tom56 a écrit :Nell a écrit :
ps: @ tom
J'aime beaucoup tes posts, ton raisonnement, ta façon de les argumenter.
Bon j'ai pas le temps de tout bien lire car je vais aller au lycée là mais je retiens ca
Est ce vraiment sincere ce que tu dis ? Parce que perso je trouve que j'ai vraiment du mal a m'exprimer
meme si j'ai mes idées a moi( fausses ou pas j'en sais rien) c'est pas facile de me faire comprendre
Oui, c'est sincère.
Je ne vois pas pourquoi je te dirai ça si ce ne l'était pas....
Tu sais... ce n'est pas parce que tu exprimes plein d'idées, que certaines s'entremêlent, que tu fais des fautes d'orthographe à toutes les lignes...
et surtout ce n'est pas parce que tu as des idées contraires aux miennes que je ne peux pas apprécier tes posts.....
Ce doute à propos de mon petit message est limite vexant... dommage de te compliquer les pensées comme ça...
Le dialogue et la courtoisie entre forumeurs pas du même avis, moi j'y crois.
@ Meryl
Je ne peux pas être pas d'accord avec ce que tu dis (suicide/maladie/dépression de longue date etc.), car si tu relis bien mes posts, ces idées y sont assez sous-jacentes, voire carrément, je les dis très explicitement.
Je n'ai jamais sous-entendu non plus qu'on pouvait se réveiller un matin, comme ça avec une envie soudaine de passer à l'acte. C'est un peu simpliste, on est bien d'accord.
Quant à l'essence de ton post...
C'est très logique de comparer une maladie à une autre maladie...
sauf que les processus déclenchants des maladies sont généralement différentes il me semble... et là ils me paraissent absolument incomparables.
Dans le cancer, il y a une sorte de fatalité et de fatalisme que bien heureusement on essaie de combattre, et que de plus en plus aujourd'hui, on arrive à vaincre ou, à défaut, à contourner.
Une petite aparté...
Il y a plusieurs causes au suicide, on le sait. J'ai matté Wikipédia hier: sujet "le suicide" j'ai appris beaucoup de choses. Je vous conseille.
Fin de l'aparté
Le type de suicide dont nous causons sur ce topic est celui issu d'une longue dépression, on est bien d'accord.
Mais les gens dépressifs ne se tuent pas tous, et surtout ne veulent pas tous se tuer (je parle en connaissance de cause... et ce n'est pas une phrase dite à la légère).
Donc, l'issue de cette maladie-là n'est pas forcément la mort, il me semble. Les dépressions n'aboutissent pas forcément à ça.
Si elles n'aboutissent pas forcément à ça, c'est que certaines personnes ont une telle force de vie que j'assimilerais à un respect de la vie physique (d'autres, je le vois venir, vont dire qu'elles ont aussi tout simplement peur de la mort...
), que l'issue de leur dépression aboutira à un pétage de plomb général, un bazzardage en règle de toute la vie qu'elles s'étaient construites auparavant pour un changement radicale, et une décision de se barrer ailleurs.
On va me dire que ces personnes étaient mentalement moins atteintes que ceux qui choisissent le suicide... je veux bien le croire (je n'ai pas fait d'étude de psychiatrie), mais je persiste à croire que non, y'a juste à la base des différences de conceptions de la vie physique.
Pour revenir aux raisons qui m'ont fait écrire ce sujet ("les gens qui considèrent que la vie physique est un élément parmi d'autres dont ils peuvent disposer... puisqu'elle leur appartient"), je l'ai écrit parce que cette façon de voir la vie me fait mettre dans le même sac tout un tas de personnes.
Tout est une question de dosage dans l'interractions avec les gens après. Un mec qui se supprime devrait moins me faire me révolter qu'un mec qui commet un homicide. C'est vrai, ça me touche moins... mais bon, je ne cautionne pas non plus.
En gros, un mec qui bute des gens, un mec qui se bute, un mec qui fait buter des gens (militaire, terroriste, juge...), un mec qui est à deux doigts de se buter tout le temps à force de jouer au con... tout ça, je le mets dans le même panier.
Y'a un truc qui a déraillé un jour, dans le ciboulot de ces gens-là pour qu'ils arrivent à penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent de la vie physique...
Je ne veux pas accepter cette idée car je ne veux pas devenir cynique-fataliste...
Le militaire qui se fait sauter la caboche parce qu'il a été dégradé, l'ado très très dépressif qui ne voit que cette solution parce qu'il pense ne pas avoir d'avenir dans ce monde, que tout n'est que merde et que sa propre vie est inutile, les gens subissant trop la pression de leur famille, de leur travail... ils ne sont pas humains tous ces gens. Il y a un dérèglement quelque part. La Nature ne nous a pas programmé pour ça, mais pour le contraire, il me semble: chercher à survivre.
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