mais je pense qu'on ne peut pas etre heureux car la vie est faite de façon a ce que l'on subisse forcement des malheurs....
Le seul "bonheur" qui existe sont des fragments de moments joyeux qui en un tout pourraient s'appeler le bonheur dans sa vie....
M'enfin c'est mon mode de pensée idiot pour beaucoup d emonde mais je ne pourrais changer d'avis car je subis cette vie
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Peut-être que être heureux, c'est être content de vivre, être content d'être en vie. C'est se réveiller le matin, se dire qu'on vit, et sourire. Etre ouvert à ce que la vie va nous apporter le moment suivant, et lui faire confiance.
C'est un concept difficile, vu que tout le monde court après le bonheur, si la définition était claire cette quête serait plus évidente!
C'est un sentiment discontinu/intermittent ou continu sur une longue période, suivant les circonstances et les personnes.
Je pense que pour la plupart des personnes l'amour est une composante essentielle du sentiment de bonheur.

pas un but inavoué, un but affirmé haut et fort. le bonheur est la finalité de l'Homme. c'est donc à la fois un objectif que l'on cherche perpétuellement à atteindre, et un état de plénitude sans comparaison.

généralement, on associe au concept de bonheur le plein assouvissement de ses envies : une famille, un travail épanouissant, des loisirs, etc. mais c'est une image qui a largement dérivé au fil du temps, et la conception humaine du bonheur du XXIe siècle n'est plus même que celle du Xe siècle, ou que celle de la Grèce Antique. Epicure, il me semble, définit 3 catégories de besoins : 1/ les besoins naturels et nécessaires, que l'on pourrait appeler "vitaux" (boire, manger, se reproduire), 2/ les besoins naturels et non nécessaires (communiquer, échanger, etc), et 3/ les besoins non-naturels et non-nécessaires (accumuler des biens, de l'argent, etc), que l'on peut appeler des "envies". et il s'avère que le bonheur n'est pas le même suivant que pour l'atteindre il faille combler un des ces 3 types de besoins.

aujourd'hui, c'est le 3e qu'il faut généralement combler, dans nos sociétés de consommation, mais on peut tout à fait être heureux en ne comblant que des besoins naturels, nécessaires ou pas. c'est d'ailleurs la voie que choisissent par exemple les moines bouddhistes ou les ermites (bien rares de nos jours ).

pour répondre de manière un peu plus personnelle à la question, je considère qu'être heureux, c'est un état qui peut être durable, et que nous devons nous donner les moyens de préserver. la quête du bonheur responsabilise chacun, qui définit sa conception du bonheur et se donne les moyen d'y parvenir. j'ai ainsi répondu à la question subsidiaire pour conclure, on ne peut pas (se contenter de) se croire heureux, on sait qu'on l'est, ou qu'on ne l'est pas, au regard de la conception qu'on s'est donnée.

PS : dans le même sens, on en déduit que si certains sont malheureux, c'est très probablement parce qu'ils ne se donnent pas leur propre conception du bonheur, mais qu'on la leur impose. c'est particulièrement vrai dans nos sociétés actuelles de consommation à outrance, où celui qui ne peut pas s'acheter la même chose que son voisin se trouve malheureux, car il n'a pas atteint cette plénitude que le consumérisme a dictée. que ceux qui sont dans cette situation redéfinissent leur conception du bonheur, et davantage seront heureux... facile à dire !
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