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les poèmes de florence

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florence_yvonne Sexe : Féminin
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MessagePosté le : 17 Juil 2007 09:41
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La solitude à deux (l'indiférence)

La solitude à deux, est la pire de toute,
Je me sens invisible et je n’existe plus,
Je me plie, je me tasse et aussi je me voûte,
Je crie, je pleure en vain, en quoi t’ai-je déplu ?

Tu m’entends, mais tu ne m’écoutes pas,
Je ferais aussi bien de parler à tes fesses,
Tu me vois, mais tu ne me regardes pas,
J'ai envie de tuer, c'est laid, je le confesse.

Tu prends toute la place, tu occupes le lit,
Je ferais aussi bien d’aller dormir par terre,
Je te dis bonne nuit, tu es déjà assoupi,
Je m’enroule dans les draps, je dors en cimetière.

Une fois déjà, tu es parti sans moi,
Tu m’avais oublié, sur l’aire d’autoroute,
Les gendarmes m’ont dit, en toute bonne foi,
Que l’on trouve de tout, sur les bords de la route.


Un trop long veuvage (la lassitude)

Il est long le chemin et je suis fatiguée,
Je voudrais tant pouvoir revenir en arrière,
Mais il faut avancer, on ne peut reculer,
Même si cette journée devenait la dernière.

Je ne sais où je vais, je ne sais d’où je viens,
J’ai l’impression d’avoir marché toute ma vie,
Je ne t’ai pas trouvé et je n’attends plus rien,
Je n’ai plus de courage et je n’ai plus d’envie.

Je vais bientôt m’asseoir sur le bord de la route,
Un instant m’arrêter et ne plus repartir,
Et ne plus ressentir, ni la peur, ni le doute,
Je n’ai plus de passé, je n’ai pas d’avenir.

Si seulement je savais où je dois te chercher,
Nous pourrions maintenant, être enfin ensemble,
Si au moins, tu n’étais pas parti le premier
La vie sépare plus que ce qu’elle rassemble

A mon fils (l'amour filial)

C’est avec mes yeux que tu regardes le monde,
Et dans ton visage, je retrouve le mien,
Mais je n’ai pas peur que l’on nous confonde,
Car tu es mon fils et ça, tu le sais bien.

J’aime tant l’idée que tu me ressembles,
Que nous soyons semblables, comme deux gouttes d’eau,
Comme deux destins qui avancent ensemble,
Tu es tout comme moi, sauf que tu es plus beau.

Tu m’es tout, mon amour, mon espoir, ma fierté,
Mon rêve, ma vie, ma douce abnégation
Et la plus belle part de mon humanité.
Mon chef d’œuvre, ma gloire, ma plus belle création.

J'ai eu peur (l'amour)

De toi, de moi, de nous, de tout,
J’ai eu peur.
De la vie, de l’amour, de la mort, surtout,
J’ai eu peur.

De partir, de mentir, de souffrir,
J’ai eu peur.
De m’aigrir, sans désir, sans plaisir,
J’ai eu peur.

De la haine, qui sans trêve se déchaîne,
J’ai eu peur.
Du mépris, de la guerre, inhumaine,
J’ai eu peur.

D’attendre, sans espoir, ni mirage,
J’ai eu peur.
De savoir ton image, sans visage,
J’ai eu peur.

Mais ton bonheur, en douceur,
Mon cœur.
Ta chaleur, ta candeur, ta ferveur,
Ont tué ma peur.

Rendez-vous (la rupture)

Si jamais, à l'occasion

Tu retrouvais notre passion

Dans un tiroir abandonné

Surtout ne soit pas étonné

Qu'elle ne soit plus à notre taille

Car depuis nos épousailles

Notre amour a bien maigri

Il s'est même rabougris

Il a perdu son mordant

N'est même plus contendant

Alors laisse le de coté

On a assez radoté

Faut passer à autre chose

C'est la raison qui nous l'impose

Il ne faut pas nous en vouloir

Rendez-vous au bout du couloir


La mort est mon domaine (la haine)

Toi, connais-tu la haine ?

Ce sentiment qui enchaîne

Pure invention humaine

Et le croquemitaine

Une légende urbaine

Je suis la mauvaise graine

La méchante marraine

A l'amitié malsaine

Celle qui vous entraîne

Dans une vaste plaine

Quand la vie se déchaîne

Comme un fête foraine

Une vieille rengaine

Une douleur soudaine

Vers une fin certaine

La mort est mon domaine


Allez, passez, y a rien à voir. (la jalousie)

Elle a caché dans son boudoir

Tout au fond d'un grand couloir

Dans un tout petit tiroir

Dissimulé sous son miroir

Toute une pile de mouchoirs

Pour essuyer son désespoir

Comme un enfant fait son devoir

Quand il lui a dit, au revoir

Il ne faut pas lui en vouloir

Car il aurait du le savoir

On ne rompt pas quand vient le soir

Avec la fille au hachoir

Aussi aiguisé qu'un rasoir

Son lit est un grand abattoir

Ou le sang se cache dans le noir

Allez, passez, y a rien à voir.


C’est moi, qui rie à qui mieux mieux. (la mort)

A vous, qui visitez ma tombe,
Je ne veux pas que l’on m’oublie.

Libérez la blanche colombe,
Elle ignore que je suis partie.

Libérez moi de cette cage,
Je veux voir le soleil levant.

Ecrivez mon nom sur des pages,
Que vous jetterez au vent.

Chantez, dansez, soyez heureux.
Lorsque vous penserez à moi,

Ne soyez même pas sérieux.
N’ayez surtout pas de l’émoi,

Car j’ai passé ma vie à rire,
N’ais pas pris la vie au sérieux.

Je voudrais tant vous voir sourire,
Je vous regarde, depuis les cieux.

Assise sur un doux nuage,
Confortable et si moelleux.

N’ayez plus peur de l’orage,
C’est moi, qui rie à qui mieux mieux.


Un enfant sur le manège (l'inceste)

Je regarde par la fenêtre
Le navire dans le ciel
Il reviendra peut-être
Sur un rayon couleur de miel.

Le chien dans le jardin
La route est si droite
Ton souffle dans ma main
Ma colère est étroite.

Une plume sur le coussin
L'innocence qui s'envole
Et dans les draps de satin
L'espoir que tu me voles

Une grappe de raisin
Le bruit de pas dans la neige
Je repartirais demain
Un enfant sur le manège
_________________
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