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MessagePosté le : 25 Sep 2003 02:30
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Voila un début d'histoire que je me suis amusé à écrire, peut être une suite bientôt si j'en ai le courage. :razz:
(merci à Arka pour la relecture :bisou: )

Citation :
Chapitre 1 :

Rondes et grosses comme les seins de la mère Soureton, lisses et parfumées comme la peau de la petite Lilie, à laquelle il s’était frotté quelquefois ; et rouges comme les joues de cette dernière quand il lui glissait quelques mots doux improvisés, les quatre pommes qui trônaient devant la fenêtre du vieux Samuel brillaient telles des joyaux sous les rayons du soleil au zénith.
Adam les contemplait déjà depuis quelques minutes, dissimulé dans la ruelle adjacente à la vieille bâtisse, attendant l’instant propice pour passer à l’action. La rue semblait calme et, craignant que les gargouillements de son ventre ne finissent par alerter tout Siréa, il fit un petit pas de côté et se retrouva au grand jour. En deux bonds silencieux il était devant la fenêtre. Il tira sur le bout de sa chemise, la remontant vers son menton pour former un petit sac, et de l’autre main attrapa un à un les fruits délicieux qui étaient à sa portée. Le poing sur sa poitrine pour ne pas laisser choir son goûteux repas, il fit volte face et partie sur sa droite.

Heureusement pour lui, le vieux Samuel habitait à la sortie du village et il n’y avait qu’une centaine de mètres à parcourir pour atteindre la forêt. Mais Adam n’eut pas le temps de parvenir à l’orée du bois que le vieux Sam, habitué aux menus larcins des mauvaises graines de Siréa, comme il se plaisait à les appeler, vociférait toutes ses entrailles à son encontre. Il lâcha à sa poursuite deux molosses aux mâchoires impressionnantes, bavant toute leur envie d’attraper le jeune homme. Adam, s’apercevant que les chiens ne se satisferaient manifestement pas d’une simple caresse sous le ventre, tourna entre deux maisons pour atteindre plus vite le bois.
Il escalada tant bien que mal, à l’aide de sa seule main de libre, les quelques rochers escarpés qui le séparait de la forêt et plongea dans la pénombre, sous les branches des chênes centenaires, bien décidé à ne pas abandonner ces quelques pommes dont la seule pensée calmait sa faim et justifiait largement les risques les plus fous.

Trébuchant, le pas hésitant les quelques premiers mètres, Adam put accélérer de nouveau dès que ses yeux se furent adaptés au changement de luminosité. Il écrasait d’un pas léger le sol mousseux, évitant adroitement les branches traîtresses et les racines piégeuses. Il s’arrêta un court instant derrière un arbre imposant pour reprendre son souffle, respirant l’air frais chargé des senteurs sylvestres et écoutant les aboiements des chiens toujours à sa poursuite. Si sa mémoire était bonne, il ne devait plus être très loin du ruisseau.
Il repartit de plus belle, les fruits roulant sur sa poitrine au rythme des battements de son cœur tandis que des brindilles fouettaient son visage. Adam fit une dizaine de mètres, revint sur ses pas et repartit en quelques bonds espacés dans une direction opposée, espérant tromper ainsi un court instant l’odorat des chiens. Il les entendait toujours aboyer, mais les bêtes restaient hors de sa vue lorsqu’il se retournait pour s’assurer de son avance.
Il atteignit enfin le ruisseau sauveur. Il dégringola prestement la berge en une pirouette dont la réception approximative lui mit le postérieur directement dans l’eau et, se relevant d’un bond sous cette glaciale agression, il avança pendant une petite centaine de mètres, afin de s’assurer d’avoir semé ses poursuivants peu amicaux. Il quitta le lit du ruisseau par la berge opposée, trottant encore jusqu'à la lisière du bois, le sourire aux lèvres en pensant à la tête que devait faire le vieux Sam, tout en se rengorgeant de sa propre réussite.

Il s’assit et s’adossa à un rocher en forme de croissant qui se trouvait en bordure de la forêt et qui le dissimulait ainsi de la route qui reliait Zolan à la voie royale. Il déplia sa chemise et déposa entre ses jambes les fruits tant mérités. Il saisit délicatement la première pomme, s’amusant à trois reprises à la lancer d’une main à l’autre, puis la porta à sa bouche. Il croqua dans la chair rouge un juteux morceau et se délecta des parfums sucrés qui s’en dégageait et qui valaient bien milles baisers de la plus belle fille de Siréa. Il prit grand plaisir à finir son fruit, ne laissant qu’un mince trognon qu’il jeta devant lui. Il fit de même avec la seconde, puis la troisième pomme.
Il faut dire que le jeune homme n’avait pas mangé depuis la veille au matin lorsqu’il avait arraché quelques carottes terreuses dans le champ de Ciric.

Il s’apprêtait à faire subir le même châtiment à la quatrième pomme lorsqu’il entendit le bruit de plusieurs chevaux qui se rapprochaient à grande vitesse. Il se dressa sur ses pieds pour regarder discrètement la route par-dessus le rocher afin de voir qui se permettait de troubler la fin de son repas. Venant de sa droite à une centaine de mètres, il vit dans un nuage de poussière, quatre chevaux au galop qui approchaient très vite.
Un cavalier en armure dorée était accompagné par trois autres vêtus de noir qui le suivaient, s’essuyant vigoureusement les talons sur les flancs de leurs montures afin qu’ils accélèrent. C’est lorsqu’un des cavaliers réussit à atteindre la hauteur de l’homme en armure en se frottant dangereusement à lui qu’Adam comprit que ce dernier était poursuivi.
La scène se passait maintenant à quelques mètres de lui : l’homme était à l’arrêt, encerclé par ses trois poursuivants. Adam restait paralysé, immobile, les yeux fixés sur la brillante cuirasse dorée, gravée de l’emblème royal d’Ilikal...

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Dernière édition par splach le 25 Sep 2003 11:13; édité 1 fois
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MessagePosté le : 25 Sep 2003 10:52
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Oulà! Ca commence fort :lol: !!
OK OK je continue .... :|


EDIT : ben c'est très bien je trouve, faudrait juste aérer les phrases pour que ça soit plus lisible. Mais l'histoire est intéressante et j'attends la suite :-D !
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MessagePosté le : 25 Sep 2003 11:53
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Bah faut quand même que je fasse mon ptit commentaire :mock:
J'aime bien ! :clap:
Mais comme dis, certaines phrases sont lourdes :|

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MessagePosté le : 27 Sep 2003 19:01
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Citation :
Chapitre 2 :

Le chevalier acculé, scrutait ses trois assaillants, tenant d’une main ses rênes et de l’autre le pommeau de son épée. La fière monture, d’un gris argenté, reculait lentement devant les autres chevaux qui s’avançaient menaçants. Son espace se réduisait, les pas se faisaient plus hésitant, comme si le malaise du maître se répercutait sur l’étalon. Les trois hommes en noirs se regardaient, leurs regards croisaient celui de leur victime, se jaugeant et s’intimidant avant la bataille. Adam contemplait ce curieux manège, incapable de bouger, hypnotisé par ce qui était entrain de se dérouler devant ses yeux. Il ne se passa en réalité qu’une dizaine de secondes avant l’assaut, mais elles parurent des heures au jeune homme terrifié.

Tout à coup, le chevalier lança son cheval sur ses agresseurs. Ce dernier, qui partit tel la flèche d’un arc bandé, chargea d’un bond sur le flanc de la première monture, dont le cavalier désarçonné vola face contre terre. L’épée sortie de son fourreau, l’homme en armure dorée, porté par la vitesse, assena un puissant coup de lame au second assaillant qui ne pu éviter totalement l'attaque et qui tomba au sol, blessé au côté droit.
L’animal fit volte face et chargea de nouveau sur le second homme en noir qui, une main sur sa blessure, ne s’était pas encore totalement relevé.
Le cheval fit soudain une brusque embardé qui désarçonna à son tour le chevalier. Le troisième homme encore indemne venait de toucher d’un carreau d’arbalète la cuisse argentée de la monture. Hennissant et soufflant de rage, la bête piétina mortellement l’homme blessé sur lequel elle s’était préalablement lancée, avant de s’enfuir boitant sur le chemin, du sang ruisselant sur sa patte arrière.
Au même instant, le chevalier ramassait son épée, juste à temps pour contrer l’attaque du premier homme qui s’était relevé de sa chute. Puissant et agile, le chevalier prit rapidement l’avantage sur son adversaire qui, bien qu’adroit au maniement de l’arme, reculait inexorablement. Le chevalier essuya un tir d’arbalète qui ricocha sur son épaulière. Le troisième homme, devant son attaque infructueuse, décida alors de descendre de son cheval pour porter secours à son compagnon en mauvaise posture. Le chevalier repoussa violemment son adversaire pour se reculer de quelques pas. Il se trouvait maintenant face à deux hommes. Adam voulut trouver le courage de préter main au porteur de la marque royale, comme tout citoyen d’Ilikal aurait le devoir de le faire.
Mais la peur au ventre, il se terra au contraire un peu plus derrière son rocher, justifiant sa lâcheté par le fait que le sort de ces hommes lui importait finalement peu et qu’il n’avait rien à voir avec tout cela.

La situation devenait de plus en plus périlleuse pour le chevalier du roi. Alors que les deux hommes en noirs s’apprêtaient à unir leurs efforts en une attaque commune, l’homme en armure dorée détacha d’un geste rapide une petite bourse en peau maintenue à sa ceinture du côté opposé à son fourreau. Il la porta à sa bouche et d’un coup de dent arracha la ficelle qui tenait la bourse fermée. Il jeta cette dernière aux pieds des deux assaillants qui se précipitaient sur lui. Adam ne comprit pas tout de suite ce qui arrivait.
Une puissante déflagration se fit entendre tandis qu’une flamme immense apparut un bref instant, suivit d’une épaisse fumée voilant les combattants. Il lui fallut quelques seconde pour reprendre ses esprits, les oreilles encore bourdonnante comme si la foudre venait de s’abattre à ses pieds. Il put bientôt discerner à nouveau les silhouettes tandis que la fumée se dissipait lentement. La terre s’était creusée d’une dizaine de centimètres au point d’impact et deux hommes étaient encore à terre. Un des hommes en noir gisait mort, défiguré, tandis que l’autre s’avançait chancelant l’épée à la main vers le chevalier. Ce dernier la jambe gauche touchée gravement, essayant désespérément de se relever, se traînait sur ses coudes, dans une marre de sang, l’épée toujours à la main.
Au moment où tout espoir semblait l’avoir quitté, l’épée de son assaillant au-dessus de la tête, prêt à lui asséner le coup de grâce, il fit un dernier effort désespérer, roula sur le côté pour pourfendre l’homme en plein ventre. L’homme en noir s’écroula à côté du chevalier qui lâcha son arme tandis que son bras s’abattait lourdement sur le sol. Le chevalier essaya de lever la tête et Adam crut un instant que leurs regards se croisèrent. Il lut comme un appel à l’aide dans les yeux de l’homme qui gisait à moins de vingt mètres de lui.

Adam se rassis rapidement derrière son rocher. Le chevalier l’avait-il vraiment vu ou n’était-ce que son imagination qui lui jouait des tours ? Il resta assis tremblant, les jambes repliées, le menton enfoui dans les genoux, incapable du moindre geste. Il attendit ainsi peut-être dix minutes, dix affreuses minutes pendant lesquels il entendait les bruits rauques du chevalier à l’agonie. Lorsqu’il n’entendit plus rien, Adam se releva lentement, se moquant de lui-même comme pour masquer un peu mieux sa peur. Après tout, il ne connaissait pas cet homme, et il essayait vainement de se convaincre qu’il avait agit comme il le fallait.
« Je ne suis pas un froussard, se répétait-il. Je n’ai seulement pas envie de risquer ma peau pour un inconnu... Et d’ailleurs, pourquoi ne pas profiter de la situation, ces hommes doivent certainement avoir des choses de valeur sur eux, de l’or peut-être, cela me permettrait d’être tranquille pour un bon moment... »
Tandis que toutes ces idées se bousculaient dans sa tête, Adam s’était relevé, et commençait à se diriger vers les cadavres, bien décidé à tirer parti de cette macabre situation.
Il s’approcha du corps du chevalier et s’agenouilla à côté, évitant de regarder son visage. Un certain malaise le prit de dépouiller ainsi un mort, mais il réussit à se convaincre que ce n’était finalement que justice, qu’il n’avait jamais eu de chance dans la vie et qu’il serait dommage de ne pas exploité une opportunité pareille de se faire de l’argent. Tremblant et nauséeux devant tout ce sang, il approcha sa main de la ceinture du chevalier pour en décrocher une bourse qui s’y trouvait.
Au moment où il posait ses doigts sur la ficelle, la main du chevalier lui attrapa fortement le poignet. Surpris, il voulut se relever mais l’étreinte était trop forte. Le chevalier leva l’autre bras devant les yeux terrorisé d’Adam et le dirigea vers le gantelet de la main qui tenait le jeune homme. Il saisit fébrilement a l’intérieur du large gantelet une petite enveloppe qu’il tendit à Adam. Il tira la main du jeune homme et lui enfonça violemment le pli entre ses doigts tétanisés.
- Pour le roi, ce message... pour le roi... furent ses dernières paroles.
Il relâcha son étreinte dans un dernier soupir, tandis qu’Adam fuyait sans se retourner, terrifié, presque inconscient qu’il tenait entre ses doigts une petite enveloppe sale, froissée et maculée de sang.

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MessagePosté le : 02 Oct 2003 14:03
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Chapitre 3 :

Adam courut tant que ses jambes purent le porter, regardant tout juste devant lui. Il était retourné dans la sombre forêt. Les basses branches fouettaient violemment son visage mais le jeune homme ne sentait rien, encore sous le choc de sa mésaventure.
Tandis que la fatigue commençait à se faire sentir, ses idées devenaient bizarrement plus claires. L’homme avait dit quelque chose avant de mourir... Adam tenta de se remémorer ces paroles. Elles devaient être importantes, il en était persuadé. Le ton du chevalier était désespéré bien sûr, mais Adam y avait en même temps décelé quelque chose de solennel... une requête, oui c’était cela. Les mots lui revenaient en mémoire... « pour le roi »... Le gantelet qui l’avait si farouchement retenu malgré l’état de l’homme en armure... et l’enveloppe, oui... une enveloppe.
Le regard d’Adam se posa machinalement sur sa main repliée qui tenait le pli en question. Il s’arrêta enfin, les idées plus claires mais le corps meurtri par cette course folle. Il s’assit le long d’un chêne dont l’écorce râpeuse était recouverte d’un épais manteau de mousse qui constituait un siège plus que confortable dans un endroit pareil.
Le chevalier avait voulu lui faire comprendre que ce message devait être remis au roi... Lui, Adam Urthilis, fils unique de feu Damrick Urthilis de Siréa avait en sa possession une lettre adressée au souverain d’Ilikal en personne. La peur et l’incompréhension firent rapidement place à l’excitation et à la curiosité dans la tête du jeune homme. Il fallait qu’il prenne connaissance du contenu de cette missive.
Il déplia les coins froissés de l’enveloppe et la retourna. Elle était salie, le papier beige tirait sur le noir à certains endroits. Sur le bas, les doigts du chevalier avaient laissé des traces de sang qui rappelèrent à Adam l’horreur du combat qui venait de se dérouler. Il chassa de son esprit ces images qu’il souhaitait oublier au plus vite. L’enveloppe portait un imposant cachet en cire marqué de l’emblème d’Ilikal qui empêchait toute ouverture frauduleuse de rester inaperçue. Adam décolla précautionneusement le cachet et sortit un papier plié en quatre, recouvert d’une petite écriture serrée mais parfaitement lisible. Il prit la lettre dans ses mains et commença la lecture, tout en remerciant sa mère de lui avoir apprit à lire et à écrire quand il n’était encore qu’un enfant.

Zolan, le 83ème jour de l’an 816 de l’ère d’Ilikal.
Ce message s’adresse à sa majesté Taris, gouverneur de la province de Sanctifia, souverain du royaume d’Ilikal.
« Cela fera bientôt 6 mois que vous m’avez envoyé enquêter en la province d’Eméral, sur les prétendues fraudes du gouverneur Horvak en matière d’extraction du Xothalian dans ses mines du massif des Nyrthiques, au nord de Saralas. Comme vous le savez, les quotas d’extractions sont normalement limités à deux kilos par jours, quantité suffisante pour alimenté les besoins magiques de la ville de Saralas. Je me suis rapidement fait engagé dans la mine située sur le versant sud du mont Gorth. La difficulté du travail et le maigre salaire décourage bon nombre de citoyen d’Eméral, au profit des nordiques de Voris’kal qui affluent en nombre pour offrir leurs services. Et il y a du travail pour tout le monde. Les quantités de Xothalian qui y sont extraites quotidiennement atteignent presque à elles seules les deux kilos réglementaires. Sachant qu’il existe une dizaine de mine exploitée, nous pouvons en déduire qu’Horvak est à l’heure actuelle en train d’accumuler du Xothalian en grand nombre.
Je passai environ trois mois dans cette mine pour essayer d’en apprendre d’avantage sur les quantités extraites et les lieux de stockage du minerais. J’appris d’une conversation avec le contremaître qu’Horvak avait passé un accord avec la province de Voris’Kal pour exploiter de nouvelles mine dans le massif, de l’autre côté de la frontière d’Eméral, en échange d’une partie du Xothalian extrait. Une quantité non négligeable du minerais serait donc également accumulée à Tar’Gloan. Pour cet accord tout à fait illégal, la loi d’Ilikal interdisant tout commerce du Xothalian, et par ce surplus d’exploitation du minerais, Horvak désobéit ouvertement à l’autorité de sa majesté et mériterait de votre part une sévère réprimande. Mais j’ai malheureusement appris par la suite que cette fraude n’était qu’une partie minime du complot qui se dresse aujourd’hui contre Sanctifia et le reste du royaume.
Une rumeur commença à apparaître chez les mineurs au terme de mon troisième mois. Un ouvrier d’une mine plus au nord aurait découvert du Xothalian noir. La rumeur se confirma vite lorsqu’on nous signala que tout mineur extrayant du Xothalian de couleur noire serait récompensé d’une prime de cinq pièces d’or. Je restais septique quant à l’existence d’une telle pierre jusqu'à ce qu’un des ouvriers de la mine en trouve quelques morceaux. Je les vis de mes yeux, aucun doute n’était permis : les minerais étaient brillants et transparents comme du Xothalian, mais les reflets bleu clair avaient cédé leur place à une teinte sombre, presque noire. Au vu de l’intérêt que suscitait cette découverte, je n’eus pas de mal à découvrir que le gouverneur Horvak n'avait intensifié l’exploitation du Xothalian depuis ces quelques mois que pour obtenir sa rare variante noire.
Mais le but de cette manœuvre, pour le moins risquée car illégale, me restait inconnu. Je décidais donc de quitter le massif des Nyrthiques pour retourner à Saralas, où les mystérieuses pierres tant convoitées devaient commencer à s’accumuler. »


Parvenu au bas de la lettre, Adam retourna avidement cette dernière dont le verso était orné de la même écriture étriquée...


Et pour ceux que ca interresse j'ai aussi essayé de faire une carte pour que ça soit un peu plus clair :)
http://splach22.free.fr/Carte%20ilikal1%20copie_WEB.jpg

Toute critique est la bienvenue :razz:
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