Samael
Invité
BRUXELLES Gustaaf Joos avait créé la surprise, fin octobre, en étant élevé au rang de cardinal par le pape Jean-Paul II. Mais il a carrément détonné - et le terme frise l'euphémisme - cette semaine, en accordant une sulfureuse interview à l'hebdomadaire flamand P-Magazine, dont il a confirmé les propos en les amplifiant encore dans les colonnes du Nieuwsblad, même s'il semble les infirmer (lire en page 3).
A 80 ans, l'ex-chanoine originaire de Saint-Nicolas démontre qu'il n'a rien perdu de sa verve. On ne se risquera pas à en dire autant de son bon goût, de sa pertinence ou de sa capacité de discernement.
La démocratie, les préservatifs, les homosexuels, les membres de la classe politique et les grands écrivains en prennent pour leur grade. Bill Clinton aussi. Et l'homme ne se soucie guère de ce qu'en pensera Godfried Danneels qui «peut bien avaler son café de travers».
Selon lui, il y aurait ainsi encore «tout au plus 5 à 10% d'homosexuels ou lesbiennes qui le sont vraiment». Car «tout le reste, ce sont devenus des pervers sexuels». Il le «signe avec son sang». L'homosexualité est «un phénomène de mode. Les véritables homos sont rares, je le sais d'expérience. Ils ne courent pas les rues avec des costumes de couleur. Ce sont des gens qui ont de vrais problèmes et qui luttent pour vivre avec». Et il insiste: «Tu ne dois pas hésiter à écrire cela. Je n'en ai rien à cirer s'ils viennent protester devant ma porte, je ne leur ouvrirai pas!»
Les écrivains flamands tels Hugo Claus et Jef Geeraerts seraient quant à eux des «salauds», bien loin des «grands écrivains» de jadis qui «avaient des choses à raconter».
Il considère que beaucoup d'hommes politiques sont des gens «sans cervelle» qui ne sont élus que sur base de leur existence médiatique. «Ce ne sont pas les plus intelligents mais les plus sympas» et qu'ils soient «abrutis ou intelligents» ne compte pas. Qui plus est, «c'est la loge qui est dans ce gouvernement» et elle «mène une guerre à l'Eglise».
Le sida, lui, n'existe que «parce qu'on s'est vautré dans une sexualité débridée». Et le préservatif, «pas fiable à 100%», ne permet à celui qui s'en sert que d'exprimer plus encore «sa bestialité».
La démocratie, enfin, le fait bien «rigoler». «Allez, ce suffrage universel, où cela va-t-il s'arrêter? Je trouve drôle qu'un morveux de 18 ans puisse avoir autant à dire qu'un père de sept enfants» qui «forme les citoyens de demain. Attention, ailleurs ce n'est guère mieux. Aux Etats-Unis, il y a bien un maniaque sexuel comme Bill Clinton qui a été élu grâce aux votes du grand capital, des juifs et de l'industrie de l'armement.»
SOURCE: ~lien~
A 80 ans, l'ex-chanoine originaire de Saint-Nicolas démontre qu'il n'a rien perdu de sa verve. On ne se risquera pas à en dire autant de son bon goût, de sa pertinence ou de sa capacité de discernement.
La démocratie, les préservatifs, les homosexuels, les membres de la classe politique et les grands écrivains en prennent pour leur grade. Bill Clinton aussi. Et l'homme ne se soucie guère de ce qu'en pensera Godfried Danneels qui «peut bien avaler son café de travers».
Selon lui, il y aurait ainsi encore «tout au plus 5 à 10% d'homosexuels ou lesbiennes qui le sont vraiment». Car «tout le reste, ce sont devenus des pervers sexuels». Il le «signe avec son sang». L'homosexualité est «un phénomène de mode. Les véritables homos sont rares, je le sais d'expérience. Ils ne courent pas les rues avec des costumes de couleur. Ce sont des gens qui ont de vrais problèmes et qui luttent pour vivre avec». Et il insiste: «Tu ne dois pas hésiter à écrire cela. Je n'en ai rien à cirer s'ils viennent protester devant ma porte, je ne leur ouvrirai pas!»
Les écrivains flamands tels Hugo Claus et Jef Geeraerts seraient quant à eux des «salauds», bien loin des «grands écrivains» de jadis qui «avaient des choses à raconter».
Il considère que beaucoup d'hommes politiques sont des gens «sans cervelle» qui ne sont élus que sur base de leur existence médiatique. «Ce ne sont pas les plus intelligents mais les plus sympas» et qu'ils soient «abrutis ou intelligents» ne compte pas. Qui plus est, «c'est la loge qui est dans ce gouvernement» et elle «mène une guerre à l'Eglise».
Le sida, lui, n'existe que «parce qu'on s'est vautré dans une sexualité débridée». Et le préservatif, «pas fiable à 100%», ne permet à celui qui s'en sert que d'exprimer plus encore «sa bestialité».
La démocratie, enfin, le fait bien «rigoler». «Allez, ce suffrage universel, où cela va-t-il s'arrêter? Je trouve drôle qu'un morveux de 18 ans puisse avoir autant à dire qu'un père de sept enfants» qui «forme les citoyens de demain. Attention, ailleurs ce n'est guère mieux. Aux Etats-Unis, il y a bien un maniaque sexuel comme Bill Clinton qui a été élu grâce aux votes du grand capital, des juifs et de l'industrie de l'armement.»
SOURCE: ~lien~