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Le tempo teenage de We Used to be Friends, la chanson des Dandy Warhols qui scande le générique, donne envie d'aller y voir de plus près. Et en un éclair, on habite Veronica Mars. C'est un question de charme. Celui de l'actrice, Kristen Bell, fulgurant. Celui d'un univers décalé, qui tient autant de la fiction ado que des brumes stylées du film noir classique. Le pitch signe la rencontre de ces deux entités majeures de la culture américaine : dans une petite ville blanche et riche de Californie, une lycéenne de 17 ans, Veronica, habite un deux-pièces poussiéreux avec son père, un ancien shérif déchu de ses fonctions après avoir voulu résoudre une affaire de meurtre dont la victime était la meilleure amie de Veronica. Cette dernière devient détective privé à ses côtés, en plus de son quotidien ado agité. " Un peu Buffy, un peu Bogart " dit l'accroche publicitaire. Bien vu.

Bon ben ma participation qui sert à rien... au bout de 10 minutes j'ai décroché et donc j'aime pas particulièrement...

Veronica rocks, et il faut s'accrocher hein, c'est vraiment pas le pilote qui donne envie

Bon ben je dois dire que sans être la série du siècle auquel je m'attendais au vu du tambourinage qu'on a fait dessus, c'était quand même bien plaisant et j'ai pas été déçu. A partir du combientième épisode ça commence à prendre plus d'allure VM ?

Une ville saturée de soleil, un lycée qui ressemble à un nid de vipères, un épais mystère autour d’une riche famille : au vu de cette amorce (les deux premiers épisodes de la série), Veronica Mars combine de façon assez subtile les codes des séries pour ados et les ressorts d’une intrigue policière complexe. Tout repose sur son héroïne au charme mutin, lycéenne impopulaire le jour et fin limier la nuit. Rejetée du groupe, elle porte un regard plus lucide sur le monde qui l’entoure, mais non sans une pointe de regret et d’envie. Comme Buffy chassait les vampires, Veronica (qui porte le nom d’un dieu guerrier, et ce n’est pas un hasard) affronte les criminels, tout autant que les jeux cruels de l’adolescence. Avec suffisamment d’ironie et de distance pour séduire un public adulte.