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Bon, j'ai pô trop le temps de faire un long topic donc je vous ai trouvé un lien :
ici là (que je n'ai parcouru que de moitié)

Mais sinon, vous en pensez quoi ?
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Non mais c'est quoi ces moitiés de sujet...

Alors moi j'en pense... que j'en pense rien...
Enfin si j'ai bien compris l'idée, j'en suis pas particulièrement fan...

Je m'étendrai éventuellement quand le posteur aura lu le sujet en entier?
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Je comprend les réticences de certains (hein Ara ), mais pour sauver Nénette ou Nico, je n'hésiterais pas une seconde. Besoin d'explication???
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Le façon dont c'est présenté est parfois un peu bizarre, l'expression " bébé-médicament" par exemple fait froid dans le dos je trouve...
Et l'idée de concevoir un enfant pas pour lui mais pour un autre me fait une drôle d'impression aussi...

Je sais pas trop en fait, j'ai pas lu assez d'explications, de témoignages pour avoir un avis tranché
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Je donne cette réponse avant de regarder ton lien Angy, car j'ai déjà ma propre opinion sur le sujet, et je ne voudrais pas trop dévier en faisant une critique de cet article qui a l'air, selon Lo, de présenter assez bizarrement le sujet.

Donc...
Concevoir un bébé pour sauver un autre de ses enfants...
... ne me parait absolument pas choquant. On me le suggérerait, je dirais oui tout de suite.
Plusieurs raisons à ça:
- Avoir un enfant est plus que théoriquement l'un des événements les plus heureux pour l'Homme. Je ne vais pas épiloguer sur le sujet, mais, quand toutes les conditions de bonheur sont réunies, avoir un enfant, devenir parent est vraiment une réalité géniale.
- Avoir un enfant souffrant, malade, handicappé, très handicappé, très malade... mourrant... est l'une des plus grandes souffrances que peut endurer des parents, et même des "pas parents" (amis, docteurs...).

... Avoir un enfant pour en sauver un autre, c'est associer ces deux réalités pour que l'une, la première, solutionne l'autre. Résultat: double bonheur...

Cette réflexion peut vous paraître très mathématique... elle ne l'est que sur le papier.

Je ne comprends pas cette expression: avoir un enfant "pour lui-même".
Si on avait des enfants seulement "pour eux-mêmes", on ne s'arrêterait pas à un seul, ou deux, ou trois enfants par famille... on en aurait plein... il y a tellement d'enfants potentiels qui aimeraient être engendrés dans cet univers...

Avoir un enfant "pour lui même" est une vaste fumisterie psychologique... on fait des enfants pour soi, pour contribuer à son propre bonheur de parent, un point c'est tout.

D'ailleurs, ceux qui ne veulent pas d'enfants le disent bien... c'est parce qu'ils ne se sentent pas capables d'être de bons parents, voire que d'avoir un enfant leur gâcherait la vie... chacun sa raison... je ne suis pas là pour porter un jugement.

De plus, pour ajouter du piquant au débat, il me semble avoir entendu par ci et par là que certains enfants "non désirés" (cf. différents contextes possibles lors de leur conception)avaient eu tout de même la chance d'être aimés, adorés de leurs parents. Ca arrive... ce n'est pas théorique.
Le contraire arrive aussi, c'est à dire l'enfant désiré "pour lui même", et qui n'est finalement pas heureux, ou qui ne fait pas le bonheur de ses parents.

En gros, ce qu'on peut reprocher au fait de vouloir un "bébé-médicament", c'est ce côté un peu artificiel de la décision, c'est à dire avoir eu l'idée parce qu'elle a été suggérée par autre chose que la seule envie d'avoir un enfant.
Mais, c'est bien minime comme critique au regard du bonheur qui va en résulter... pour tous. Le nouveau bébé y compris bien sûr.

A moins que l'on suggère, d'où sûrement le débat, que ce bébé-médicament sera forcément (théorie psychologique) moins aimé que celui à cause duquel il aura été conçu...
... c'est mal connaître le pouvoir divisible à l'infini de l'amour parental (théorie spirituelle ).

... Bon il serait temps que je lise l'article que tu as mis en lien Angy. J'espère ne pas être trop hors-sujet.
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Oui enfin si je joue à la console, ce qui est un plaisir, et que je prends un bon bain en même temps, ce qui est un autre grand plaisir, je risque de pas en profiter longtemps du double plaisir ...


Je pense justement qu'un enfant potentiel n'est avant tout rien qu'un projet et que du coup il ne peut pas vouloir être engendré...


C'est joli...
Et je suis assez d'accord, enfin si ça pouvait être le cas pour tout le monde...
Donc moui c'est vrai qu'en fait j'ai pas grand chose contre...
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En fait ce qui me fait peur c'est de voir un enfant débarquer dans une famille qui tourne uniquement autour de la maladie du premier. De voir un enfant qui n'a rien demandé passer des jours à l'hopital pour donner ci ou ça à son grand frère, d'entendre ça tout le temps, de ne pas partir en vacances parceque le grand frère doit se faire opérer, de ne pas faire de bruit dans la maison parceque le grand fère n'est pas bien etc...
Bon, c'est un peu extrémiste, mais ça existe, la maladie d'un enfant ça bouffe la vie, le temps, l'énergie, et se consacrer à un autre enfant dans ces conditions (ça peut être pour les frères et speurs ainés aussi d'ailleurs) peut se révéler trop difficile.
Disons que ce genre de décision est lourde, grave, et doit être prise en toute connaissance de cause, en mesurant objectivement toutes les répercussions, pour tout le monde.
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Rien n'est plus vrai et c'est courageux de l'admettre. Au départ, on ne demande pas l'avis de l'enfant avant de le "faire" (bravo Mimine, on ne le savait pas ), le désir est donc bien au départ "égoïste". Après, certains parents vont laisser l'enfant se construire en partie pour lui-même et non pas seulement à travers soi, et ça, c'est plus compliqué.

*théorie tout aussi spirituelle* Je ne pense pas que l'amour parental soit divisible, au contraire, il est plutôt "multipliable". Le coeur des parents grandit avec le nombre d'enfants, de cette façon, les "parts" ne sont pas plus petites.

*Cette phrase au "vitriol amical" vous était offerte par Arallu. *"Le cas pour tout le monde" n'existera jamais, tu le sais bien. Si on devait accorder un permis pour être parent, il y aurait sans doute beaucoup de "recalés".*Si je n'ai pas compris le sens de ta phrase, ne m'en veut pas hein...*

Bref, sur ce sujet, nous sommes sans doute un peu, voire très influencés par notre vécu. Perdre un gosse est une chose tellement inconcevable qu'il n'existe pas de mot pour le nommer. Je ne voudrais pas que mon mari et moi (appelez ça de l'égoïsme si ça vous chante) aillont à revivre le drame que mes parents ont vécu. Tous les moyens seront bons nomdidjo, faire un troisième enfant me semble un moindre mal. Et l'avis du monde entier, on s'en cogne, désolée pour la vulgarité.
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