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Mamie, proche de la mort, est dans son lit. Papy est à ses côtés.



Mamie lui demande : "Va dans le grenier, au fond à gauche, tu ouvreras une
boîte".

Papy monte au grenier et y découvre, sous la paille, une petite boîte dans
laquelle il y a 3 oeufs et 150 000 euros !

Il retourne auprès de Mamie sur son lit de mort et lui demande :
"C'est quoi ces 3 oeufs ?"

Mamie lui répond : "Chaque fois que je n'avais pas d'orgasme
avec toi, pendant ces 50 ans d'amour, je mettais un oeuf dans cette boîte".

Papy, très fier de n'y trouver que 3 oeufs en 50 ans d'amour, demande alors
: " Et les 150 000 euros ? "

Mamie lui répond : "Chaque fois que j'avais une douzaine d'oeufs, j'allais
les vendre au marché ...

C’est un groupe de six hommes qui sont sur un banc, dans un jardin public. Il y a un zoophile, un sadique, un tueur en série, un nécrophile, un pyromane et un sado-masochiste. Le premier, le zoophile dit aux autres : « Hey, les gars, et si on prenait un petit chat pour s’amuser avec lui ? ». Le sadique enchaîne : « Oh, oui ! Et on pourrait le torturer un peu ! ». Le tueur en série s’enthousiasme à cette idée : « Génial, on prend un petit chat, on le torture et on le tue ! ». C’est au tour du nécrophile de faire sa proposition : « D’accord, on prend un petit chat, on le torture, on le tue, et on baise son cadavre ! ». Vient alors le pyromane : « Pourquoi pas ? Mais si on prend le petit chat, qu’on le torture, qu’on le tue, qu’on viole sa dépouille, alors on finit par lui mettre le feu ! ». Le dernier, le sado-masochiste regarde alors tous les autres et fait : « Miaou… ».

Ca y est, le mal a prit possession de moi.
On pense que ça arrive qu’aux autres. Non, en fait on pense à rien. On occulte le fait que ces choses là puissent se passer, au jour d’aujourd’hui, au sein de notre communauté.
On sait vaguement que c’est possible : on en a entendu parler, on connaît des amis d’amis d’amis à qui il est arrivé cette chose que je n’ose nommer.
D’abord c’est la frustration : on cherche, on cherche, on veut pas s’y résigner. On scrute le paysage, le sol, les paumes, à la recherche d’une solution. On soulève des pierres, on souille des édifices. On s’interroge, on se roule dans la poussière de sa chambre à la recherche d’une réponse. On hurle son désarroi à la terre entière, on défonce les fenêtres et les barrières, on explose, on court sans réel but, sur les chemins de la déception.
Ensuite la remise en question : je suis qui, moi ? Si je pense et que je suis, et que je ne pense à rien, je ne suis plus personne ? Mais si je pense que je ne pense à rien, alors je pense que je pense que je ne suis rien alors qu’en fait la preuve flagrante que je suis, est sous mon nez ? Qu’ais-je fais pour mériter ça ? Pourquoi moi ? Pourquoi c’est sur moi que ça devait tomber ? Des milliards de gens sur cette planète, d’hommes, de femmes, de chinois, prédisposés à ce que ça leur arrive. Et pourquoi moi ?
Après ça a été la chute, les abîmes… je touchais le fond. Et là on se rend bien compte que la chenille se fera bouffer par le moineau avant d’être devenu un papillon, que le chien ne deviendra jamais ami avec le renard, qu’on fera jamais de film sur moi, ma vie, mon œuvre.
L’alcool devient mon meilleur ami, j’y noie mon chagrin, un chagrin qui a bien assez tôt acheté une bouée. Un chagrin qui me pousse à me renfermer progressivement sur moi-même… un chagrin comme on en voit rarement… Et tout ça à cause de cette petite chose sans âme.
Parce que cette chose… cette… chose… me fait réaliser que toute ma vie n’a été qu’une illusion. Les rares réussites que j’ai accompli n’étaient qu’un contrepoids à cette abomination. Mais la balance est déréglée, la déception a prit le pas sur le reste…
Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs… Pourquoi je ris… Pourquoi je pleure…
Putain, c’est relou de perdre une lentille…

Monsieur et Madame Chikode ont un fils, coment s'appelle t-il?

David

Elle est de moi, c'est un aperçu de mon humour