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Monsieur Vamp, ses 12 travaux

Tu as transpercé mon coeur
Tu as rendu mes rêves divins
Fait chanter mes songes en choeur
Tes yeux rouges ont fait trembler ma main
Embrasé 100 hivers
Ebouriffé mes pétales
Ecrit ton fragile sourire dans le désert
Rendu si doux le froid glacial
Teinté de Rouge rubis ( cher ) ma nuit obscure
Allumé un feu dans le brouillard
Des fils pelliculaires dans l'azur
Et un poème dans notre histoire.
Ces 12 travaux terminés,
Tu peux goûter, enfin,
Une Pétunia, c'est moi, une petite Pétunia qui a poussé,
Et lui donner juste un baiser, un baiser soumis et cristallin.

Loic Le Grand, déesse de ton hiver

alfie à Bora-Bora

Les échos rose pétasse des plages des tropiques
M'évoquent tes beaux yeux et leur folle caresse
Les constellations, le ciel électrique,
Dessinent tes cheveux orange ardent du coucher de soleil avec délicatesse.
J'écoute la mer mourir sur le rivage,
J'entends ta voix , vraiment folle, aérienne...
Un vautour rouge agite son plumage,
Et c'est ta main, mollette, que le vent me ramène...

commateux, explorateur du bonheur...

Sourire d'ange

Je volais sur ce nuage au rouge si pur
Quand une folle main vint troubler mes poèmes,
Des yeux rose pétasse, défiant toute nature,
Des cheveux orange ardent du coucher de soleil, comme je les aime,
Vinrent sans prévenir m'attendrir
Me transformant en étincelle,
Tel un vautour prêt à s'enfuir
Partant rejoindre les hirondelles.
Cet oiseau-là n'est autre que moi.
Et cette vraiment folle fée, qui dompte la vérité,
Tu sais, mollette, c'est toi...
Laisse-moi à ton âme m'abandonner.

commateux, petit comique au grand coeur

Qui d'autre pourrait bien etre Monsieur Vamp, mon fantasme favori ?

Un jour mon prince viendra

Plus solitaire que dans une oubliette ou une prison
Comme retenue par un dragon aux cris enflammés
J'attends, au fil des saisons
Mon prince entre larmes et naïveté.
Puis tu m'es apparu,
Chevalier De Mon Cul, du comté du bonheur,
Ton énorme visage tendu,
Fit renaître sur mes joues un peu de couleurs.
Viens, s'il te plait, emmène-moi,
Tes cheveux d'une éclante laideur seront ta bannière,
Et tes yeux globuleux et énormes brillant de mille éclats,
Viendront aux griffes du mal de cette pénétration à sec soustraire.
Me laisseras-tu enfermée dans ma tour?
Ou sauras-tu parcourir les 99 000 lieues qui nous séparent,
Et faire de ma vie un bandant rêve pour toujours,
Faisant flotter au vent un verdatre étendard?

Chef des pélicants

Ah! Que le temps est long sans toi
La vie sans toi peut me tuer
Faisons l'amour dans un sous-bois!
Incendie d'étoiles lactées
Eveil soudain de tous mes sens

La Morte Ou Alice ?
par Jojo La Mangouste


Les cheminées fumantes enveloppaient ClioVille d'une brume artificielle, et firent tousser Kéké. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la porte.

Il frappa énergiquement. Des pas se firent entendre, et une une grosse pétasse qui pue la moule à plein née voix chanta:
- Qui est là?
- C'est Kéké! Répondit celui-ci.
- Je ne connais aucun Kéké! Dit la voix.
Il y eut un silence.
- C'est toi, Alice La Puante? Fit Kéké.
La porte s'ouvrit soudain:
- Mais oui c'est moi, mon Kéké! Je t'ai bien eu.
Il allait protester, mais elle ne lui en laissa pas le temps:
- Entre, dit-elle.
Kéké pénétra dans la salle à manger avant de se laisser choir dans un fauteuil. Alice La Puante vint s'asseoir près de lui.
- Alors, que racontes-tu?
- Euh... rien, rien de bien spécial.
Kéké semblait ailleurs. Son amie s'en aperçut et lui demanda s'il allait bien.
- Oui, je vais bien! En fait...
- En fait?
- En fait, j'ai simplement envie de t'embrasser.
Alice La Puante eut un sursaut.
- Me... mais... moi?
- Oui.
Un silence s'ensuivit. Kéké comprit qu'il était allé trop loin.
- Excuse-moi, Alice La Puante, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça.
- Tu ne le sais pas?
- Euh... à vrai dire, euh... enfin, je voulais dire que...
- Est-ce que tu étais sérieux? Le coupa Alice La Puante.
Il hésita.
- Je suppose que non. J'ai sûrement dit ceci sans réfléchir. Je suis désolé.
- Kéké...
- Je suis désolé, oublie-ça.
- Kéké, embrasse-moi...
Cette fois-ci, ce fut lui qui sursauta. Après un moment, sans mot dire, il approcha ses lèvres de celles de Alice La Puante. Puis, dans le silence de cette maison tranquille, au milieu d'une journée comme les autres, ils s'embrassèrent pour la première fois.
Plusieurs minutes s'écoulèrent. Puis Alice La Puante poussa un soupir qui résonna dans la pièce comme une brise sur l'océan. Kéké en profita pour articuler, le coeur battant:
- Je t'aime.
Son amie le regarda.
- C'est vrai?
- Ça y est... cela fait déjà un an... cela fait une année, une année que la foudre m'a frappé... cela fait un an que nous nous sommes rencontrés. Et je voulais que tu saches que tu es mon premier amour. Le premier et le dernier.
- Il en est de même pour moi, mon chéri, déclara Alice La Puante. Personne ne pourra remplacer ton si pétit trou du cul de la bouche sourire. Tu es unique, grâce à plein de petites choses. Personne n'a ta démarche, Personne n'a tes cheveux. Personne n'imite aussi bien que toi le cri du trou vaginale. Personne ne connait l'histoire de ClioVille aussi bien que toi. Personne à part toi ne m'a jamais dit que j'étais sexy avec ton vieu foulard qui cache ta sale tronche. Bref, personne à part toi ne mérite d'être dans mon coeur.
- Embrassons-nous encore... souffla Kéké.
Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''La Pute De Ces Bois'' de La Barbu. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. ClioVille était loin. Ils virent passer un tronc poilus, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de L'enculas De La Morte. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Alice La Puante, que la folie saisissait, se voyait coucher et enculer au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
- Alice La Puante...
- Oui?...
- Alice La Puante... veux-tu m'épouser?...
- Oui... fit-elle doucement.
Toute la nuit, ils restèrent enlacés, à parler, ou à s'embrasser.
- Je t'ai déjà parlé de Barbaut? Demanda Kéké.
- Non.
- Il m'a dit un jour que je ne pourrais jamais séduire qui que ce soit, même une folle.
- Il ne faut pas écouter ce genre d'idioties... comment pouvait-il te dire ça, à toi, qui es si... un assaciable conard!
- Tu ne le connais pas. Sa bêtise dépasse l'entendement.
- Je veux bien te croire!

Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.

Elle en a de la chance Alf'y

J'épouse le premier qui me fait un si joli acrostiche

Viens me serrer, te fondre en moi,
Avec toi tout semble plus gay
M'attendras-tu dans l'au-delà?
Plongeons dans la nuit noire encrée

C'est bète que tu puisses pas épouser ta maman ...

Le septième jour, Dieu créa Comichinette

Après six jours de création, Dieu pensait avoir terminé.
Mais à l'aurore du septième jour
Il vit que quelque chose manquait à son oeuvre...
Alors il prit deux grains de sable,
Et en fit deux yeux de crabe.
Il prit une plume d'oiseau,
Et en fit de beaux cheveux blonds.
Il prit un volcan
Pour faire un souvent pas là corps...
Il mit une marguerite entre ses mains,
Et dit dans un anti-rupy souffle:
''Ton nom sera Comichinette.''
Soudain, un rayon de soleil vint effleurer la Terre
Sur le monde bleu qui voyait le jour.
Voilà 21 ans que ce monde est né
Et c'est moi, la petite marguerite, qui suis entre tes mains.

alfie

Il Aimait Les Bigorneaux
par Alfie De La Coquillette


Un oiseau survola Equihen-Plage avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Rupert. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il traversa le zoo, et bizarrement sourit au lion qui le regardait d'un oeil morne. Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant la porte.

Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Alfie. Elle était plus magnifique que jamais, et gratifia Rupert de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Rupert la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Alfie.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Alfie. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Rupert. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Alfie, pas dupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour. Après avoir repris ses esprits, Rupert lança:
- Tu sais, je...
- Chut... fit Alfie.
- Je...
- Il n'y a pas de mots...
- Si...
- Non...
- Si... je t'aime, Alfie.
Celle-ci fut prise d'un sanglot:
- C'est vrai? Oh... moi... moi aussi mon amour!
- Sais-tu que cela fait trois ans déjà que nous nous sommes rencontrés? Et tu es la seule personne que j'aie jamais aimée.
- Voyons... tu vas me faire rougir, murmura Alfie.
- Pourquoi? S'écria-t-il. Tu es la personne la plus parfaite que je n'ai jamais connue! La plus parfaite de tout Equihen-Plage! Les gens ne t'arrivent pas à la cheville.
- Mais et toi, tu es si optimiste...
- Cela n'est rien à côté de toi. Lorsque je t'embrasse, j'ai l'impression que je m'envole. Quand je te quitte, j'ai l'impression que mon coeur se fait piétiner par un féroce singe aux fesses rouges, ou transpercer par mille lances empoisonnées.
- Mais toi aussi, Rupert, tu as beaucoup de qualités...
- Ma puce... Alfie...
Mais il ne put continuer. Une fois de plus, leurs lèvres se rejoignirent. Ils déliraient presque tant la fièvre les gagnait... ils étaient en haut d'un chêne, en train de glousser à l'air libre. Près d'eux, Bob Dylan chantait ''Le Petit Bonhomme En Mousse'' en les regardant. Comme frappé d'un coup de foudre, Rupert fasciné eut à peine le temps d'apercevoir, dans un éclair, comme dans une toile de Lazizaneuse, Alfie réincarnée en sirène... Ecume bouclée, vagues ébouriffées, ciel baigné de nuages qui font cligner la lune, commissures nacrées de lèvres de coquillages, le sourire émaillé de corail blanc, la voix lactée et les seins nus étoilés de mer... tout disparut lorsque Rupert rouvrit les yeux.
- Marions-nous...
- Pourquoi n'est-ce pas déjà fait?
Ils rirent. Ils étaient heureux.
Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien.
- Tu sais, c'est drôle, dit Alfie, car hier matin, Robin a tenté de me séduire.
- Non, c'est vrai?
- Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui.
- Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée.
- Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Rupert est plus gay que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''

Ils s'embrassèrent pendant des heures. Des jours. Des années. Si d'aventure vous ne croyez plus à l'amour, sachez qu'en ce moment même ils s'embrassent quelque part.

Comment puis-je vivre sans toi?
Où pourrai-je enfin t'embrasser?
M'attendras-tu dans l'au-delà?
Marions nos sourires nacrés
Amertume de ton absence
Tu es l'oeuvre et moi le brouillon
Embrasse-moi, c'est une urgence!
Une naturelle addition!
Xylocope, Xiphophore, Xantophylle, combien de mots savants devrai-je encore t'écrire pour te séduire, Commateux?

ma vachette des îles, la Mer Rouge est ton sang

Plonge dans mes yeux, mon coeur
Vois ce lagon grisatre, cet arc-en-ciel,
Chante, de ta voix puante,
Et de tes perçants yeux jaunes caresse
Un moineau posé sur la mer
Fais flotter tes cheveux roses
Parmi les raies de la mer malicieuse...
Et de tes seins de Vénus constellés, Loana,
Eblouis mon âme qui hurle en silence...

ruru d'amour

Joffrey

J'espère sincèrement que tout va bien, car je pense souvent à toi. Sais-tu
pourquoi? Parce que je me dis qu'un homme si immensément beau mérite qu'on pense tout
le temps à lui. Oui, mon cher Joffrey, je n'arrive pas à te faire comprendre à
quel point tu es immensément magnifique. Tu l'es plus que le ciel, qu'un soleil,
ou même que David Boreanaz! Je dis la vérité! Tu peux penser que j'exagère, mais
moi, je ne le crois pas. Tu fais preuve d'une telle détermination, face à la
vie, d'un tel courage, que je ne pense pas en faire trop quand je parle de toi,
je t'assure! Je sais que tu me diras le contraire, parce qu'en plus de toutes
tes qualités, tu es modeste. Même System Of A Down, qui a la réputation d'être
d'une humilité irréprochable, ne fait pas le poids à côté de toi. Allez, je dois
te laisser, car le monde continue à tourner même avec un homme comme toi à sa
surface. A bientôt, Joffrey!

Loic