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Bs8e01



NEW CAGE




PREGENERIQUE

Sur écran noir, on entend les quatre premières notes du générique de Buffy The Vampire Slayer ( jouées par le même instrument que celui du début du générique, la partie pré-rock).
Puis l’écran devient blanc. La caméra s’éloigne, on s’aperçoit que c’est en fait la lumière de la pleine lune, au milieu d’un ciel étoilé. Plan de plus en plus large, qui finit par se stabiliser, et on voit alors un paysage verdoyant, avec un lac entouré d’arbres, et les lumières d’une ville ainsi que des montagnes en arrière plan. Un vampire tombe au ralenti dans ce décor ( il porte un costume noir, visiblement celui de son enterrement). Deux jambes viennent se placer devant le vampire. Puis la caméra fait un virement à 180°, révélant le vampire à terre au premier plan, puis Buffy (vêtue d’une veste rouge, d’un pantalon de cuir noir et de bottines, les cheveux attachés ), un pieu à la main, et enfin en arrière plan un cimetière assez grand et bien fleuri. La vampire se relève et se jette sur elle. La Tueuse le prend par la cravate et l’envoie valser contre un arbre. Elle abat son pieu, mais le vampire esquive et l’arme reste plantée dans le tronc. Le vampire décoche une droite à Buffy Summers qui recule sous l’impact. Le vampire la tacle, et Buffy tombe sur le dos. Le monstre lui saute dessus et s’apprête à la mordre, mais Buffy lui vide le contenu d’une fiole d’eau bénite sur le crâne. Il se relève, gravement brûlé. Buffy lui colle un flacon dans les mains.

BUFFY : Tu peux me tenir ça deux secondes ? Merci bien.

Tranquillement, la Tueuse sort un autre pieu de sous sa veste, et le plante dans le cœur du vampire mal en point. Ce dernier pousse un dernier gémissement et se transforme en poussière. Buffy attrape la flacon en plein vol, rempli de poussière grise maintenant.
On la voit refermer le flacon au premier plan, et derrière Alex et Willow arriver en courant, Willow une arbalète à la main et Alex une épée.

BUFFY ( montrant le flacon toute contente ) : Mon premier vampire du Canada ! Il est pas mignon ?
WILLOW : Oh si, c’est un charmant petit tas.
ALEX : Alors, tu les trouves plus costauds que les californiens ?
BUFFY ( regardant les restes du vampire ) : Pas vraiment… Disons qu’ils sont moins coincés, celui-là m’a lancé quelques blagues assez osées.
ALEX : Ah, tout s’explique ! Giles a tué quatre vampires habillés en Village People la nuit dernière.
BUFFY ( l’air mécontente ) : Giles en a tué avant moi ?! Mais c’est très malpoli ça ! C’est pas lui la… Enfin l’ex-principale Tueuse !
WILLOW : Où alors il a encore moins de poitrine que moi

Alex et Buffy la regardent bizarrement.

WILLOW : Euh… On oublie.

Ils s’en vont vers la ville, on les voit maintenant s’éloigner de dos tandis que la caméra commence à virer vers la droite ( le lac est donc à gauche ).

ALEX : C’est malin Will, maintenant je vais rêver de Giles en bikini en train de faire la fête aux Village People !
BUFFY ( avec une voix étouffée comme ils s’éloignent ) : Parce que tu appelles ça rêver toi ?

On ne les entends et on ne les voit plus maintenant, la caméra arrive maintenant au niveau de la route, et s’arrête devant le panneau « Welcome to Snovertown »

GENERIQUE
( Buffy, Alex, Willow, Dawn Andrew, Kennedy et Giles )


ACTE 1

EXT. BORD DU LAC-MATIN

Plan d'un chalet assez grand, muni d'un ponton avançant sur le lac. Le paysage est très fleuri et très joli. On entend des oiseaux en fond sonore.

INT. CHALET-MATIN

Gros plan d'une main tenant une arme ( un desert eagle 50 A.E. ). On voit ensuite le visage paniqué de Willow.
WILLOW : Non, ne faites pas ça je vous en pries !

La caméra remonte alors vers la droite, longeant le bras de la personne tenant l'arme. On découvre alors que c'est Giles.

GILES : Il le faut, Willow.
WILLOW : Non !!!

Kennedy vient poser un carton sur la table, entre eux. Avec ce plan plus large on découvre l'intérieur du chalet, très rustique, avec une cheminée, une tête de cerf, des trucs comme ça. On voit aussi un escalier menant à un étage.

KENNEDY : Allez, c'est qu'une armurerie.
WILLOW : Non, ce n'est pas bien Giles, les armes tuent les gens ! Vous allez vendre des choses à des tueurs en série.
GILES ( tout en examinant le contenu du carton, à savoir des armes en tout genre ) : C'est une occasion en or, une occasion que je vais saisir, il faut bien que je vives figure toi.
WILLOW: Oui, pendant que d'autres mourront à cause de vos armes.

Giles pose brusquement le couteau qu'il avait à la main.

GILES : Ca suffit maintenant. Il me semble que tu n'avais rien dit quand j'ai ouvert le Magic Box, et pourtant on sait tous comment ça s'est terminé !

Willow baisse les yeux, vexée. Giles se calme.
GILES : Willow, je suis désolé. Ecoute... je te promets que je sélectionnerait bien ma clientèle, ça devrait suffire.
WILLOW : Oui, je suppose... Bon, c'est rien, excusez-moi. Bon, alors, vous me l'expliquez votre... explication ?
GILES : Oh, bien sûr, allons nous asseoir.

Ils vont s'installer sur le canapé en cuir du salon. Un globe recouvert de quelques punaises rouges sur plusieurs points de sa surface est posé sur la table, et à côté de lui se trouvent des feuilles et un dossier.

GILES : Bon, je t'ai déjà un peu éclairé sur le fonctionnement général. Les tueuses travaillent par binôme, et je suis chargé de leur trouver un secteur à protéger. évidemment, je commence par les endroits les plus dangereux.
WILLOW : Comme Cleveland ?
GILES : Eh bien la situation est un peu particulière là-bas, étant donné que la zone est sur une bouche de l'enfer, j'ai plutôt décidé d'envoyer une dizaine de tueuses. Ca leur évitera tous les problèmes que nous avons connu.
WILLOW : Oui, mais ils vont moins s'amuser. Et pour les Tueuses qui ne savent pas encore qu'elles doivent... tuer ?
GILES : Pour ça j'ai chargé Faith et Robin Wood de parcourir la planète à la recherche des élues. Avec sa formation d'observateur et l'expérience de Tueuse de Faith, ils resteront avec la fille une semaine, et lui transmettront le manuel de la Tueuse ainsi que leurs coordonnées et les miennes si elles ont un problème. Ensuite Wood m'appelle et je trouve un emplacement pour sa protégée.
WILLOW : Buffy m'a parlé de la S-Team, pour les Tueuses qui tourneraient mal...
GILES : Oui, un commando de cinq tueuses veillent à ce que le pouvoir que tu leur as transmis ne soit pas mal utilisé.
WILLOW : Et vous avez pondu tout ça en deux semaines !!!
GILES : Eh oui, qui aurait pu croire que ce grand front ne sert pas qu'à épater les filles...
WILLOW : C'est ça votre secret ? Moi qui croyais que c'était votre instrument...

Giles la regarde bizarrement.

WILLOW : Euh... de musique, la guitare, les chansons, tout ça...
GILES : Hum... Bien, en fait j'aurais besoin que tu établisses une base de données sur ta... machine tueuse de bouquins...
WILLOW : Communément appelée l'ordinateur. pas de problèmes, je vous ferais ça. Ca vous évitera de vous noyer dans la paperasse, même si je suis sûre que ça ne vous dérangerait pas plus que ça.
GILES : Merci. En tout cas vous avez un très joli chalet. Ca ne vous a pas posé de problèmes financièrement ?
WILLOW : Oh, non... Les parents de Kennedy sont pleins aux as, ils se sont montrés très gentils.
GILES : Moui, et bien j'espère que les autres s'en sortent aussi bien avec leurs appartements.

EXT. SONVERTOWN -JOUR

La caméra parcourt la ville quelques instants, la journée est assez ensoleillée. Snovertown est une ville de taille à peu près équivalente à celle de Sunnydale. Il y a une rue principale qui traverse la ville d’un bout à l’autre. Le coin a un certain cachet, cette ville donne une impression de sympathie, elle semble accueillante et chaleureuse.
Plan d’un immeuble, sur lequel est inscrit en caractères verts « Salma Appartements ».

INT. SALMA APPARTEMENTS-JOUR

La caméra suit un jeune couple qui descend les escaliers. ( mouvement de la gauche vers la droite ) Ils passent devant des boîtes aux lettres assez luxueuses, devant lesquelles deux grand-mères discutent. Puis ils ouvrent la porte et sortent, en même temps que Buffy, Alex, Andrew et Dawn entrent. Tous les quatre pénètrent dans un ascenseur.

INT. ASCENSEUR-JOUR

ANDREW : C’est moi qui appuie sur le bouton.
DAWN : Hein ? Non, c’est moi, je l’ai dit avant !
ANDREW : N’importe quoi, la seule chose que tu aies dite depuis qu’on est partis, c’était dans la voiture ( il imite Dawn) : « Buffy, tu peux enlever ta cassette des L5, met un vrai groupe, comme les Whatfor » !
DAWN : C’est pas vrai, je te dis que j’ai demandé avant toi.
ANDREW: Non. Buffy, dis lui que j’ai raison.
BUFFY ( levant les yeux au ciel ): Super, maintenant j’ai un petit frère…
Alex appuie sur le bouton menant au troisième étage en narguant Dawn et Andrew.
DAWN : Tu crois qu’on aura l’ appart’ ? J’en ai marre, ça va faire un mois depuis Sunnydale qu’on dort dans des trous à rats avec des lits, où des hôtels, si tu préfères.
BUFFY : Oui , j’ai confiance. Tu sais, on ne pouvait pas s’installer comme ça quelque part sans réfléchir. Mais je sens qu’on sera bien ici, à Snovertown.
ALEX : En tout cas je ferais tout pour qu’on nous accepte. Je me suis habillé class exprès ( Alex porte un costume bleu clair et une cravate rouge). Je vais lui faire de l’effet à la Salma, faites confiance au Brad Pitt de troisième classe.

La porte s’ouvre. Une vieille peau les attends, très grosse, vêtue d’une horrible robe à fleurs, des verrues sur le visage, les cheveux gras et l’air méchant. Buffy, Dawn et Andrew poussent Alex hors de l’ascenseur en souriant. Ce dernier a un mouvement de recul face à l’haleine de Salma.

INT. COULOIR DU TROISIEME ETAGE-JOUR

Les murs sont violets, les portes jaunes et la moquette rouge.

SALMA : Ils éviteront de prendre l'ascenseur si c'est pas un cas d'urgence. Ils m'ont compris ? Ils me suivent.
Ils avancent plus loin dans le couloir.
ANDREW ( chuchotant à Alex ) : C'est horrible, on se croirait dans une maternelle.
ALEX :Au moins tu te sentiras dans ton élément.
Ils s'arrêtent devant la porte 314.
BUFFY : Eh bah, je sens que ça va nous porter chance... J'espère que cette fois y a pas d'horrible démon répugnant derrière la porte.
DAWN ( murmurant et regardant Salma tourner la clé dans la serrure ): Non, mais il y en a un devant.
SALMA : Les deux filles vont là dedans. Ici pas de mixité, c'est pas une porcherie alors je leur conseille de se tenir à carreaux, ils m'ont compris ?
DAWN : Buffy, je veux retourner à l'hôtel !

Elles rentrent dans l'appartement. Elles commencent par longer un couloir blanc. Salma s'arrête devant une porte sur le mur de ce couloir.

SALMA : C'est la salle de bains. Des questions ?
DAWN : Est-ce qu'il y a une baignoire ?
SALMA : C'est ça. Et un jakouzzi, et un mini-bar dans le salon... Tsss une baignoire... ( elle secoue la tête d'un air affligé).

Dawn à l'air énervée. ils continue et pénètrent dans une grande pièce carrée, avec une baie vitrée donnant sur un balcon, un meuble télé dans un coin, une grosse table sur un tapis au centre, la cuisine dans un autre coin, un meuble occupe une espace vide et il y a également un mur recouvert de deux portes à gauche après le couloir, dans la continuité de la paroi du couloir. Avec un angle droit quoi.
Salma ouvre la première porte.

SALMA : Les cabinets.

Elle ouvre la deuxième porte. Buffy et Dawn entrent, et on découvre que c'est une chambre avec deux lits séparés, aux murs jaunes.

BUFFY : Eh bah c'est pas si mal.
DAWN : Mouais...

Buffy donne un coup de coude à Dawn.

INT. COULOIR-JOUR

Alex fixe le vide appuyé contre le mur tandis qu'Andrew, en face, regarde ses trading cards de Star Trek.
Salma sort de l'appartement, suivie de Buffy et Dawn.

ANDREW ( rangeant ses cartes dans ses poches ) : C'est notre tour ? On peut voir nos chambres ?

Salma donne une petite gifle à Andrew.

SALMA : Patience salopiaud ! j'y arrive, jeune insolent.

Andrew est sur le point de pleurer et Buffy lui fait un petit câlin en souriant, tandis que Salma ouvre la porte. Il entre dedans avec Alex.
Buffy remet une mèche de cheveux en arrière et souffle un bon coup.

DAWN : J'espère vraiment qu'on va y arriver.
BUFFY : Mais oui Dawnie, t'en fais pas. Je sens que Snovertown est l'endroit idéal pour construire une nouvelle vie un peu moins agitée. Et puis on a déjà réussi à déménager de Los Angeles. En plus cette fois on a nos amis avec nous alors...
DAWN ( retrouvant le sourire ) : Juste en face ! Comme ça on pourra se faire des soirées canon genre...
BUFFY : ... Alors là je t'arrête, l'école commence super tôt ici, donc c'est au lit de bonne heure. En plus Salma habite juste en dessous de nous, alors j'ose même pas imaginer sa réaction si on dépasse 2 décibels.
DAWN : Je vois... Tout sera vraiment comme avant alors. Sauf les démons, les apocalypses et tout j'espère.
BUFFY : Je suis sûre que oui.

Gros plan sur les mains de Buffy qui croise les doigts.

INT. CAVERNE -SOIR

Un vampire au look punk, coiffé d'une crête couleur vert-radioactif, boit le sang d'une tête humaine qu'il tient dans sa grosse main tatouée. La caméra s'élève et on se rend compte que c'est une immense caverne circulaire remplie de vampires en tous genres. C'est une sorte de boîte de nuit pour démons, un groupe de hard rock se déchaîne sur une piste circulaire au centre de la grotte, il y a un grand bar , quelques tables assez amochées, et une piste de motos fait le tour de la caverne. En grosses lettres rouges éclairées au néon on peut lire le nom de la boîte vampirique : Bloody Night. Une grande cage à humains quasiment vide se trouve près du bar.
On découvre une grosse porte blindée surveillée par deux gardes vampires : c'est l'entrée. Un vampire chauve vêtu d'un costume en cuir jaune entre, paie un garde. On le voit traverser la piste de danse en serrant la main à quelques uns de ses congénères, puis s'arrêter. Il se trouve devant un vampire habillé en costar-cravate, broshing parfait, la tête de Hugh Grant, assis sur un tabouret devant le bar, deux jeunes vampires blondes dans les bras.

VAMPIRE EN JAUNE : Hey, Bernard !
BERNARD : Oui, que puis-je pour toi ?
VAMPIRE : J'ai une info importante pour toi. La Tueuse...
BERNARD : La ?
VAMPIRE : Non, pas la, enfin si... En fait c'est celle qui est responsable de tout ce bordel avec les potentielles...
BERNARD : Buffy Summers ? Elle est ici ?
VAMPIRE : Ouais, c'est ça.

Bernard semble contrarié.

BERNARD : Bon sang, mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici ? Pile au moment où...

Voyant que le vampire l'écoute attentivement, Bernard s'arrête brusquement.

VAMPIRE : Vous...
BERNARD : Ca suffit. Tu vas me trouver cette Tueuse et me l'amener ici, sur le champ.
VAMPIRE : Quoi ? C'est impossible, vous savez bien, cette fille est une terreur. En plus elle est venue avec son gang, c'est...
BERNARD : Eh bien apporte les tous.
VAMPIRE : Quoi ! non, c'est non, je ne peux pas...
BERNARD : Approche...
Le vampire, méfiant, approche un peu.
BERNARD : Sam...

Un des gardes rapprochés de Bernard ( en costume noir) lui colle un engin noir, petit, dans le dos. Le vampire crie, car la chose est attachée à sa chair. Bernard sort une télécommande de sa poche, appuie sur un bouton et on voit alors une petite lumière rouge clignoter sur la chose.

BERNARD : Une bombe de ma création. Je te garantis qu'elle est assez puissante, alors si tu ne veux pas mettre de la poussière sur ta jolie veste, je te conseille d'obéir à mes ordres.

Le vampire panique puis s'enfuit vers la sortie.
Bernard se morphe en vampire et embrasse une des deux jeunes filles.
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ACTE 2
INT. CHALET-NUIT[/color]

Willow arrive au premier étage. Elle traverse un petit couloir, et entre dans sa chambre, où Kennedy s'acharne sur un punching-ball. Willow va s'asseoir en tailleur sur son lit, et allume son ordinateur portable. Leur chambre est assez spacieuse, on y trouve un lit à deux places dans un coin , une grande armoire, une porte menant à une salle de bain et à l'autre bout de la chambre un espace d'entraînement pour Tueuses.

KENNEDY ( toujours en train de s'entraîner ) : Tu recopies le truc de Giles ?
WILLOW : Oui, c'est plus de boulot qu'il n'y paraît. Mais le pauvre, j'allais pas le laisser faire ça tout seul, il en serait encore à chercher comment ça s'allume.
KENNEDY : Bon, cette fac, quand est-ce qu'on va s'y inscrire alors ?
WILLOW : J'ai pris rendez-vous avec le directeur Wally Keers lundi prochain. Ca te va ?
KENNEDY : Il faudra juste que je décale ma séance de dédicaces mais ça devrait aller.

Willow sourit. Kennedy s'arrête et vient s'asseoir prêt de Will.

WILLOW : Il a une drôle de tête ce type. Tu sais, on dirait un peu mr Propre, sauf que lui il a pas une tête à faire le ménage.
KENNEDY : En parlant de nettoyage, tu viens prendre une douche avec moi ?
WILLOW : Non... Je n'ai pas trop envie.

Kennedy est vexée.

WILLOW : Je... préfèrerais un bain.

Kennedy sourit et donne un petit baiser sur la bouche de sa compagne. Elle se lève ensuite et se dirige vers la salle de bain.
Le téléphone sonne, Willow décroche ( le combiné se trouve sur la table de nuit ).

WILLOW: Allo ? Oui... Oui, elle est ici, je vous la passe. Kennedy ! C'est pour toi.

Kennedy prend le téléphone.

KENNEDY : Allo, je...

Son visage se décompose. Elle raccroche, paniquée.

WILLOW : Ca va chérie ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, on sonne.
Les deux filles descendent ouvrir. Un homme se trouve devant la porte.

HOMME : Bonsoir, excusez moi de vous déranger si tard, mais j'ai crevé un pneu, mais malheureusement je n'ai pas le matériel approprié pour...
KENNEDY : Oui, bien sûr, entrez.
L'homme entre.
HOMME : Merci, vous êtes bien...

Mais avant qu'il ne finisse sa phrase, Kennedy décoche un pieu de sa poche et l'enfonce dans le
coeur de l' individu. Il s'en suit un bruit métallique. L'homme se transforme en vampire et donne un coup de fazzer à Kennedy qui perd conscience sous le choc électrique. Willow ne comprend pas. Le vampire ouvre sa veste, laissant apparaître un gilet parballes.
Willow commence à réciter une formule, mais le vampire lui donne un coup sur la tête et Willow perd connaissance elle aussi.

INT. APPARTEMENT ALEX &ANDREW

Andrew étale ses figurines de Star Wars sur l'étagère de sa chambre. Alex entre également, un carton à la main.

ALEX : Je vois... Et je la met où ma collection de cannettes de soda vides ?
ANDREW : Je te répondrais bien, mais j'ai peur d'être trop grossier.
ALEX : Tu sais, ça me contrarie... Je pourrais appeler Salma.
Andrew avale sa salive en gloussant, puis se tourne vers Alex d'un air déterminé, les bras croisés.
ALEX : Bon...
Il fout Andrew sur son lit, et balance toutes les figurines d'un coup de bras dans un carton.
ANDREW ( se relevant ): Tu vas payer pour ça...

Dawn avance lentement dans le couloir de l'appartement d'Alex et Andrew, un sac de couchage sous le bras. Soudain elle entend des bruits d'objets qui se cassent, et des coups. Le mur tremble sous un choc.

ANDREW ( voix étouffée ) : Mon Dieu !!! Qu'est-ce que tu as fait à Jabba ! Tiens, regarde ta canette de Fanta !
Dawn apeurée se retourne. On voit alors Buffy, dans l'encadrement de la porte, une arbalète à la main et portant un sac de sport bleu en bandouillère.
DAWN : Je t'en pries Buffy, me laisse pas avec ses malades !
BUFFY : Je n'ai qu'un seul mot à répondre à ça : école.
DAWN : C'est tellement cruel.
BUFFY : C'est comme ça. Maintenant tu vas enfin pouvoir profiter de cette vie normale qui s'offre à toi !
DAWN ( l'air pas très enthousiaste ) : Super... Mais alors, pourquoi tu retournes patrouiller ?
BUFFY : Il y a quand même quelques vampires dans le coin, tu sais. J'allais pas me retrouver à la retraite comme ça tout d'un coup. Mais comparé à Sunnydale, cette ville, c'est le paradis.
DAWN : Pour les Tueuses oui. Pour les lycéennes non.

Andrew apparaît dans le couloir, des bleus au visage et les cheveux complètement en pétard.

ANDREW : La cohabitation avec l'homme-canette s'annonce mal. Je vais patrouiller avec toi.
BUFFY ( le regard paniqué ) : Mais...
Andrew sort avant qu'elle ai dit quoique ce soit.
DAWN : Je n'ai qu'un mot à dire, na !

Buffy referme la porte en soupirant.

EXT. SNOW PARK-NUIT

Giles, en jogging jaune portant la feuille rouge symbolique du Canada, court au bord du Snow Lake. Il est essoufflé et ne tarde pas à se faire dépasser par un groupe de grand-mères. Il continue cependant, trempé de sueur. Son attention est soudain concentrée sur quelque chose. On voit alors " BE READY " ( soyez prêt ) marqué en grosses lettres rouges sur un tronc d'arbre. Il est tellement intrigué par ce message qu'il trébuche et tombe à terre.

GILES (à lui-même ): Prêt à quoi, stupide arbre ? A tomber ?

Alors qu'il se relève, on lui saute dessus. Trois vampires embarquent l'ex-observateur qui a bien du mal à résister.
Alors qu'on l'emmène dans la direction des montagnes, une silhouette observe la scène de derrière le fameux arbre.

INT. BOITE DE NUIT FREELIKE -NUIT


La caméra parcourt le Freelike. Le style de la boîte est bien plus moderne que le Bronze. Après un coup d' oeil à l'intérieur, on découvre la partie en plein air du club, un large terrain herbeux comportant quelques tables et un bar. Elle est séparée par des grillages.
On s'approche alors d'une table autour de laquelle Andrew et Buffy boivent un coup.

ANDREW : Eh bah, tu parles d'une patrouille... Je suis sûr qu'il y a plus de droïdes domestiques dans le système Dagoba que de vampires ici.
BUFFY : Ouais... Mais bon, on va pas se plaindre de ne pas être envahis par les monstres non plus. Ca fait du bien, d'être tranquilles de temps en temps.
ANDREW : Je suis sûr que tu adorerais tuer un petit vampire. Ta nature de super héroïne te pousse à ton devoir. Sans les démons tu n'existes pas.
BUFFY : C'est n'importe quoi Andrew. Tais-toi et bois ton diabolo fraise.
ANDREW : Oh, un vampire !

Buffy se retourne précipitamment le sourire aux lèvres.

BUFFY : Où ça ?
ANDREW ( montrant le vampire chauve avec la veste en cuir jaune en train de reluquer le cou d'une jeune fille ) : Giles l'a laissé s'enfuir la semaine dernière. Il fatigue un peu à son âge.

Buffy se penche pour attraper son sac. Lorsqu'elle relève la tête, Andrew a disparu.

BUFFY : Andrew ! Andrew !

Elle voit alors un trou dans le grillage.

EXT. SNOVERTOWN

On suit Buffy de face, qui avance un pieu à la main, avec prudence. Soudain le vampire se met au premier plan, de dos. On observe qu'il a essayé d'arracher la bombe en vain, puisque sa veste est toute déchirée.
On le voit maintenant de face, un couteau sur la gorge d'Andrew.

BUFFY : Qu'est-ce que tu veux, the mask ?
VAMPIRE : Oh, rien... Enfin si, j'aimerai bien ça...
Un filet tombe sur Buffy, qui se fait assaillir par les trois vampires qui s'en sont pris à Giles.

VAMPIRE : ... Et une nouvelle veste.

ACTE 3


INT. BLODDY NIGHT

Buffy est poussée violemment dans la grande cage. Elle découvre alors que ses amis et sa soeur sont également prisonniers. Tout le monde est enchaîné.

ALEX ( à Buffy ) : Ah, toi aussi tu es tombée sur la case " allez en prison, ne passez pas par la case départ ".
BUFFY : On dirait bien oui. C'est quoi tout ce cirque ?
KENNEDY : Je crois que c'est ce type là bas ( elle montre Bernard en train de parler avec le vampire à la veste jaune, près du bar - ils ne sont qu'eux deux à l'intérieur et deux gardes du corps ), c'est lui qui tire les ficelles.
BUFFY : Et c'est quoi cette caverne stupide ?
GILES : Il semblerait que ce soit une sorte de club pour les vampires. D'après ce que j'ai vu il doit être incrusté dans la montagne.
BUFFY ( regardant son survêt' ) : Et ils vous ont attaqué quand vous dormiez ?
GILES : Quoi ?
WILLOW : Votre pyjama...
GILES ( vexé ) : Mais... C'est un jogging, ce n'est pas un...
ALEX : On s'est fait surprendre en regardant la télé. Ils nous ont enfumé et forcé à sortir.
BUFFY ( énervée ) : La télé ? Dawn, qu'est-ce que j'ai dit ? Pas de télé avant...
KENNEDY : Tout de suite, là, c'est vraiment important ?
DAWN : Je suis désolée, tu sais il n'était pas si tard que ça et puis...
BUFFY : C'était quoi comme film ?
DAWN : Eyes Wild Shut.

Buffy fusille Alex du regard.

On entend Buffy engueuler Alex avec une voix étouffée, la scène étant maintenant entre Bernard et le vampire, la cage en arrière-plan.

BERNARD : C'est du très bon boulot, félicitations.
VAMPIRE : Ils sont pas si coriaces que ça...
BERNARD : Oui, je suis à moitié déçu. Finalement, ils ne m'auraient peut être pas gêné tant que ça. Je crois que je vais profiter un peu d'eux et organiser une grande soirée tout à l'heure, les torturer tout en divertissant le public.
VAMPIRE : Comme vous voulez, mais enlevez moi ce foutu truc du dos !
BERNARD : J'ai une meilleure idée.
Il appuie sur un autre bouton de sa télécommande et les bruits du voyant émettent de plus en plus vite. Le vampire panique et finalement on entend " You've been boomed " avec une musique comique. Bernard en rie.
BERNARD : Ah, j'adore. C'est ma création. Vous savez, on trouve ça plus drôle quand on est le créateur. Je suppose que je ne dois pas être très modeste. Vous pouvez disposer.
Le vampire s'en va en courant.
Bernard réajuste sa cravate et se dirige vers la cage.
Lorsqu'il arrive, il appuie sur un bouton de sa télécommande et on entend un bruit d'explosion derrière la porte blindée, avec les hurlements du vampire en jaune.

BERNARD : Oups... Bien, bonjour tout le monde. Alors je me présente, Bernard DuChasteuil, propriétaire du Bloody Night. Comment allez-vous ?
ALEX : Pas terrible, y a pas la clim' dans votre cage.
BERNARD : J'en prends note. Alors, vous êtes la fameuse bande qui avez détruit la bouche de l'enfer... J'avoue que je m'attendais quand même à mieux.
GILES : Pourquoi avoir pris le risque de nous capturer tous ? Est-ce que par hasard on vous gênerait...
BERNARD : Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
KENNEDY : Giles a raison, il doit sûrement préparer un mauvais coup.
BERNARD : Quoi ? Mais je...
WILLOW : Avec tous les cours sur le comportement humain que j'ai suivi, c'est vrai qu'il doit cacher quelque chose.
BERNARD : Allons, c'est totalement dénué de sens.
ANDREW : Alors pourquoi vous avez parlé de plans ?
BERNARD : Je n'ai pas parlé de mes plans, vous...
DAWN : Donc il y a des plans ?
BERNARD ( hurlant ) : Ca suffit !!!!

Sa voix résonne dans toute la caverne.
Il y a un petit silence.

BUFFY : Pourquoi nous avoir capturé plutôt que de nous tuer directement ?
BERNARD : La curiosité, je voulais voir à quoi vous ressembliez. En plus vous allez me servir économiquement dans quelques heures.
ALEX : Quoi... Vous voulez qu'on se prostitue pour tous ces " vampunk" ?
BERNARD ( levant un sourcil ) : Euh... Non, vous verrez tout à l'heure. Bon, je vais me changer.

Il s'en va en saluant les deux gardes.
[color=orange]
KENNEDY [/color]: Ce type n'est pas clair.
WILLOW : Tu l'as dit.
BUFFY : Du moment qu'il élève pas une armée de super vampires, ça devrait aller. C'est vrai, j'en ai marre moi.
GILES : Nous verrons. En attendant, reposez-vous. je n'ai pas une pensée très positive en ce qui concerne ce dont il a parlé pour tout à l'heure.

ECRAN NOIR

Le Bloody Night est bondé. Tout le monde s'éclate sur une musique très hard.
A l'intérieur de la cage, Willow est blottie contre Kennedy, Buffy et Giles étudient les barreaux, Alex regarde les vampires, et Andrew et Dawn discutent, assis, le dos appuyé contre les barreaux.

DAWN : Tu as peur ?
ANDREW : Oh, non... Tu sais, en moins d'un an passé avec vous, j'ai vu bien pire. On va se sortir de là aussi facilement que Luke Skywalker dans le premier Star Wars, quand il sort de l' Etoile Noire.
DAWN : Je réalise que je n'ai jamais vu un épisode.
ANDREW ( choqué ) : Tu plaisantes !!! C'est impossible !
DAWN ( souriant ) : En fait si, j'ai vu la première trilogie, mais... Ce n'est qu'une illusion vu que je ne suis humaine que depuis trois ans.
ANDREW : Je vois... Un de ces jours il faudra que je t'instruises...
DAWN : Pour l'instant... J'aimerai te connaître un peu mieux, c'est vrai, on ne sait rien de ta vie.

Andrew devient sérieux.

ANDREW : Vous n'avez pas à le savoir.
DAWN : Eh bien, nous sommes tes amis maintenant.
ANDREW : Je sais mais...

La musique hard s'arrête brusquement
Andrew et Dawn rejoignent les autres, collés aux barreaux.

DAWN : Qu'est-ce qui se passe ?
BUFFY : Eh bien on ne va pas tarder à le savoir.
ALEX : On doit sortir d'ici maintenant. Giles vous avez une idée ?
GILES : A part invoquer une tribu de caribous volants je ne vois pas.
WILLOW : Je ne sais pas si ça fera l'affaire.
BUFFY : Giles, votre sens de l'humour devient de plus en plus...
KENNEDY : ...Comme celui d'Alex.
GILES : Tuez-moi sur le champ.
ANDREW : Je crois que quelqu'un est déjà en train d'y travailler.

Bernard monte sur la scène avec un micro. il s'adresse à la foule.

BERNARD : Chers amis bonsoir ! Vous n'êtes pas sans savoir que depuis cet été notre race est gravement menacé à cause de l'activation de milliers de Tueuses partout dans le monde. Est-ce que ça vous dirait de ...vous venger un peu ?

La foule hurle des centaines de "ouaiiiiiiiis "

BERNARD : Bien... Je m'en doutais un peu. C'est pourquoi ce soir je vous propose quelques jeux avec nos camarades Tueuses, sorcière, et autres humains dégoûtants ayant accéléré notre perte. Certes l'entrée était bien chère, mais cette nuit sera inoubliable, je vous le garenti. J'espère que vous êtes en forme, car ce soir est ( hurlant : ) votre soir !!!
Acclamations de la foule en délire.
Bernard se recoiffe puis fais signe d'apporter la première victime.
Un garde vampirique vient ouvrir la cage, et prend Kennedy pendant que Willow hurle "NON" mais ne peut rien faire à cause des chaînes. La cage se referme automatiquement, ce qui attire l'attention de Giles.

GILES : Buffy, ma ceinture...
[color=#80FF80]BUFFY : [/color]Je vous demande pardon ?
GILES : Regarde.

Buffy fouille péniblement car les poignets liés, et son visage s'illumine.

BERNARD : On commence avec une Tueuse ! Attachez- là !

Sous les cris du public, deux vampires attachent Kennedy entre deux motos, le corps touchant par terre. Son visage s'horrifie lorsqu'elle s'aperçoit que devant elle se trouvent des clous, des braises, des serpents et enfin une cuve d'acide.
Bernard lâche un mouchoir blanc. Lorsque celui-ci tombe à terre, les motos démarrent.

GILES : Maintenant !!!

Il tire - à l'aide du revolver que Buffy a trouvé sur lui - sur le mécanisme permettant à la porte de s'ouvrir et se fermer. Il s'en suit un court-circuit et la cage s'ouvre.
Buffy, les poignets liés, se fraye un chemin en bousculant la foule surprise, et atteint la piste de moto ; les motos ne tardent pas à arriver et Buffy fonce dedans avant qu'ils n'atteignent le premier obstacle. Kennedy tire sur les chaînes de toutes ses forces, qui se détachent des motos. Elle est libre, mais a toujours les chaînes accrochées à ses poignets. Elle s'en sert comme arme et tabasse les vampires qui s'approchent d'elle.
Buffy court vers l'acide, et trempe avec précaution ses chaînes dedans. Elle est libre aussi. Elle met à terre quelques vampires.
Un vampire vient s'emparer de Dawn dans la cage. Andrew lui fonce dedans tête baissée et heurte le ventre. Le vampire lâche prise, Andrew a sauvé Dawn.
Buffy balance quelques vampires dans l'acide, qui n'y survivent évidemment pas.
Bernard s'énerve et ordonne à ses gardes de tuer ceux qui sont dans la cage. Mais avant qu'il n'y parviennent, Kennedy fait sauter les fusibles et l'éclairage cesse de fonctionner.
Dans le noir, on entend des bruits de coups.

EXT. SNOVERTOWN- NUIT

On voit la porte blindée incrustée dans la roche de l'extérieur. Elle s'ouvre soudain avec fracas, et Buffy sort en tombant. Les autres la rejoignent. Kennedy sort en plantant u bout de bois dans le coeur d'un vampire.

KENNEDY : Refermez la porte !!!
Le gang met toutes ses forces à refermer la porte. Giles se recule le premier et pointe son arme vers un rocher juste au dessus.
GILES : Ecartez-vous !

Il tire et fait tomber le rocher devant la porte, ce qui la bloque.
On entend les vampires tenter de sortir en vain.
Le groupe descend vers la ville, en marchant tranquillement, la plupart toujours enchaînés.

DAWN : Ca va les retenir longtemps ?
GILES : Au moins jusqu'au matin, et je ne leur conseille pas de sortir prendre un bain de soleil.
BUFFY : Moi j'en aurais bien besoin.
WILLOW : J'espère que ce Bernard y réfléchira à deux fois avant de revenir à la charge.
[color=orange]BUFFY [/color]: En tout cas il à intérêt à ne pas trop m'énerver. Je ne veux pas d'apocalypse cette année.
ANDREW : Oui, t'arrêtes pas de le dire depuis qu'on est ici.
BUFFY : Et je le maintiens. Il a plein de Tueuses à embêter avec ses projets secrets stupides, il va en trouver une autre que moi.
KENNEDY : Ou moi.

On les vois désormais de dos, descendre vers les magnifiques lumières de la ville.

WILLOW : Ou Giles.
ALEX : Willow, je vais finir par le faire ce cauchemar.
GILES : Quoi ?

FIN

Les tueuses travaillent par binôme

HARD WORK


PRECEDEMMENT DANS BUFFY CONTRE LES VAMPIRES



On voit Buffy tuer un vampire, puis la pancarte " Welcome to Snovertown".


WILLOW : Non !

On voit Giles tenir une arme.

KENNEDY : Allez, c'est qu'une armurerie.

KENNEDY : Bon, cette fac, quand est-ce qu'on y va ?
WILLOW : J'ai pris rendez-vous avec le directeur Wally Keers lundi prochain.


PREGENERIQUE

INT. BUREAU-JOUR

Gros plan d'un diplôme encadré posé sur un mur. Buffy ( veste en jean, chemise blanche, jupe noire) l'étudie. Elle est dans un bureau.
Soudain la porte s'ouvre, et un homme ( chemise blanche, pantalon et cravate noirs ) aux cheveux blonds coupés au carré ( un peu la tête de Kurt Russel dans Stargate ) entre. Il s'installe à son bureau et fait signe à Buffy de s'asseoir. elle s' exécute immédiatement.

BUFFY : Bonsoir.
JOHN SIMONS : Bonjour. Vous êtes bien Buffy Summers, pour la police montée ?
BUFFY : Oui, c'est ça.

Simons ouvre un dossier et l'examine tout en parlant à Buffy.

JOHN: Bien, alors je vois ici que vous avez passé tous les test avec succès, avez même eu quelques points bonus et... arrêté un de nos agents !
BUFFY : Euh... oui, en fait ce qui s'est passé c'est que j'ai vu un type louche avec une caisse d'arme. Il essayait de la dissimuler discrètement dans son coffre.
JOHN : Je vois... Est-ce qu'on vous a informé que le commissariat de Vancouver était en travaux ?
BUFFY : Euh... Non...
JOHN : Je suppose qu'on ne vous a pas non plus informé que nous gardions leurs armes le temps de ces travaux... Jusqu'à hier.
BUFFY ( comprenant ) : Ah... Mais non ! Je vous assure qu'il avait l'air bizarre, je suis désolée, je...
JOHN : Vous n'avez pas à l'être, vous avez fait de l'excellent travail. Cet homme faisait partie d'un réseau de trafic d'armes. Nous savions qu'il y avait un complice chez nous, mais nous ne savions pas lequel.
Buffy reste sans voix.
JOHN : Je vous taquinais, je voulais juste vous faire peur.
BUFFY : Alors je suis engagée ?
JOHN : Oui. Vous savez, il n'y aurait que moi, je n'embaucherai pas plus de monde, mais depuis qu'il y a ces vagues de meurtres dans la région, notre maire tient absolument à prendre le plus de précautions possibles.
BUFFY : Oui, il est un peu Maire-Poule.

Voyant que sa blague n'a aucun effet sur son patron, elle arrête de sourire bêtement.

JOHN : Vous commencez demain matin à 8 heures.
BUFFY : Ca roule !
JOHN : Pardon ?
BUFFY : Euh, je veux dire à vos ordres, patron. euh... chef...
JOHN : Sergent.
BUFFY : Oui, c'est ça.

Elle se lève et s'en va. Avant de refermer la porte, elle salue de la main gauche.

JOHN : C'est l'autre.

Elle rectifie son erreur et s'en va, en bousculant quelqu'un.

(voix de Buffy derrière la porte ) : Ouh, pardon !

Le sergent Simons lève les yeux au ciel puis allume son ordinateur.

EXT. RUE DE SNOVERTOWN- JOUR

Giles et Andrew marchent. Il fait beau.

GILES : Alors, tu es sûr ? Tu sais, ce n'est pas un métier facile.
ANDREW : Je sens que je saurais me débrouiller. Vous savez, j'ai vu tellement de films d'action que les armes n'ont plus aucun secret pour moi.
GILES : Moui, j'imagine.
ANDREW : On parle de mon salaire ?
GILES : Euh... Non. Continue de marcher.
ANDREW : J'aurais une étiquette avec mon nom ?
GILES : EcouteS, on est pas rendus là, je...

Ils arrivent devant un bâtiment tout dégradé, tenant à peine debout. La peinture est écaillée et les murs sont tous fissurés.

ANDREW : Attendez, vous ne voulez pas dire que...
GILES : J'en ai bien peur... Mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ça ?
ANDREW : C'est... Indescriptible.

Giles pousse la porte, qui s'effondre en déclenchant un nuage de poussière. L'intérieur est encore plus pourri que l'extérieur, des rats passent en travers des murs, c'est plein de toiles d'araignées, bref, un vrai toddie.

GILES : Il va nous falloir un bon gros balais... Et trois camions citerne de dépoussiérant.
ANDREW : Sans oublier la mère Denis et son commando.

Ils avancent un peu plus, pendant que la caméra descend. On arrive au sous-sol, qui est plus grand mais encore plus en ruines. On s'approche d'un coin, derrière un pilier ( où ce qu'il en reste ). On voit alors un gros cube rouge aux parois faites de chair, dégoulinant de sang, quelque chose bouge à l'intérieur et pousse de petits cris inhumains. La musique monte puis...

GENERIQUE

ACTE 1

INT. BUREAU DE KEERS- JOUR

Gros plan d'une bouche qui fait "Non".
Willow ( robe verte à fleurs rouges ) et Kennedy ( haut violet et pantalon de cuir blanc moulant ) sont assises en face de Wally Keers, qui vient de prononcer cette négation. Le directeur Keers est grand, musclé, chauve, a un visage sage et posé. Il porte un t-shirt blanc et un jean.

WILLOW : Mais... Pourquoi ?
KENNEDY : Nos dossiers sont si pitoyables que ça ? Le mien, je veux bien, mais celui de Willow...
WALLY: Non, ils sont excellents, ça n'a rien à voir.
WILLOW : Alors quoi ?
WALLY : Les inscriptions sont terminées depuis le mois dernier, les règles sont les règles.
KENENDY : A d'autres. La vérité. Sur le champ.
WALLY ( lançant un regard noir à Willow ) : Fabriquez-en une si ça vous chante. Mais maintenant sortez de mon bureau.
KENNEDY : Non, on a pas...

Soudain la montre de Wally Keers se met à sonner. Il hausse les sourcils en voyant l'heure.

WALLY : Dehors.
WILLOW : On a pas dit notre dernier mot.

INT. COULOIR UNIVERSITE- JOUR

Willow et Kennedy vont s'asseoir sur un banc dans les couloirs aux murs de pierre. La Snow University est très style " ancien". Elle est très rustique. Ca donne un aspect charmant et original.

WILLOW : Ce type me tape sur les nerfs. C'est quoi son problème ?
KENNEDY : J'en sais rien, mais maintenant il en a deux de plus.
WILLOW : En plus quand sa montre s'est mise à jouer les cloches, il était tout bizarroïde.
KENNEDY : J'ai eu l'impression qu'il t'en voulait.
WILLOW : Quoi ? Mais pour quoi ? Je le connais pas ce type !
KENNEDY : Ca j'en sais rien, mais il n'arrêtais pas de te fixer. Je me demande si il savait que j'étais là.
WILLOW : Tu crois que c'est... un démon ou un truc comme ça ?
KENNEDY : Je crois qu'il n'y a qu'un moyen de le savoir...

Le directeur sort de son bureau sa veste sur l'épaule, le pas rapide, en jetant un regard noir à Willow au passage. Il s'en va vers le parking.

WILLOW : Tu veux le suivre ?
KENNEDY : Ouais, je pense qu'on en saura plus comme ça.
Elles se lèvent et se mettent à le suivre.
WILLOW : En tout cas, on peut pas dire qu'il ait l'air d'un saint.

EXT. SNOVER HIGH SCHOOL

DAWN : Saint quoi ?
GINA JOHNSON : Lambert. Saint Lambert.
DAWN : C'est pas un nom d'école ça, c'est un nom de fromage !

Dawn et sa camarade de classe traversent le lycée en direction du bâtiment de sciences. Le lycée est bien fleurit, c'est une école assez jolie, mais assez petite.

GINA : Et toi, c'était quoi ta prison ?
DAWN : Avant j'étais au lycée de Sunnydale.
GINA : Ah oui, la ville-cratère. J'ai vu ça aux infos. Qu'est-ce qui s'est passé ?
DAWN : J'ai pas envie d'en parler.
GINA : Je vois. Dur déménagement.
DAWN : J'ai perdu plusieurs amis.
GINA : Oh... je suis désolée.
DAWN : Tu n'as pas à l'être. Par contre, si on accélère pas un peu, je connais quelqu'un qui le sera.

INT. CLASSE DE SCIENCES

PROFESSEUR ( en blouse blanche ) : Je suis désolé. Aujourd'hui pas de biologie...

Acclamations dans la classe.

PROFESSEUR : Et ce... Chut, calmez-vous. Et ce en raison de l'élection de vos délégué de classe. Maintenant sortez une demi feuille et inscrivez un nom. Je sais que c'est un vote anonyme, mais si je vois une seule...

Dawn et Gina entrent dans la classe.

PROFESSEUR : Tiens, voilà notre duo de choc. Vous n'avez pas raté le début du cours, il n'y en a pas. Aujourd'hui, on vote. Allez vous asseoir.

Dawn et Gina vont s'installer sur la même table.

DAWN ( chuchotant ) : J'adore voter. C'est cool, ça permet de rater un cours et de ridiculiser les perdants.
GINA : Nous n'avions pas de délégués à St Lambert, juste soeur Marie-Ginette pour nous guider.

Dawn hausse les sourcils et inscrit un nom.
Le professeur ramasse les papiers. Dawn porte son attention sur deux élèves. Un gars et une fille. Ils ne bougent pas, ne font rien, fixent juste le vide. Le gars se tourne soudain vers Dawn, et ses yeux deviennent momentanément rouges. Dawn sursaute et se retourne.

PROFESSEUR : Et notre grand gagnant est...

Soudain il est pris de tremblements. Il ne se contrôle plus. les élèves sont terrorisés. Dawn se lève en faisant tomber sa chaise. Le professeur appelle à l'aide. Puis il se démembre dans un bain de sang. Les élèves crient. Dawn hurle aux autres de sortir, mais personne ne bouge. Elle attrape Gina, paralysée par la peur, et sort de la salle.

INT. COULOIR SNOVER HIGH SCHOOL

Dawn et Gina s'arrêtent de courir dans le couloir. Gina est en pleurs.

DAWN : Calme toi, c'est fini... Ca va aller...

Elle lui bouche les oreilles et hurle :

DAWN : A L'AIDE !!!

Soudain les deux élèves louches que Dawn regardait sortent, et passent devant les deux jeunes filles. Ils ont tous les deux les yeux rouges, et le ventre grossi, comme bien rempli.
Ils s'en vont vers la sortie. Dawn est apeurée, mais se jette à leurs trousses, laissant Gina effondrée.


ACTE 2

INT. ECURIE- JOUR

Un homme brun aux cheveux longs attachés en queue de cheval, portant la tenue de la police montée canadienne ( chapeau marron, haut rouge décoré de quatre boutons en or, pantalon noir rentré dans des bottes ), sort son cheval de l'écurie. Il à l'air sympathique, naturel.
Buffy entre alors dans l'écurie, mal à l'aise dans son uniforme.

BUFFY : Euh... Jack Burger ?

L'homme se retourne, surpris.

JACK : Ah, vous êtes Buffy, c'est ça ?
BUFFY : Ouais, c'est moi. Votre nouvelle coéquipière.
JACK : La première en fait.
BUFFY : Quoi, vous êtes nouveau ?
JACK : Vous avez tout compris.
BUFFY : Moi qui comptait sur vous pour m'aider un peu.

Jack hausse les épaules.

JACK : Vous avez l'air d'être assez débrouillarde.

Il fait tomber une pelle en refermant le portail en bois où se trouvait le cheval.

JACK : ... Contrairement à moi.

Buffy sourit.

BUFFY : Alors... j'en ai un aussi ?
JACK : Un quoi ?
BUFFY : Un cheval. Non pas que ça me dérangerait de courir à côté de vous pendant nos patrouilles.
JACK : Ce sera une jument. Où alors une paire de basket, parce qu' apparemment il ne reste plus que celle-là.

Buffy s'approche de l'animal. Il a le pelage blanc et une crinière grise. Elle le caresse en souriant.

JACK : Vous voulez lui donner un nom ?
BUFFY : Comment avez-vous appelé le votre ?
JACK : Capsule.

Buffy grimace en entendant le nom.

BUFFY : Je vous arrête tout de suite, je n'appellerais pas le mien Canette. Ce sera plutôt...

Elle réfléchit un peu.

BUFFY : Orobloom. Ca sonne bien, non ?

La jument hue.

JACK : En tout cas elle à l'air de bien aimer. Allez, installez votre monture, et on y va.
BUFFY : En fait c'est à partir de là que je devient non-débrouillarde et qu'un peu d'aide serait la bienvenue.

Jack sourit à Buffy et l'aide à préparer son cheval.

EXT. PRAIRIE-JOUR

Buffy et Jack sortent de l'écurie, chacun un cheval à la main. Le ciel est toujours ensoleillé, c'est la fin de l'été. Ils arrêtent de marcher. Jack aide Buffy à s'installer sur sa monture, puis saute aisément sur la sienne. Il prend les rennes et se tourne vers Buffy.

JACK : Alors, on se la fait cette patrouille ?
BUFFY : Avec joie !

On voit Jack s'en aller, et Buffy rester en arrière. Jack parle, pensant qu'elle est à côté de lui, mais on ne voit que du vide.

JACK : Alors, d'où est-ce que vous venez, Miss Summers ?

Pas de réponse. Il se retourne, et on découvre Buffy à terre, à côté de son cheval.

BUFFY ( se relevant ) : Faux départ.

Elle remonte avec difficulté sur Orobloom, puis cette fois parvient à avancer. Il y a un blanc de quelques secondes. Puis...

BUFFY : Sunnydale.
JACK : Quoi ? Ah, d'où vous venez, oui, c'est vrai... Moi je suis de Washington. Avant je bossais au...
BUFFY : ... FBI.

Voyant que Jack la regarde bizarrement...

BUFFY : Euh... Je suis pas une espionne russe venue vous tuer, c'est le sergent Simons qui me l'a dit.
JACK : En fait j'avais besoin de respirer un peu. Je déteste la ville, en plus j'étais enfouit sous des tonnes de paperasse chaque jour, j'en avais marre.
BUFFY : Et vous vous êtes dit " moins de paperasse, plus de tabasse ".
JACK : Quelque chose comme ça, oui.
BUFFY : Moi j'étais... Un peu de tout, vous savez... Buffy fast-food, Buffy conseillère, et maintenant Buffy policière. Vous savez, c'est drôle, quand j'étais au lycée j'ai passé un test censé vous " prédire l'avenir professionnel", et j'étais horrifiée en voyant le résultat... Mais finalement c'est pas si mal. Surtout avec un bon Jack de compagnie.
JACK : Merci. Vous... voulez qu'on se tente un petit galop ? Ca m'étonnerai qu'on trouve des gens à arrêter en plein milieu d'un champ.
BUFFY : Volontiers.

Jack donne quelques tapes sur Capsule, qui accélère. Buffy fait de même; Orobloom passe en " mode galop", mais Buffy tombe à terre.

INT- ARMURERIE- SOIR

Giles et Andrew sont assis sur les vieilles chaises de l'armurerie pourrie, à réfléchir, l'air déprimés. Ils restent un petit moment comme ça.

GILES : Le pire... C'est que le propriétaire est mort il y a trois jours, je ne peux même pas me faire rembourser.
ANDREW : Mon premier job... Vous l'avez bousillé.
GILES : Je ne t'oblige pas à rester.
ANDREW : Il faut bien quelqu'un pour vous faire culpabiliser.
GILES : En fait tu m'énerves, surtout.
ANDREW : C'est mieux que rien. Ecoutez, il me reste quelques économies volées avec le Trio, on peut peut-être s'en servir pour réaménager tout ça.
GILES : Je ne suis pas fauché non plus, mais ça va prendre du temps.
ANDREW : Allons, on n'est plus en 1950, avec les machines et tout ça devrait aller assez vite.
GILES : Qu'est-ce que tu insinues par " 1950" ?

Soudain le bâtiment tremble. Andrew et Giles se lèvent.

ANDREW : Qu'est-ce que c'était ?

Soudain des tentacules rouges traversent le sol et attrapent Giles.

EXT- FRONTIERE DE SNOVERTOWN- SOIR

Willow et Kennedy sont à plat ventre en haut d'une colline. Elles espionnent la ferme appartenant à Wally Keers avec des jumelles.

WILLOW : C'est décourageant.
KENNEDY : Ce type est d'un banal... Un fermier... J'ai rarement perdu autant de temps pour rien.
WILLOW : Moi aussi. Mais il faut qu'on découvre pourquoi il nous en veut... Enfin pourquoi il m'en veut.

Kennedy caresse tendrement les cheveux de Willow, en souriant. Mais Willow reste insensible, et n'ayant aucune réaction en retour, Kennedy retire sa main, vexée.

WILLOW : Ca y est, il sort !
KENNEDY ( faisant un peu la tête ) : Ah ouais... Il va nourrir ses vaches ?
WILLOW : Non, il se précipite vers son 4x4 en courant ! Il a une sacoche bizarre, il a l'air pressé.

Kennedy reprend ses jumelles.

KENNEDY : Bon ,je suppose qu'on ferait mieux de se dépêcher.

Elles rangent les jumelles dans leurs sacs et enfourchent leurs vélos. Elles pédalent à fond pour ne pas perdre la trace de la voiture.

EXT. FRONTIERE DE SNOVERTOWN-SOIR

Buffy et Jack passent du galop au petit trop.

BUFFY : C'était cool.
JACK : Et vous n'êtes tombée que trois fois.
BUFFY : Tu peux me tutoyer si vous voulez.
JACK : Déjà ? Mais nous ne sommes pas mariés !
BUFFY : Allez, grand fou...
JACK : Si tu insistes. Je vais braver l'impossible.
BUFFY : Mon héros...

Buffy sourit et se met vite à rire bizarrement.

JACK : Qu'est-ce qu'il y a ?
BUFFY : Rien, c'est juste que... Ca fait du bien de se retrouver enfin là, à parler avec quelqu'un de normal, avec un boulot normal, en plein soleil...
JACK : Je crois qu'il commence à te taper sur la tête...
BUFFY : Très drôle... Vous ne pouvez pas comprendre. Alors cherchez pas, mr Burger.
JACK : On se tutoie plus ?
BUFFY : Baisse toi !
JACK : C'est mieux, je...

Un démon rouge à écailles se jette sur Jack et le fait tomber à terre.

ACTE 3


EXT. FRONTIERE DE SNOVERTOWN- SOIR

Buffy se jette sur le démon, le soulève à deux bras et l'envoie valser un peu plus loin. Le démon est rouge, fait dans les deux mètres. Sa gorge est bien gonflée, elle fait comme une grosse poche remplie de sang. Il a une grosse queue rouge à épines. Ses yeux sont rouges également. Un deuxième démon arrive derrière lui.
Buffy sort un couteau de sa botte.

BUFFY : J'ai deux mots à vous dire, les iguanes... Vous commencez à m'énerver, et c'est jamais très bon. Je veux que vous me foutiez la paix, c'est clair ? Il y a une jolie bouche de l'enfer à Cleveland, allez-y il paraît que c'est super sympa comme coin. Je peux vous le confirmer, j'ai vécu sur une comme ça pendant 7 ans. Fallait venir plus tôt, parce que là j'en ai...

Les démons s'enfuient dans une autre direction. Buffy saute sur son cheval et les poursuit.

BUFFY : Attendez ! J'ai pas finit ! Vous allez voir !

Gros plan sur Jack qui se relève doucement

JACK : Je crois que je maintenant je suis paré pour rejoindre Jackass.

EXT. COLLINE- SOIR

ALEX : Bon, je crois qu'on a finit toutes les mesures...

Il parle à un de ses hommes. ils est sur un pseudo-chantier, ils ont délimité le secteur à l'aides de bandes rouges et noires. L'homme à qui il vient de parler retire son gilet orange.

TONY : Enfin. J'espère que les horaires du boulot seront pas tous les jours comme ça. J'suis complètement slash.
ALEX : Non, moi ça va. J'ai des habitudes de sommeil pas très saines en fait. Je suis un peu habitué.
TONY : Ah ouais. Bon, bah à jeudi alors.
ALEX : Ouais, c'est ça.

Tony va annoncer aux autres que c'est finit pendant qu'Alex reste un petit moment à regarder les lumières de la ville du haut de la colline. Soudain il se fait renverser par les démons rouges. Il s'apprête à se relever mais roule sur le côté afin d'éviter le cheval de Buffy. Celle-ci arrive derrière en courant.

BUFFY : Alex !!! Arrête le cheval !

Il saute dessus et attrape les rennes.

ALEX : Qu'est-ce qui se passe ?
BUFFY( montant sur Orobloom ) : Comme d'habitude, encore et encore... Je vais leur faire comprendre moi, ce qu'est une Tueuse énervée...
ALEX : Mais...

Elle s'en va.
Alex se gratte le front, et redescend vers sa voiture. Soudain une voix l'appelle. Il se retourne. C'est Dawn, complètement essoufflée.

DAWN ( reprenant difficilement sa respiration ) : Alex...
ALEX : Doucement Dawn, respire.
DAWN : Deux élèves... Dans ma classe... Ils ont bu leur sang... Je les ai vu, ils... Se sont transformés en gros démons rouges... Ils s'enfuient par là...
ALEX : Je sais, Buffy est à leur trousse.
DAWN : Buffy ! Il faut aller l'aider, ils sont super forts.
ALEX : Tu as raison, on va prendre la voiture, allez...

Ils courent vers le véhicule.

INT. ARMURERIE-NUIT

Andrew et Giles sont planqués derrière un poteau. En arrière plan et en flou on voit les tentacules rouges dégoulinant de sang qui s'agitent.

ANDREW : On doit sortir d'ici !
GILES : On ne peut pas, ce truc nous bloque le passage.
ANDREW : Je déteste les tentacules.
GILES : Parce que tu crois que je suis fan ? On doit passer à l'attaque, j'ai pas envie de passer mes dernières heures avec toi.

Andrew baisse les yeux deux secondes puis réplique sans grande conviction :

ANDREW : Personne...

Giles se tourne vers lui.

GILES : Quoi ?
ANDREW : Non, rien. On devrait appeler Buffy.
GILES : Et avec quoi . Mon portable est tout bousillé maintenant. Il était déjà pas en très bonne état avant, alors...
ANDREW : Et on a même pas de Buffsignal sur nous.
GILES : J'ai toujours trouvé ça stupide, ce signal. Je veux dire... Batman ne peut pas passer tout son temps à scruter le ciel, alors à chaque fois qu'il s'actionne, il ne peut pas...
ANDREW : Mais il a des pouvoirs de chauve souris attrapés pendant son enfance, ça lui permet sûrement d'avoir des intuitions plus fortes, c'est pour ça qu'il ne le rate jamais.
GILES : Quel rapport avec les chauves souris ? Je veux dire, par exemple si j'émettais une grosse lumière jaune là maintenant, c'est pas pour ça que dans la seconde...

Soudain les deux démons rouges défoncent la porte. Buffy arrive juste derrière et saute sur un des deux tandis que l'autre saute dans le trou menant au sous-sol. Andrew et Giles se lèvent.

GILES : Buffy !

Elle tort le cou au démon. Puis elle saute dans le trou. Le démon se relève également et saute après elle. Mais Andrew et Giles lui sautent dessus avant qu'ils n'atteignent le trou.
Wally Keers entre, et saute sans aucune hésitation au sous-sol.

En dessous la bataille bat son plein entre Buffy qui évite les tentacules sortant du cube rouge tout en combattant le démon. Wally Keers sort une poudre de sa sacoche.
Buffy assomme le démon et s'apprête à tuer le cube avec le couteau.

WALLY : Non ! Ne faîtes pas ça !

Il saupoudre le cube de poudre et récite une petite formule. Le cube émet une lumière jaune, les tentacules tombent à terre et se détachent du corps cubique. Le cube disparaît ensuite.

WALLY : Vous pouvez tuer l'autre.

Buffy le regarde les yeux grands ouverts puis tranche la gorge du démon qui évacue tout son sang.

WALLY : Allez, on remonte.

Ils s'apprêtent à prendre les escaliers, mais s'aperçoivent qu'il manque pas mal de marches.

A l'étage, Giles tire une énième balle dans la tête du démon.

ANDREW : C'est dingue, il est toujours pas mort !

Wally et Buffy sortent du trou.

WALLY : Visez la poche de sang.

Giles lui obéit et le démon meurt dans un gémissement inhumain. Le sang se déverse partout et forme une énorme flaque.

ANDREW : Bêrk.
GILES : Bof, au point où on en était...

Alex et Dawn entrent en courant, des armes à la main.

ALEX : Où qu'ils sont ? Où qu'ils sont ?
DAWN : Je vais les hacher en petits morceaux ! Mouhahahahahaha !

Giles, Andrew, Buffy et WAlly les regardent bizarrement.

ALEX : On arrive trop tard, c'est ça ? Je le savais, on aurait dû prendre les petites rues.
DAWN : C'est pas drôle. ( regardant Wally : ) Mais qui c'est celui-là ?
WALLY : Wally Keers.
GILES : Vous êtes sorcier ? On vous a entendu prononcer la formule de transposition.
WALLY : De téléportation.Et oui, je suis un sorcier assez puissant, en toute modestie.
BUFFY : Pourquoi l'avoir téléporter ?
WALLY : J'en ai besoin pour nourrir mes plantes magiques. Mon détecteur de nouveaux nés Blookers s'est activé quand je suis rentré du travail.

Willow et Kennedy entrent précipitamment, leurs vélos à la main.

KENNEDY : Ah, vous êtes là !
WALLY : Vous...
WILLOW : Oui, moi, mais qu'est-ce qui se passe, enfin ?
BUFFY : Tu connais le sorcier ?
WALLY : Vous connaissez la sorcière ?
KENNEDY : Sorcier ?
WILLOW : Oui, c'est le directeur de l'université. Et... Sorcier ?
WALLY : On dirait que je ne suis pas le seul ici.
WILLOW : Oh mon dieu, j'ai compris.
KENNEDY : Quoi ?
WILLOW ( ignorant Kenedy ) : Vous... Vous m'en voulez d'avoir mal géré mes pouvoirs, c'est ça ?
WALLY : C'est exact. Je vous ne veux, oui. Grands pouvoirs impliquent grandes responsabilités.
ALEX : C'est bizarre... Vous avez pas une tête à être fan de Spiderman !
WALLY ( l'ignorant ) : J'ai ressenti vos ondes maléfiques jusqu'ici.
WILLOW : Je ne suis plus comme ça...
WALLY : Je ressens pourtant toujours votre énergie., elles est terriblement puissante.
BUFFY : Non, elle n'est plus mauvaise.
WALLY : Plus pour l'instant...
GILES : Allez, je pense qu'on ferait mieux de sortir d'ici avant que l'immeuble ne s'écroule.

Wally sort en jetant un regard noir à Willow, qui a l'air de rélféchir intensément. Les autres suivent.

EXT. RUE DE SNOVERTOWN-NUIT

Ils sortent tous de l'armurerie.

BUFFY : Et vous vivez ici depuis longtemps ?
WALLY : Un bon moment, oui.
BUFFY : Vous savez si les démons sont juste ici pour m'embêter ou bien toute la région est infestée ?
WALLY : Il n'y en a pas tant que ça, mais je pense que certains démons sont attirés par je ne sais quoi. J'ai l'impression qu'ils attendent quelque chose.
BUFFY : Oh, c'est pas vrai. J'en ai marre des convergences machin chouette mystiques.
WALLY : Allons, je n'irais pas jusque là. Je crois que...

Soudain il bouscule Dawn sans faire exprès.

WALLY : Excusez-moi, je...

Il s'arrête soudain de parler. Il a l'air choqué, ébahit, surpris. Lorsqu'elle le regarde dans les yeux bizarrement, il écarquille encore plus les yeux.
DAWN : Quoi ?

Il secoue la tête.

WALLY : Euh... Non, non, rien...
GILES : Bon, et bien merci encore, on se reverra sûrement !
BUFFY : Au revoir.

La bande s'éloigne. Wally reste sur place, comme figé. Ils regarde Dawn s'éloignant de dos d'un air complètement détaché.

WALLY ( murmurant ) : C'est impossible...

FIN

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PAST



PREGENERIQUE



EXT. SNOW LAKE

BUFFY ( étonnée ) : Britney Spears ?

Elle et Alex pêchent sur le lac. Le soleil commence à se coucher, mais l'endroit reste quand même très fréquenté. Ils sont assis au bord de l'eau et discutent.

ALEX : Ouais, j'ai eu du mal à y croire, aussi. Bosser pour une star...
BUFFY : Une superstar ! Alex, c'est génial. Et tu lui construis quoi au fait ? Un palace ?
ALEX : Un casino. Et pas un petit. Je ne sais pas pourquoi ici, à Snovertown...
BUFFY : Sûrement pour se reposer un peu, profiter de la fraîcheur du Canada. Comme nous. Enfin c'est dingue, quand même. Quand je pense que j'avais tous ses CD à la maison. Ils sont tous coincés dans la gorge de l'enfer maintenant.
ALEX : Anya en avait quelques uns aussi.

Il y a un petit silence pesant.

BUFFY : Anya... Tu sais, je n'ai pas encore eu l'occasion de dire combien je la regrette. Elle nous a tellement aidé dans cette grande bataille.
ALEX ( souriant nerveusement ) : Oui, elle a sauvé Andrew.
BUFFY ( lui rendant son sourire ) : Tout le monde fait des erreurs. Mais tu as su rester fort, Alex. Perdre quelqu'un comme elle, sachant ce qu'elle représentait pour toi...
ALEX : J'ai hésité, mais je me suis dit que m'habiller tout en noir et essayer de détruire le monde à l'aide d'une statue était un peu excessif. En plus, ça aurait donné une impression de déjà vu, pas assez original.
BUFFY : On a tous connu de terribles pertes. Et on a pas toujours bien réagit, mais toi...
ALEX : Arrête, tu n'as pas à dire ça. Surtout après ce que tu as vécu. Et je suppose que de perdre Spike n'a pas été si facile que ça.
BUFFY: C'est vrai... Mais j'ai un drôle de sentiment... Enfin je veux dire... J'ai l'impression que ça devait se passer comme ça. C'est un peu bête, mais je pense que Spike a finit sa vie comme il le souhaitait.
ALEX : Il a été cool sur ce point là. Sauver le monde... Il est bien remonté dans mon estime. Un peu tard, hélas.

Buffy enlace Alex de sa main droite. Soudain son bouchon coule.

BUFFY : Oh, j'en ai un !

Elle sort le poisson de l'eau. Mais avant qu'elle ne l'attrape, un labrador noir le gobe au passage.

ALEX : Endy ! Lâche ça tout de suite !
BUFFY : Endy ? C'est...
ALEX : Je te présente mon animal de compagnie.
BUFFY ( le caressant ) : Il est magnifique.
ALEX : Pour le prix qu'il m'a coûté, il peut l'être. Je me sentais un peu seul, alors... En plus je suis à moitié aveugle, donc un chien ça m'a pas paru trop déplacé.
BUFFY : Tu as bien fait, Alex.

On les voit jouer avec le chien, on entend Buffy rire. La caméra monte et donne une plus grande vue du lac.

EXT. FRONTIERE DE SNOVERTOWN

Un van blanc entre dans la ville. A l'intérieur du van, on aperçoit la silhouette du conducteur, mais pas son visage. Sur le siège passager est posé un annuaire. L'adresse de Buffy Summers est entourée en rouge.

GENERIQUE

ACTE 1

INT. ARMURERIE-MATIN

Kennedy entre dans le magasin. Une sonnerie cette fois automatique résonne. L'armurerie est complètement rénovée. Les murs sont blancs, et le sol est un plancher en bois assez clair. Le rez-de-chaussée est assez long mais plutôt étroit. Lorsqu'on franchit la porte, en face il y a un comptoir en arc de cercle et dans le coin à son opposé un escalier menant au sous-sol ave un écriteau " En bas : Armes Anciennes ". Les murs sont recouverts d'étagères logeant des armes modernes, pistolets et autres. Au centre se trouvent de petits présentoirs en bois avec des modèles de collection.

Giles et Andrew boivent un verre sur le comptoir tout en consultant des dossiers.

KENNEDY : Ouah, c'est dingue ! C'est génial, cet endroit pète tout !!!
GILES : Comme tu dis, oui. Ils ont fait de l'excellent boulot.
ANDREW : En moins d'un mois, je l'avais dit.
GILES : Et j'ai perdu 20 $.
ANDREW : Ca vous apprendra à vous contredire Andrew le maître, vilain joueur.
KENNEDY : J'étais venue pour donner un coup de main, mais visiblement c'est pas la peine...
GILES : Oh, si, il reste une partie du sous-sol à installer. On faisait juste une petite pause.
KENNEDY : Oh... Tant pis, j'aurais essayé. On y va ?
GILES ( refermant le dossier ) : Moui. Si tu veux.

On les voit descendre les escaliers. Puis aperçu du sous-sol : la pièce est beaucoup plus grande qu'en haut, mais garde les mêmes couleurs. Cette fois la forme de la pièce est carrée, et il y a beaucoup plus d'étagères et d'armes accrochées aux murs. Il y a également des vitrines au centre : on y trouve des arbalètes, des épées, des couteaux, des armes médiévales et toutes sortes d'objets pour le corps à corps. L'espace est bien rempli et bien organisé, ça donne un aspect assez joli.

KENNEDY : Je n'en reviens pas. C'est le paradis des Tueuses !
GILES : Et l'enfer des démons.
ANDREW ( donnant une carte à Kennedy ) : On ouvre demain matin, 9 heures. Pas de prix d'amis et la maison ne fait pas crédit.
KENNEDY : C'est ce qu'on verra... Alors, il faut que je fasse quoi ?
GILES : Oh, euh... Il reste un stock d'épées à accrocher sur les présentoirs, dans la remise. Andrew, va chercher la caisse s'il te plaît.
ANDREW : Chef, oui chef !

Il ouvre une porte cachée dans les murs et pénètre dans la réserve.

GILES : Alors, ça se passe bien, avec Willow ? Vous vous plaisez dans votre chalet ?

Kennedy baisse les yeux sas que Giles ne le remarque.

KENNEDY : Ouais... Ca va bien. Et vous, vous me ferez visiter votre appart', en haut ?
GILES : Je ne sais pas si c'est très intéressant, avec trois pièces tu en aurais vite fait le tour.
KENNEDY : Oui, mais vous êtes à cinq centièmes de secondes de votre lieu de travail...
GILES : Je suis sûr que je dormirais mieux au milieu des épées.
KENNEDY : Je ne sais pas si vos fesses seraient d'accord.

Andrew revient, une caisse à la main.

ANDREW : Vous parlez de fesses ?

Il fait tomber la caisse sur ses pieds et hurle de douleur. Giles retire ses lunettes et les nettoie en soupirant.

INT. CHALET-JOUR

Dawn fait ses devoirs sur une grande table ovale en bois. Willow repasse à côté en regardant la télé. C'est " Les Simpsons".

DAWN : Euh... Willow ?
WILLOW : Oui ?
DAWN : Victor Hugo, c'est celui qui a écrit " 20 000 Lieues Sous Les Mers " ou " Shining" ?
WILLOW : Bon, on va t'excuser parce que tu es une ancienne clé protégée par des moines fous. Primo, tu confonds Hugo et Vernes, ce qui est compréhensif, ils avaient tous les deux la même barbe, ensuite...

On sonne. Willow pose son fer à repasser et va ouvrir la porte.

WILLOW : Principal Keers ?

Wally se trouve sur le seuil, dans un grand manteau blanc.

WALLY : Je peux vous parler ?
WILLOW : Oui, bien sûr.
WALLY : A l'intérieur ?
WILLOW : Ah, oui, pardon, entrez.

Il entre et regarde Dawn, plongée dans ses leçons, troublé. Mais il détourne vite son regard vers Willow.

WALLY : Euh... Je suis juste passé vous dire que vous êtes admise.
WILLOW : Je vous demande pardon ?
WALLY : Vous entrez à l'Université, vous et votre copine.

Il voit que Willow est surprise.

WALLY : J'ai parlé avec mr Giles, et il m'a tout raconté à votre sujet. Il s'est montré plutôt optimiste, et étant donné son expérience en tant qu'Observateur, je pense que je peux lui faire confiance.
WILLOW ( souriant ) : C'est... C'est génial, inespéré, étonnant, et ...Je suis à cours d'adjectifs, je vais téléphoner à Kennedy.

Elle s'en va vers le combiné. Wally reste un petit moment à admirer le chalet puis se dirige vers Dawn, qui mâchonne un crayon.
WALLY:Bonjour.

DAWN ( ne détachant pas son regard de la feuille ): B'jour.

Il sourit dans le vide, gêné. Il renifle assez près de Dawn. il en tremble. Soudain il fait tomber exprès la trousse de Dawn.

WALLY : Oh, excusez-moi, je ne voulais pas...
DAWN : C'est pas grave, je vais ramasser. De toutes façons j'ai finit.

Pendant qu'elle se baisse, il ramasse le crayon que Dawn était en train de manger. Il le range dans une poche en plastique, comme celle que les policiers ont pour ramasser les preuves. Puis il reprend un air normal. Dawn se relève.

WALLY : Finit ? Vous n'avez fait que la première question !
DAWN : Oui bah c'est la seule que j'ai comprise.

Willow arrive.

WILLOW : Bon, vous voulez boire quelque chose ?
WALLY : Non, je vous remercie, mais il faut que j'aille voir comment ma femme s'est débrouillée avec la traite du matin.
WILLOW : Pas de problème, le bon lait n'attend pas.
WALLY : A demain alors, n'arrivez pas en retard.
WILLOW : Non, non, vous savez, manquer un cours pour moi...
DAWN : Pour Willow c'est comme si elle perdait une heure de sa vie.
WILLOW : Et pour Dawn c'est le contraire. Allez, au revoir, et encore merci.
WALLY : Au revoir.

Willow referme la porte derrière lui.

WILLOW : Ah aha, Dawnie ! C 'est la fête, on est admises à l'université !!
DAWN : Ouais, c'est super.
WILLOW : Un petit tour au Freelike ?
DAWN : J'ai cours demain...
WILLOW : Et alors, quand j'avais ton âge on allait au Bronze tous les soirs, on faisait même nos devoirs là bas, je suis sûre que Buffy ne dira rien.
DAWN : J'espère que t'as raison ! Et sinon j'utiliserais ton argument ! Allez, on y va !

Dawn et Willow se couvrent et sortent.

EXT. SNOVERTOWN-NUIT

La caméra balaye la rue devant l'appartement de chez Buffy. Puis gros plan des voitures garées devant. On retrouve le van blanc.

INT. APPARTEMENT BUFFY

Buffy range son manteau dans le placard. Soudain elle fait tomber son gilet. en voulant le remettre, elle tombe sur un vieux carton. Intriguée, elle le sort. Elle va prendre un couteau dans la cuisine et s'en sert pour défaire l'adhésif retenant le carton. Ce dernier s'ouvre alors. Le visage de Buffy change d'expression. Elle entrouvre la bouche.
Elle va poser le carton sur la table du salon. Puis la Tueuse sort les affaires. Elle sort d'abord la fameuse hache qui lui permit de remporter la victoire à Sunnydale, la faux des Tueuses. Ensuite elle ressort la chemise tâchée de sang qu'elle portait lors de la bataille. Elle passe son doigt à travers le trou qu'avait fait le couteau. Puis elle pose la chemise sur un dossier de chaise. Ensuite elle retrouve quelques pieux, et enfin un briquet. Ses yeux deviennent mouillés, et une petite larme coule le long de sa joue.
Elle va s'asseoir sur un fauteuil, en soupirant. Elle essuie ses yeux et fixe le briquet. On entend en fond le début de " Let Me Rest In Peace" de l'épisode musical, la chanson de Spike. Elle sert fort le briquet contre elle. La chanson s'arrête alors à " I think i finally know, mm mm". On frappe à la porte. Buffy remet le briquet dans sa poche, et va ouvrir.
Derrière la porte se trouve un homme assez petit, un peu de bedaine ( le physique de Joss Whedon), un calepin à la main.

HOMME : Bonsoir, vous êtes Buffy Summers ?
BUFFY : Euh... Oui, pourquoi ?
HOMME : Je me présente, Arnold Jackson, journaliste pour CNN.
BUFFY : Journaliste ? Vous faîtes un reportage sur la pression qu'impose Salma à ses locataires ?
ARNOLD : Je suis venu vous parler de Sunnydale.

Le visage de Buffy se fige.

BUFFY : D'accord... Entrez.

Arnold Jackson entre, jette un coup d'oeil à l'intérieur et dégaine un stylo. Il s'apprête à prendre des notes sur son calepin.

BUFFY : Vous voulez vous asseoir ?
ARNOLD : Non merci, j'ai passé trois jours assis dans ma voiture. J'ai mon compte.
BUFFY : Comme vous voulez, ce n'est pas que j'ai très envie de conduire la table, mais je m'assoie, et excusez mon humour mais il est tard.

Elle s'installe sur une chaise.

ARNOLD : Alors, je vais aller droit au but. Beaucoup d'ex-habitants m'ont affirmé qu'ils vous ont vu rester alors que tout le monde quittait mystérieusement la ville. Ils n'ont pas voulu me dire pourquoi. Alors, est-ce vrai que vous êtes resté jusqu'à l'effondrement de la cité ?
BUFFY : Euh... Et bien, oui, c'est exact.
ARNOLD : Hum, d'accord, très bien. Tout le monde affirme qu'il s'agit d'un banal tremblement de terre, mais je me suis renseigné auprès d'experts, et aucun signe familier aux séismes ne s'est retrouvé dans cette catastrophe. Avez-vous une idée de ce qui s'est passé ?
BUFFY : Aucune, ça nous a surpris nous aussi, on a du quitter la ville précipitamment.
ARNOLD : Beaucoup de monde parle de phénomènes surnaturels autour de vous.
BUFFY : Je ne vois pas de quoi vous parlez.
ARNOLD : Eh bien il n'y a que vous alors, car tous les autres habitants ou presque parlent de bizarreries en tous genres.
BUFFY : Par exemple ?
ARNOLD : A vous de me le dire, comme par exemple cette étrange arme rouge sur la table.
BUFFY : Ca ne vous regarde absolument pas !
ARNOLD : Je vois... Agressivité très marquée en réponse, donc je suppose que cette hache à quelque chose à voir avec cet incident... Ces pieux en bois ? Que signifient-ils ?

Il s'approche et s'apprête à en prendre un.
Buffy se lève très vite, et le prend par le bras.

BUFFY : Eloignez-vous tout de suite de cette table ! Et sortez d'ici, je ne supporte pas votre indiscrétion !
ARNOLD : Je ne fais que mon métier.
BUFFY : Oh, vous allez faire bien plus que ça si vous ne partez pas tout de suite, comme des saignements de nez, ou des hématomes...
ARNOLD : Je vois... Mais ne vous imaginez pas que je vais vous laisser me...

Soudain on sonne à la porte. Buffy va ouvrir. Pendant ce temps, Arnold Jackson jette un coup d' oeil dans le carton. Il en sort le dossier qu'Angel avait remis à Buffy, concernant Sunnydale et l'Apocalypse. Il le dissimule sous sa veste.
Buffy ouvre la porte.

BUFFY : Papa !

Hank Summers se trouve devant elle.

ACTE 2

BUFFY : Papa, mais qu'est-ce que tu fais là ? Et comment as-tu...
HANK : Ca va faire des semaines que je vous cherche, ta soeur et toi, pourquoi ne pas m'avoir téléphoné ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
BUFFY : Je...

Elle s'arrête soudain et se retourne. Arnold Jackson est en train de les écouter et de prendre des notes.

HANK : Qui est ce monsieur ?
Buffy prend le journaliste par le bras, le flanque dehors et lui claque la porte au nez.

BUFFY : C'était un journaliste un peu casse-pied.
HANK : Ah oui, et pourquoi l'as tu mis à la porte ? Tu as des choses à cacher ?
BUFFY : Comme toute personne, j'ai ma vie privée. J'ai le droit à un peu d'intimité, et...
HANK : Peu importe. Où est ta soeur ?
BUFFY : Au Freelike, la boîte du coin. Elle est avec une amie.
HANK : Quoi, elle n'a pas cours demain ?
BUFFY : Si, mais il n'est que...

Elle regarde sa montre.

BUFFY : Ah oui, quand même. Mais elle dort chez Willow, je suis sûre qu'elles sont rentrées.
HANK : Oui... Tu es sûre...
BUFFY : Papa, qu'est-ce qu'il y a ?

Il se dirige vers le salon. Buffy le suit. Il s'installe dans un fauteuil, Buffy reste debout, devant lui.

HANK : Buffy, pourquoi tu n'as pas cherché à me contacter après l'éboulement de la ville ?
BUFFY : Quoi ?! Mais tu n'as même pas téléphoné quand maman et moi sommes... Enfin quand maman est morte ! Et tu oses me faire des reproches ?
HANK : Allons, calme toi, je ne te fait aucun reproche, je m'inquiétais, c'est tout. Que s'est-il passé à Sunnydale ?
BUFFY : Je n'en sais rien moi !Comment veux-tu que je...
HANK : Les vampires, c'est ça ?
BUFFY : Quoi ?
HANK : Tu recommences, tu es redevenue folle.
BUFFY : Papa, pourquoi tu...
HANK : ... J'ai parlé avec ton ancienne voisine, elle te voyait souvent partir au milieu de la nuit dans le cimetière, avec...

Il voit les pieux sur la table.

HANK : Avec ça.
BUFFY : Voyons papa, tu ne va pas croire cette vieille furie, elle...
HANK : Je repars avec Dawn.
BUFFY : Que... C'est pour ça que tu es revenu ? Pour m'enlever ma soeur ?
HANK : Pour reprendre ma fille. Je ne veux pas qu'elle devienne comme toi.
BUFFY ( blessée ) : Tu ne peux pas, papa...
HANK : Ca suffit. Donne moi l'adresse de ton amie, et je te laisse dans ton monde... D'arriérés.

Buffy éclate en sanglots.

HANK : Ce n'est pas grave, je la trouverais moi-même.

Il se lève, et s'en va sans refermer la porte. Buffy s'écroule à terre, en pleurs. Soudain elle se relève, en colère. Elle devient rouge, ne se maîtrise plus et renverse le fauteuil. De rage, elle sort le briquet de Spike de sa poche et le balance contre le mur. Elle prend les pieux et les jette avec fureur par la fenêtre. Puis Buffy s'empare de la hache, et tente de la briser en deux en l'abatant sur son genou. Elle échoue, recommence deux fois puis, à bout, se remet à pleurer. Elle pleure toutes les larmes de son corps.

SUCCESSION FREELIKE/ APPARTEMENT ALEX & ANDREW / ARMURERIE- NUIT

Giles et Kennedy se trouvent à l'armurerie, Willow et Dawn au Freelike, et Andrew et Alex chez eux.

C'est une sorte de séquence comme celle utilisée dans l'Inspection ( Saison 5 ), où le conseil interroge un à un le scooby gang.

ARNOLD : Où vous trouviez-vous au moment de l'éboulement ?
WILLOW : A... Un spectacle de marionnettes.
GILES : Je buvais mon thé.
ALEX & ANDREW ( en même temps ) : Chez Andrew / Chez Alex.

Ils se regardent entre eux, et Arnold prend des notes.

ARNOLD : Que s'est-il passé exactement selon vous ?
DAWN : Un combat de sumos. Le sol n'a pas tenu.
KENNEDY : J'sais pas moi !
ANDREW : Une Etoile de la Mort plus puissante que celle du Retour du Jedi a tenté de détruire une seule ville, et non toute la planète, pour tester la précision du nouveau canon. Dark Vador n'est pas mort, sortez vos sabres, jedi !
GILES : Le thé n'était pas très chaud, mais je l'aime comme ça, voyez-vous.

ARNOLD : Quelle a été cotre réaction ?
ALEX : J'ai pris Dawn dans mes bras et je l'ai sauvée d'une mort certaine.
ANDREW : Alex a été cool, c'est un vrai héros vous savez. Superman sans les super-pouvoirs et la cape.
DAWN : j'ai sauvé la vie d'Alex. Il paraît peut être balèze comme ça, mais c'est un vrai petit chaton sans défense.
WILLOW : Félix le Chat sans les super-pouvoirs et les croquettes.
KENNEDY : Je me suis barrée.
GILES : J'ai lâché ma tasse.

ARNOLD : Ok... Je vous remercie.

INT. VAN- NUIT

Devant l'armurerie, Arnold Jackson note une dernière chose puis referme son calepin. Il sort ensuite le dossier de sa veste.

ARNOLD : A nous, deux, dossier secret.

Il l'ouvre et parcourt vite fait la première page. Au fur et à mesure que sa lecture avance, son visage devient de plus en plus grave.

ARNOLD : Qu'est-ce que...

Il lève soudain la tête et aperçoit Kennedy sortir de l'armurerie avec une arbalète. Elle se dirige vers le cimetière du centre-ville.
Arnold fouille derrière son siège, et sort une caméra. Il vérifie qu'il y a bien une cassette à l'intérieur, et sort du van avec.

INT.-CIMETIERE- NUIT

Kennedy est vigilante, et regarde bien dans tous les recoins, son arbalète chargée à la main. Soudain elle entend un bruit derrière elle. Elle se retourne et pointe son arme sur l'individu se trouvant devant elle. C'est Alex. Kennedy baisse son arbalète.

KENNEDY : Salut Alex.
ALEX : Ca va ?
KENNEDY : Ouais.

Elle se retourne et continue sa patrouille. Alex marche à ses côtés.

ALEX : Alors, quel est ton score ce soir ?
KENNEDY : 0 à 0.
ALEX : Je vois, match nul.
KENNEDY : Nulissimme, je m'ennuie à mourir.
ALEX : Allez, une patrouille n'a rien de drôle. Où alors, si tu pense le contraire, tu es prédestinée à devenir une Tueuse folle qui tombe dans le coma, gagne sa rédemption et finit en prison.
KENNEDY : Tout un programme... Mais je ne parlais pas de ça.
ALEX : Quoi ? Qu'est-ce que c'est alors ? C'est à cause de Willow ?

Kennedy inspire un grand coup. Elle se retourne vers Alex et hoche timidement la tête.

ALEX : Oh... Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu peux tout me dire, mon cerveau est peut être petit, mais il peut contenir tout plein d'informations, comme des secrets.
KENNEDY : Merci. C'est juste que... Willow ne m'aime pas.
ALEX : J'en étais sûr. Tu te trompes, Ken. Will t'adore, elle me l'a dit.
KENNEDY : Alors pourquoi elle ne me le montre pas ? Je fait tout pour elle, je lui donne tout le peu d'amour que j'ai en moi et elle ne réagit pas.
ALEX : Laisse lui le temps de s'habituer. Parfois il arrive qu'il faille du temps pour oublier...
KENNEDY : Oublier qui ? Tara ?
ALEX : Pour Will c'était l'amour de sa vie. Elle ne s'imaginait pas qu'un jour elle puisse aimer une autre personne. Et je crois... je crois qu'elle culpabilise de le faire.
KENNEDY : Pourquoi ? C'est injuste...

Alex lui pose sa main sur l'épaule.


ALEX : C'est comme ça, personne n'y peut rien. Laisse lui le temps...
KENNEDY : Je crois que tu as raison. Merci, t'as été génial, il ne te manquait que le canapé rouge.
ALEX : J'économise... Quand je l'aurais tu seras la première à le tester.
KENNEDY : Promis ?
ALEX : A une condition : tue le vampire qui va bientôt nous sauter dessus.

Kennedy se retourne, décoche son arbalète mais le vampire bloque le système permettant à la flèche de partir, à l'aide de sa main droite. Kennedy lui donne un coup de pied, et le vampire lâche prise. Alex sort un pieu de sa poche et lui saute dessus. Il plante son pieu dans le dos, mais rate le coeur. Le pieu reste accroché. Kennedy s'apprête à frapper le vampire, mais Endy le labrador saute sur le monstre et parvient à le mettre à terre.

KENNEDY : C'est quoi ça ?

Alex décroche son pieu et le replante au bon endroit. Le vampire devient poussière.
Le chien bondit sur Kennedy qui tombe, et lui lèche le visage.

KENNEDY : Eh, c'est dégueulasse !

Le chien tourne soudain la tête vers les buissons. Kennedy et Alex aussi. Ils aperçoivent alors le journaliste Jackson en train de les filmer.

ALEX : Attaque !

Endy grogne et se lance à ses trousses, ainsi que Kennedy et Alex. Ils ne tardent pas à sortir du cimetière.

EXT. RUE DE SNOVERTOWN-NUIT

Le journaliste bondit dans son van et démarre. Alex et Kennedy montent à bord du coupé sport gris métallisé que s'est acheté Alex. S'en suit alors une course-poursuite dans les rues de la ville. Arnold Jackson braque soudain à droite et prend une rue à sens interdit. Alex n'hésite pas et le suit. Une voiture arrive alors en face.

ARNOLD : Merde !

Il sort du véhicule avec sa caméra et part dans une ruelle. Kennedy le pourchasse tandis qu' Alex recule pour revenir à la route principale.

Arnold ne tarde pas à se faire rattraper par la Tueuse. Il lui donne un coup de caméra sur la tête, et elle est sonnée. Il voit le bout de la ruelle et son visage s'illumine. Il pique un sprint, mais avant d'atteindre la grande rue de Snovertown, Alex bouche le passage avec sa voiture. Kennedy lui prend sa caméra, sort la vidéo et la jette contre un mur. La bande est brisée.

ARNOLD : Non !!!!!!
ALEX : Inutile de préciser que si on vous revoit dans le coin...
ARNOLD : Non, ça va, ça va...
KENNEDY : Moi je vais le dire. Si jamais tu reviens dans mon champ visuel, le CSA devra inventer un nouveau sigle si jamais on retrouve ton cadavre et qu'il est diffusé aux infos.
ALEX : C'est joli ça.
ARNOLD : On verra ce qu'on verra... Tueuse.

Il s'enfuit à toutes jambes dans une autre ruelle.

KENNEDY : Comment il sait pour les Tueuses ? C'est pas marqué sur mon front !
ALEX : Ce type est louche, il en sait trop...
KENNEDY : Ouais, t'as raison.
ALEX : Encore ! Faudrait pas que ça devienne une habitude.

EXT. SNOW PARK- NUIT

Hank Summers sort du parc et se dirige vers le chalet, l'air déterminé. Il a une valise à la main.


ACTE 3

EXT. DEVANT LE CHALET - NUIT

Alors qu'il n'est plus qu'à 200 mètres du chalet de Willow et Kennedy, mr Summers s'arrête. Buffy se trouve juste devant lui.

HANK : Laisse moi passer.
BUFFY : C'est hors de question. Dawn veut rester ici et tu ne peux pas la forcer à vous suivre partout toi et ta secrétaire en porte-jartelle.
HANK : Si je peux. Avec du temps elle comprendra que c'est mieux pour elle.

Hank essaie de contourner sa fille mais elle l'en empêche.
HANK : Dégage de mon chemin.
BUFFY : Il faudra passer sur mon corps avant.
HANK : Buffy ne m'oblige pas à...
BUFFY : Papa arrête, je...

Hank lui colle sa main dans la figure. Buffy bascule en arrière. une larme coule sur sa joue rougie. Un pieu est tombé de sa poche.

HANK : Tu ne me laisses pas le choix Buffy. Je vais devoir appeler l'asile.
BUFFY : Papa, je t'en pries...

Hank Summers continue son chemin. Mais en route il se fait sauter dessus par un vampire costume blanc. Hankhurle de panique, il a tellement peur que ses jambes ne le retiennent plus. Il tombe contre un arbre. Le vampire s'apprête à le mordre.
Mais soudain il a un sursaut. Un morceau de bois traverse son coeur. Il tombe en poussière. on voit alors que c'est Buffy qui l'a tué. Elle range son pieu et regard son père, en colère.

HANK : Buffy, qu'est-ce que...
BUFFY : Lève-toi. Et pars, je ne veux plus te voir.
HANK : C'est impossible, c'était un...
BUFFY : Oui. Un vampire.

Hank Summers se lève.

BUFFY : Maintenant va-t'en et n'approche pas Dawn.
HANK : Buffy mets toi à ma place, j'ai eu peur pour vous deux, je n'avais pas le choix.
BUFFY : Je sais. Mais tu m'as frappée, et ça tu n'y étais pas obligé. Alors laisse moi le temps de digérer toute cette histoire et on verra.
HANK : Buffy, pardonne moi.
BUFFY : J'ai dit on verra.

Il la regarde une dernière fois et s'en va.
Buffy le regarde partir, baisse les yeux, essuie ses larmes, respire un grand coup et s'en va vers le chalet.

INT. CHALET- NUIT

Buffy entre doucement et referme la porte sans faire de bruit. Elle regarde si elle voit quelqu'un et aperçoit Willow et Kennedy dans la cuisine en train de boire un chocolat chaud. Buffy va les rejoindre. Elle s'assoit avec elles.

BUFFY : Dawn est couchée ?
WILLOW : Oui, on est pas revenus trop tard, t'inquiètes pas.
BUFFY ( à Kennedy ) : Comment s'est passé ta patrouille ?
KENNEDY : Assez agitée. Alex est venu m'aider avec son clebs pour trucider un vampire. Après on s'est rendus compte que le journaliste nous a filmé. Il s'est enfuit, mais on a réussit à le coincer dans une ruelle.
BUFFY : Oh mon dieu, il sait tout. Il faut le retrouver, c'est trop dangereux.
KENNEDY : Comment sait-il pour les Tueuses ?
BUFFY : Il a parlé des Tueuses ?
WILLOW : Tu ne lui as rien dit ? Chez toi il n'a rien vu qui aurait pu...
BUFFY : Oh mon dieu, le dossier...
KENNEDY : Quel dossier ?
BUFFY : Celui qu'Angel m'a donné avant la grande fiesta dans la Bouche de l'Enfer.
WILLOW : Ah, celui-là.
BUFFY : Oui, je n'arrivais plus à remettre la main dessus.
KENNEDY : Tu as raison, on doit le coincer.
BUFFY : Willow, essaie de trouver dans quel hôtel il se loge. Moi je vais voir Dawn.
WILLOW : Buffy... Ca va ? Tu as l'air toute triste.
BUFFY : Je te raconterais plus tard. Pour l'instant il faut s'occuper de ce fumier.

Buffy rentre dans la chambre de Willow et Kennedy. Elle trouve Dawn enroulée dans un sac de couchage, à terre. Elle la regarde un moment.

BUFFY : Ne fais pas semblant, Dawn.

Dawn ne bouge pas.

BUFFY : Allez, j'ai toujours su quand tu ne dormais pas.

Dawn rigole puis se redresse. Elle s'appuie contre le lit à Willow et Kennedy.

DAWN : Qu'est-ce que tu veux.
BUFFY : Il faut que je te parle... Au sujet de papa.
DAWN : Papa ?

INT. APPARTEMENT ALEX&ANDREW - NUIT

Alex entre en short et T-Shirt rouge de pyjama dans sa chambre. Andrew qui porte un pyjama blanc avec Dark Vador représenté dessus, lit un magazine de Séries TV.

ANDREW : C'est vraiment nul la télé en ce moment...
ALEX ( ironisant ) : Oui, depuis l'arrêt d'Alerte à Malibu, j'ai du mal à dormir.
ANDREW : Alerte à Hawaï était vraiment navrant.

Alex va dans son lit.
Il y a un petit silence.

ALEX : Andrew...
ANDREW : Oui ?
ALEX : Tu ne m'as jamais raconté... Comment elle est morte.
ANDREW : Les producteurs n'avaient plus les moyens de tourner en Californie, alors... Oh, tu veux parler de...
ALEX : Oui.

Andrew referme son magazine et le pose sur sa table de nuit. Il se tourne alors sur le côté pour être face à Alex.

ANDREW : Elle était terrifiée au début. Puis elle s'est plongée dans le combat, je ne savais pas qu'elle pouvait manier aussi bien l'épée.
ALEX : Quand elle veut, Anya peut tout faire.
ANDREW: Mais à un moment les Bringers sont arrivés, c'était trop pour nous. J'étais encerclé, et elle a détourné son attention pour venir m'aider. C'est à ce moment là qu'elle s'est pris le coup de couteau fatal. Après je me suis débrouillé comme j'ai pu.
ALEX : Mais tu es bien sûr qu'elle n'était plus vivante ?
ANDREW : Eh bien je n'ai pas vraiment pu prendre son pouls mais elle ne semblait pas...

Alex baisse les yeux. Andrew commence à sortir de son lit.

ALEX : Non ! Pas de câlin.

Andrew retourne dans son lit.

ANDREW : Comme tu...

Soudain ils entendent du bruit.

Ils vont voir dans le salon et découvrent Arnold Jackson en train de fouiller dans leurs cassettes vidéos.

ALEX : Hey !!!! Qu'est-ce que vous faîtes ?

Il se relève, une cassette à la main. Gros plan de l'étiquette : "La Tueuse en Action", c'est celle vue dans Storyteller.

ANDREW : C'est à moi ! Rendez-moi ça !

Il se jette sur lui mais le journaliste braque un couteau sur lui.

ANDREW : Vous osez insulter Dark Vador avec cette arme primitive !
ARNOLD : J'ai oublié mon sabre laser chez moi. Bonne nuit.

Il s'enfuit et sort de l'appartement en courant.

INT. WIND HOTEL- NUIT

Giles, Buffy, Willow et Kennedy fouillent l'hôtel de fond en comble. Dawn, qui se trouvent avec eux, raccroche son portable.

DAWN : Ils sont en route.
BUFFY : Ca m'étonnerait qu'il revienne ici.
GILES : Moui, c'est peu probable en effet. Il va sûrement tenter de diffuser la vidéo le plus tôt possible par connection satellite.
WILLOW : C'est ce que je ferais à sa place. Enfin non, à sa place je n'aurais pas piqué la vidéo, puisque si je suis à sa place tout en étant...
KENNEDY : Ca va chérie, on a compris.
BUFFY : Ah, regardez ce que j'ai trouvé !

Elle montre le dossier volé à tout le monde.

BUFFY : J'en étais sûre !!! Quel sale voleur.

Alex et Andrew entrent en trombe dans la chambre.
ALEX : Alors, il est là ?

Tout le monde regarde les deux garçons encore en pyjama.

DAWN : Vous êtes tellement sexys...
BUFFY : Ouais, ça serait encore mieux avec un bonnet de nuit.
ANDREW : Il y a une télé ?
KENNEDY : Quoi ? C'est pas le moment de...
GILES : Mais oui ! Mettez CNN, vite !

Tout le monde se réunit autour du poste de télévision.

PRESENTATEUR : ... Nos programmes pour une information extrêmement importante d'après notre journaliste Arnold Jackson, que nous écoutons tout de suite.

ARNOLD : Oui Patrick, ici à Snovertown j'ai fait une découverte tout à fait hors du commun, qui va révolutionner toute notre planète. Eloignez les enfants du poste, si ils ne dorment pas, et regardez ces images bouleversantes.

La vidéo se lance alors : Fox Mulder dans un tribunal.

PRESENTATEUR ( VO ) : Qu'est-ce que c'est que ça ? Vous vous foutez de nous, Arnold ?
ARNOLD : Je sus aussi troublé que vous, je ne...

Retour en studio.

PRESENTATEUR : Veuillez nous excusez pour...

Giles coupe la télé. Tout le monde se tourne vers Andrew.
ANDREW : Je... n'avais plus de cassettes de libr pour le dernier épisode d'X-Files, alors... Et je crois que j'ai oublié de changer l'étiquette... Et... Enfin voilà quoi.

En souriant bêtement, il hausse les épaules.

INT. FERME-MATIN

La lumière du soleil entre dans le salon des Keers. Wally est avachi sur son bureau, des tonnes de matériel entourant un microscope. Sa femme, un plateau à la main sur lequel reposent deux tasses de café, le réveil doucement à l'aide de sa main.

JANE : Chéri...

Il se réveille en sursaut. Sa femme fait tomber le plateau.

WALLY : Oh, excuse-moi chérie.
JANE : C'est pas grave. Tu en es rendu où ?
WALLY : J'ai essayé toute la nuit, et aucune réaction. Rah, je suis pourtant sur que c'est elle...
JANE : Chéri...
WALLY : Je le ressens, c'est plus que...
JANE : Wally...
WALLY : Oui ?

Il suit alors son regard. Elle fixe un flacon qui tremble dangereusement. Le contenu finit par faire des bulles, puis passe de la couleur blanche à verte. De la fumée en sort. Il ne bouge plus.

WALLY : C'est... C'est elle !

Il sourit.

WALLY : C'est elle, chérie, c'est merveilleux !

Il embrasse sa femme. La caméra glisse doucement vers le flacon... On termine sur un gros plan.

FIN

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BE READY




PREGENERIQUE

INT. ARMURERIE-SOIR

Andrew joue à la game-boy, Giles lit un bouquin. En fond musical, ils écoutent " Valerie " de Ghost of the Robot sur un poste radio/cassette/CD. Ils sont tous les deux derrière le comptoir.

GILES : Finalement tes goûts musicaux ne sont pas si pitoyables que ça. C'est pas mal.
ANDREW : Oui, ça valait le coup que je me batte pour pouvoir mettre un CD. Et comment ça " pas si pitoyables " ? Vous vous attendiez à quoi ?
GILES : Je ne sais pas, de la bonne soupe de variété.
ANDREW : Du genre ?
GILES : Je ne connais pas les noms. J'ai autre chose à faire que d'apprendre toutes ces aberrances.
ANDREW : Abé qui ?
GILES : Oh, et moi qui croyait que Super Mario était instructif.
ANDREW : Ouais, un peu plus que Harry Potter !
GILES : Quoi ? Pourquoi tu...

Andrew arrache le livre des mains de Giles et on découvre le format de poche de Harry Potter dissimulé à l'intérieur.

GILES : Je... Je voulais voir à quoi ça ressemble.
ANDREW : Ouais, c'est ça. Et bientôt vous allez vous acheter le pyjama et les fausses lunettes. Si c'est pas déjà fait.
VOIX RAUQUE : Je vous dérange ?

Un client ( visage assez ravagé, cheveux longs et blonds, euh la tête du sbire dans Tango et Cash, il joue aussi dans The Mask, c'est le méchant je crois, enfin c'est l'acteur quoi, il a une tête de bandit et de psychopathe ) se tient à côté d'une vitrine. Il porte un blouson de cuir noir, une chemsie rouge et des boots.

ANDREW : Client ! Client !
CLIENT : Ouais, ça va, ça va...
GILES : Puis-je vous aider ?
CLIENT : J'veux un flingue.
GILES : Bien, pas de problème. Est-ce que je peux voir votre permis ?
CLIENT : Pardon ?
ANDREW : Il nous faut votre permis de port d'armes, à moins que vous ne préfériez les modèles airsoft en plastique.
CLIENT : Va te faire foutre.
GILES ( énervé ): Pardon ?
CLIENT : Je veux dire... Je l'ai oublié.
GILES : Eh bien repassez.
CLIENT : Ca suffit, file moi une arme ou...
ANDREW : Ou quoi ?
CLIENT : T'as besoin d'un dessin, papy ? Le vieux qu'étais là avant lui au moins il avait des...
GILES : Sortez d'ici. Vous n' êtes plus accepté dans le magasin. Si je vous revois j'appelle la police, et ça m'étonnerait beaucoup que votre casier judiciaire soit vierge.
CLIENT : Ah ouais ? Vous par contre c'est pas impossible que vous le soyez, bande d'enfoirés. On se reverra.

Il s'en va en claquant la porte.
Giles et Andrew le regardent partir.

EXT. SNOW LAKE- NUIT

Plan de Willow ( veste en cuir rose, pantalon bleu clair ) tombant sur le dos. Elle se relève en hurlant un cri de guerre barbare. Elle, Alex ( jeans, chemise à fleurs ) et Buffy ( manteau noir, tenue sportive ) s'occupent de trois vampires. Willow se jette sur un des monstres et Alex en profite pour lui embrocher le coeur avec un pieu. Il explose et Willow tombe à terre. Buffy en décapite un à l'aide d'une hache et décoche un coup de poing au dernier. Il bascule sur Willow qui venait de se relever mais qui retombe à nouveau sous le poids du vampire. Buffy le réduit en poussière, et Willow s'en prend plein la tête. Buffy l'aide à se relever, la sorcière tousse fortement.

WILLOW : J'ai du être aspirateur dans une autre vie.
ALEX : On a de la chance, trois d'un coup. Je suppose qu'on a débarrassé la ville de tous ses vampires. On peut y aller.
BUFFY : C'est sûr que ça faisait longtemps qu'on avait pas vu ça. Ca fait du bien un peu d'action.
ALEX : Quand je pense qu'il y a un an je t'aurais tuée pour avoir dit ça...
BUFFY : Avec tout ça tu ne m'as toujours pas répondu, Will. Où est Kennedy ?
WILLOW : Oh, elle avait du travail en retard, on doit rendre un devoir demain. Tu la connais, pas du genre à s'y prendre une semaine à l'avance.
ALEX : Finalement vous n'avez pas tellement de points communs...
BUFFY : Oh non, Willow ne fait pas ses devoirs une semaine en avance
WILLOW : Deux semaines.
BUFFY : Minimum.
WILLOW : Mais Alex avait une bonne méthode de travail aussi.
BUFFY : C'est vrai, il ne faisait pas ses devoirs.
ALEX : Eh, d'abord je suis là au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, et ensuite c'est faux. Willow faisait mes devoirs.
BUFFY : Oui, c'est bien ce qu'on dit.
ALEX : Bon, laissez tomber.

Ils marchent un peu, sans rien dire.

BUFFY : Ca va Alex ?
ALEX ( se tournant vers Buffy ) : Hein, euh oui pourquoi ?
WILLOW : Parce que tu fixes ce point depuis tout à l'heure, tu sais, celui qui se trouve tout près du vide, et pas très loin du néant.
BUFFY : A quoi tu pensais ?
ALEX : Anya... Je pense que je devrais lui faire une tombe.
WILLOW : Oh... Tu veux lui faire un enterrement ?
BUFFY : Mais on a pas retrouvé son corps.
ALEX : C'est vrai... Mais je me sens mal comme ça. Il faut que je fasse quelque chose, et je pense que je me sentirais mieux après.
WILLOW : Je trouve que tu as raison, c'est le meilleur moyen de lui rendre hommage.
ALEX : Ouais...
BUFFY : Toi tu veux un câlin...
ALEX : Un gros s'il vous plaît. Avec supplément oignon.

Willow et Buffy font un sourire et prennent Alex dans leurs bras. Ils restent comme ça plusieurs secondes puis avancent.

ALEX : Y a pas à dire, un câlin de Will et Buffy, ça vous redonne goût à la vie.
BUFFY : Pas terrible ton slogan.
WILLOW : Oh, j'en ai un !
ALEX : Si c'est celui avec le cocker, laisse tomber.
WILLOW : Oh...

Ils continuent à parler et à s'éloigner tandis que la caméra ne bouge plus. Une fois qu'ils disparaissent du cadre, la caméra parcourt le lac en accéléré pour se retrouver en plein milieu.

Plan d'un bateau de pêche. Les marins remontent leurs filets.

MARIN 1 : C'était quoi ?
MARIN 2 : Ah, toi aussi t'as entendu un bruit ?
MARIN 1 : Ca doit être mon estomac, je meurs de faim.
MARIN 2 : C'est pas avec ce qu'on a pêché qu'on va pouvoir se remplir le ventre.
MARIN 1 : C'est bizarre, quand même, tous ces poissons morts qu'on a repêché...
MARIN 2 : Ouais, encore cette foutue pollution je parie... Sacré nom de nom... Tsssss...
MARIN 2 : Je ne sais pas... Avant-hier encore tout était normal, en deux jours ça a pas pu...
Eh, ça recommence !
MARIN 1 : Chut !

On entend alors comme un bruit surréaliste, une sorte de cri à la résonance lente et monotone.

MARIN 2 : Qu'est-ce que...

Soudain des centaines de fines tiges blanches viennent s'emparer du bateau et le brisent en deux. Il est bientôt englouti, emporté par cette chose sous l'eau, avec les hurlements des marins.

GENERIQUE

ACTE 1

EXT. ZOO - NUIT

Une jeune femme brune ( long manteau marron, pantalon en toile ) court de dos entre les cages à singes. Elle est à bout de souffle. Soudain elle jette un coup d' oeil derrière, on s'aperçoit alors que c'est Kennedy. Avec un plan plus large on voit qu'elle est poursuivie par deux hommes en costume-cravate. Kennedy se saisit d'une poubelle et la jette à ses agresseurs. L'un d'eux trébuche mais l'autre esquive. L'homme à terre sort une arme et tire deux coups. Kennedy arrive à éviter de justesse les deux coups de feu. Elle saute sur le toit d'un bâtiment. L'homme qui la poursuit utilise l'échelle et progresse donc plus lentement. Lorsqu'il arrive sur le toit, il ne voit plus rien. De rage, il se défoule en tapant dans un gros bidon bleu. Son collègue l'appelle sur son talkie.

HOMME A TERRE : Roger... Tu 'las coincée ?
ROGER : Négatif, j'ai perdu sa trace.
HOMME : On passe au plan B ?
ROGER : On est déjà rendus au C. Elle est forte... Peut être qu'on devrait déployer plus de moyens...
HOMME : T'en fais pas, Bill. On l'aura.
ROGER : Allez, on se casse.

Roger descend l'échelle et va rejoindre son collègue. La caméra zoome sur le tonneau bleu. Kennedy en sort en se tenant le front. Elle saigne. Elle s'en va à l'opposé du côté où sont parti les deux hommes.

INT. CHALET- NUIT

Willow entre doucement, en prenant garde à ne pas faire de bruit. Lorsqu'elle se retourne elle voit Kennedy dans un fauteuil, un pansement sur la tête, en train de relire ses cours.

WILLOW : Eh, tu n'es pas au lit ?
KENNEDY : Euh... Non, je n'ai pas finit de réviser.
WILLOW : Tu sais, ce n'est qu'un contrôle hypothétique, quand un prof dit " attention au vent de l'oubli " ou un truc comme ça, c'est... Eh, qu'est-ce que tu a au front ?
KENNEDY : Je suis tombée dans les escaliers. Mais rien de grave.

Willow s'approche de sa compagne et s'assoit sur l'accoudoir du fauteuil en cuir. Elle lui caresse tendrement les cheveux. Kennedy referme son cahier.

KENNEDY : Alors, vous rentrez bredouille ?
WILLOW : Ah non, pas cette fois. On en a eu trois beaux.

Kennedy tourne la tête vers Willow.

WILLOW : Euh, pas au sens beaux gosses, mais des gros. Des grosses bestioles quoi.
KENNEDY : Je t'aime Willow.
WILLOW ( l'air surprise ) : Oui, moi aussi je t'aime. Généralement on se le dit après quelques câlins.
KENNEDY : Oui mais mon amour est si intense... Je t'aime.
WILLOW : Ouah, tu n'étais pas si romantique avant. La chute dans l'escalier a éveillé ton côté " Autant en Emporte le Vent " ?
KENNEDY : Embrasse-moi.

Willow, troublée par l'attitude de Kennedy, lui donne un baiser. Puis elle se lève et lui sourit.

WILLOW : Bon, je vais aller me coucher. Grosse journée demain...

Elle monte. Gros plan de Kennedy qui n'a pas bougé, on a l'impression qu'elle en voulait plus. Elle regarde Willow monter toujours dans cette position puis baisse les yeux, l'air triste. Elle ferme les yeux puis s'endort, sur le fauteuil.

MONTAGE

Il débute un montage avec " It doesn't matter " ( première BO de la série ) en fond musical. on voit d'abord Alex parler mais on entend pas ce qu'il dit, on entend juste la musique. Il est habillé en costume noir. Il se tient devant un pupitre. Il est à l'intérieur d'une église, et parle à Buffy, Dawn, Andrew, Willow, Kennedy, Giles, Faith, Wood, et d'autres Tueuses vues dans la saison 7. Il y a également ses collègues du boulot. Et quelques démons vus dans " Hell's Bell". Ils ont tous l'air tristes A côté d'Alex se trouve une grande photo d'Anya et des fleurs. Derrière lui, un cercueil.

Toujours sur le même fond musical, on voit Alex en tête du cortège suivre le corbillard avec le scooby gang.

Puis une séquence au cimetière où il pleut. Alex pleure, devant la cérémonie d'enterrement. Puis il prend tous le monde dans ses bras.

Gros plan du visage décomposé d'Alex. La caméra recule un peu, nous montrant un plan plus large, et on voit alors qu'il est assis seul à côté de la tombe d'Anya. La musique est de moins en moins forte et on entend plus rien. Il ne pleut plus. Alex parle sans regarder la pierre tombale :

ALEX : Je sais que tu peux m'entendre. En fait... Non, je ne le sais pas. Je ne sais pas si tu vas bien, si tu es dans une dimension pour ex-démons ou je ne sais quoi. Mais ça va me faire du bien de parler, même si c'est juste à un tas de cailloux. Je tenais juste à te dire que je regrette tout le mal que j'ai pu te faire, et que je regrette aussi que les moments de bonheur qu'on a eu aient été de si courte durée. Et c'est ma faute si ça a été le cas. Je me suis conduit comme un lâche, et je n'aurais jamais eu le plaisir de t'avoir comme femme. Voilà... Je ne sais pas comment je vais faire sans toi, mais je vais essayer de poursuivre ma vie du mieux que je peux. Mais sache que je t'aimerai toujours.

Il se lève, et se met face à la pierre tombale.

ALEX : Repose en paix.

Il s'en va d'un pas lent.

INT. APPARTEMENT BUFFY & DAWN

Les deux soeurs entrent. Dawn essuie une larme tandis que Buffy referme la porte. Buffy enlève son manteau, attrape celui de Dawn et les accroche au porte-manteau.

BUFFY : Tu veux manger quelque chose ? Une pizza ou...
DAWN : Non, je vais me coucher.

Elle file dans sa chambre et referme la porte brusquement. Buffy pousse un soupir et s'assoit à la table du salon. Elle reste quelques instants sans bouger puis aperçoit le journal posé sur la table. elle l'attrape et le déplie. Gros plan de la première page :

SNOVERPAPER

LE NESSIE DU SNOW LAKE

La nuit dernière, un bateau a mystérieusement disparu. A son bord deux marins : Jack Derk et Steve Zack. Un témon affirme avoir vu un monstre énorme couler le...

Le visage de Buffy se fige. Elle se lève, et hurle :

BUFFY : Dawn ! Prépare toi !

Dawn sort de sa chambre, un mouchoir à la main.

DAWN : Quoi ?
BUFFY : On va à la pêche.

ACTE 2

EXT. RUE DE SNOVERTOWN - SOIR

Giles marche dans la rue, les mains dans les poches de son imper , l'air pensif. Il bouscule un couple, mais ne se retourne pas pour s'excuser, sous leurs regards énervés. Il s'arrête devant un magasin et remarque quelque chose derrière la vitrine. La caméra part d'un gros plan de son visage peiné, recule, passe derrière la vitrine et pour finir on arrive avec Giles en arrière-plan et...des petits lapins blancs dans des boîtes en verre au premier plan, c'est une animalerie. Il soupire et continue son chemin.

Il arrive devant l'armurerie et s'apprête à insérer sa clé dans la serrure. Son visage s'aggrave. On s'aperçoit alors que la porte est défoncée au niveau de la poignée. Méfiant, il pousse la porte.

INT. ARMURERIE - SOIR

Au rez-de-chaussée, plusieurs vitrines sont brisées, et il manque pas mal d'armes. Soudain il entend du bruit, ça vient du sous-sol. Il attrape un fusil derrière le comptoir et descend.

Il aperçoit alors quelqu'un en train de fouiller dans un carton. Il arme son fusil. Le bruit surprend l'intrus. Il se retourne ; c'est l'homme à la queue de cheval vu au début de l'épisode.

GILES : Vous...
HOMME ( avec un sourire ) : Appelle moi Bor, grand-père.

Giles pointe son fusil sur Bor.

GILES : Eh bien, Bor, il me semblait vous avoir prévenu.
BOR : Je suis assez têtu.
GILES : C'est un vilain défaut...
BOR : J'en ai plein d'autres... Comme tirer à tout va !

En disant ça, il sort un flingue de la boîte et tire sur Giles. Mais au lieu d'un coup de feu on entend un petit déclic.

GILES : Vous êtes également stupide, on dirait.
BOR : Va te faire foutre.
GILES : Et grossier. Vous devriez savoir que les armes en magazin ne sont pas chargées.
BOR : Où sont les munitions.
GILES : Derrière toi.
BOR : Ok.
GILES : Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je pointe un fusil d'assez gros calibre sur vous.
BOR : Pff... Comme si vous saviez vous en servir. En plus il a l'air aussi rouillé que vous.

Il se tourne et s'apprête à entrer dans la remise. Mais Giles tire et explose le flingue dans la main de Bor, qui sursaute. Il tient sa main, brulée.

GILES : Ca, c'est tirer à tout va mon petit.
BOR : Fumier !

Il attrape une hache accrochée au mur et saute sur Giles. Ce dernier n'esquive pas et tombe sous le poids de son adversaire. Il lui donne un coup de crosse de fusil et roule sur le côté. Il s'empare d'une épée. Les deux hommes se regardent méchemment, face à face.

GILES : Et on...

Avant qu'il ne puisse continuer d'avantage, Bor lui balance sa hache. Giles l'arrête avec son épée, mais tombe à la renverse sous l'impact. Bor s'enfuit.

GILES ( se tournant vers le poster de l'Arme Fatale 3 derrière lui ) : Moi aussi j'suis trop vieux pour ces conneries.

Il soupire et reste allongé sur le sol. Soudain quelque chose vient lui lécher le visage.

GILES : Qu'est-ce que.. Endy ?

Le labrador noir est à quatre pattes sur son ventre. Giles s'assoit en le caressant. Alex arrive dans le sous-sol.

ALEX : C'est quoi tout ce... Giles ! Vous allez bien ?
GILES : Plus ou moins.
ALEX : Vous savez, avec toutes les chutes de votre carrière, vous seriez un bon client pour Vidéo Gag. Dommage que vous n'ayez pas de caméra de surveillance, on a pas de...
GILES : Elles sont commandées.

Alex aide Giles à se relever.

ALEX : Je suppose que le type coiffé comme Barbie Vendeuse De Lecteurs DVD a quelque chose à voir avec tout ça. Ce mec a failli me casser un bras en me bousculant.
GILES : Il a essayé de me cambrioler.
ALEX : Il a piqué quoi ?
GILES : Oh, pas gand chose je pense. Il a du partir un peu précipitemment. Mais... Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu devrais plutôt cogiter dans ta chambre, en écoutant de la musique triste...
ALEX : Un, c'est pas facile de " cogiter " en paix avec Andrew qui se passe en boucle le troisième film de Star Trek. Deux, tous mes CD de country sont partis dans la Bouche de l'Enfer. Et trois, vous n'avez pas eu le message de Buffy ?
GILES : Je n'ai pas vraiment eu le temps d'aller consulter mon répondeur...
ALEX : Alors venez, je vous expliquerait en route.
GILES : Alex ?
ALEX : Oui ?
GILES : Je fais si âgé que ça ?
ALEX ( pendant qu'ils montent les escaliers ) : Vous êtes trop vieux pour moi, désolé.

ACTE 3

EXT. LAC DE SNOVERTOWN

La caméra suit une caisse suspendue au bout d'une grue, qui la dépose sur un petit bateau de pêche bleu.

ANDREW : On aura besoin d'un plus gros bateau.
DAWN : Les Dents de la Mer ?
ANDREW : Les Dents de la Mer.

Dawn s'éloigne en soufflant.
Buffy remet un chèque à un marin, la quarantaine, en k-way rouge.

BUFFY : On doit vous le ramener à quelle heure ?
MARIN : 6 heures. Enfin, si ce rafiot arrive à tenir jusque là. Hé hé hé.
BUFFY : Vous savez, l'humour de marin c'est pas trop mon truc.
MARIN : Moi non plus.
BUFFY : Ah... ( puis comprenant : ) Oh...

Tandis que le marin grimpe dans sa voiture, Giles vient voir Buffy.

GILES : Alors, comment tu comptes procéder ?
BUFFY : Je le trouve. Je le tues.
GILES : Et qu'en est-il de l'option il te trouves, il te tue ?
BUFFY : Ecoutez Giles, on a pas le temps de déterrer un vieux bouquin du fond de votre jardin boueux que vous n'avez pas, alors je ne sais pas ce qu'est ce monstre, c'est vrai. Tout ce que je sais c'est que je ne lui laisserait pas le temps de faire une autre victime.
GILES : Et tu as des armes ?
BUFFY : Oui, on vient de les embarquer. Ca devrait suffir à calmer Nescafé.
GILES : Nessie.
BUFFY : Ouais, enfin vous avez saisit la référence quoi.

Willow et Kennedy arrivent en vélo.

WILLOW : Tout le monde est là ?
ALEX : On attendait plus que vous. Sylvester Stallone a eu un empêchement.
DAWN : Il aurait pas été de trop, vu ce qui nous attend...
ANDREW : Non mais c'est du cinéma.

Petit blanc.

GILES : Bon allez, on va faire comme si on ne s'était pas fait reprendre par Andrew, on se motive et on embarque.

Tandis que tout le monde se dirige vers le bateau, Kennedy regarde autour d'elle, prudemment. Willow la remarque.

WILLOW : Eh, ça va Ken chérie ?
KENNEDY : Euh... Oui. Je vérifiais juste qu'on a pas été suivies.
WILLOW : Mais par qui ?
KENNEDY : ... Personne. Mais on ne sait jamais. Allez, on y va.

Willow fronce les sourcils, mais Kennedy monte à bord. Willow la suit.

CABINE DU BATEAU - NUIT

Kennedy est à la barre. Giles se tient juste derrière elle, examinant les commandes.

GILES : Tu es sûre que tu sauras te débrouiller ?
KENNEDY : Ouais, le yatch de ma belle-mère par alliance était bien plus dure à piloter que ça. Surtout avec ma belle-mère dans mon dos. ( se tournant vers Giles : ) Dites, vous ne chiquez pas le tabac en crachant sur tout ce qui bouge ?
GILES : Euh... Non. Plus maintenant.
KENNEDY : Ok, ça devrait le faire.

Elle démarre les machines et le bateau commence à avancer.
Giles tire sur une petite corde, déclenchant une sonnerie.

GILES ( tout fou ) : Tchou tchou ! Yipiyipiya !
KENNEDY : Euh par contre évitez-ça.
GILES : Entendu.

PONT DU BATEAU - NUIT

Alex est penché sur la rambarde, regardant tristement l'eau. Willow, Buffy, Andrew et Dawn font l'inventaire de leurs armes. Voyant l'air déprimé de son ami, Willow tape sur l'épaule de Buffy pour avoir son attention et désigne Alex. Elle hoche la tête. Willow va rejoindre Alex et Buffy soupire avant d'attaquer une nouvelle caisse.

WILLOW : Eh...
ALEX : Willow. Je me doutais que tu viendrais.
WILLOW : Et moi que tu t'en douterais. Tu te sens comment ?
ALEX : Je... Elle me manque terriblement.
WILLOW : Je sais ce que c'est.
ALEX : Quoi, tu avais des vues sur... Oh, tu veux parler de Tara.
WILLOW ( soupirant ) : Lorsque je suis revenue à Sunnydale, je m'étais promie de tirer un trait sur le passé. Mais voilà, depuis un moment ce trait s'efface et je n'y peux rien. Je ne suis pas assez forte Alex.
ALEX : Bien sur que si Will. Bien sur que si.
WILLOW : OK, je suis peut être que je suis assez forte pour détruire le monde ou... le sauver, mais je ne peux pas... ( une larme coule sur sa joue ) Je ne peux pas...
ALEX : Aimer quelqu'un d'autre ?
WILLOW : J'aimerai tellement... Mais c'était la femme de ma vie. La seule qui...

Alex la serre dans ses bras.

ALEX : Chut, ça va s'arranger, tu verras.
WILLOW : Non... Ce n'est pas juste Alex. C'est moi qui suis venue pour te consoler et...
ALEX : Te prendre dans mes bras vaut tous les mots possibles. Merci ma Willow.

Buffy est assise contre la rampe entre Andrew et Dawn. Elle note un truc sur un calepin, le referme et le jette.

BUFFY : Et voilà, c'est finit.
ANDREW : Eh bah dis donc, ça en fait un arsenal. Mines, bombes, grenades... Il manque plus que les sabres lasers et Steven Seagal.
DAWN : Comment ça se fait que tu aies tout ça ?
BUFFY : Le commissariat est une ancienne base militaire. Il ya eu un joli carnage et tout le monde est mort. Et on a récupéré leur matériel.
DAWN : Et je vais faire des beaux cauchemars.
ANDREW : C'est trop cool.

Dawn le regarde en fronçant les sourcils.

ANDREW : Je maintiens.
BUFFY : Enfin un jour faudra qu'on m'explique pourquoi on a atterit dans un Sunnydale modèle lac de l'enfer.
DAWN : Le destin.
ANDREW : Et un mauvais sens de l'orientation.
BUFFY : Non, y a quelque chose de bizarre.
ANDREW : C'est peut être juste une coïncidence. Comme quand Mulder et Scully ont couché ensemble et qu'après elle se retrouve enceinte, moi je suis presuadé que ce sont les extraterr...
BUFFY : Non, je veux dire y a vraiment un truc bizarre. Le bateau là bas...

Ils vont tous se pencher contre la rambarde. Buffy sort des jumelles du carton. Elle aperçoit alors Bor et d'autres types sur un yaght en train de balancer des cadavres à l'eau.

BUFFY : Oh mon dieu...

Alex lui prend les jumelles des mains et regarde à son tour.

ALEX : Mais... C'est la barbie qui a attaqué Giles ?!!
WILLOW : Des poupées envoutées ?
ALEX : Pas vraiment. GILES !!!

Ce dernier accourt.

GILES : Moui ?
ALEX : On dirait bien que votre client psycopathe est satisfait de la marchandise...

Il attrape les jumelles et regarde à son tour.

GILES : Oh mon dieu...
DAWN : Ca fait deux fois qu'on l'appelle, si ça continue on va tomber sur son répondeur.
WILLOW : Quoi ? C'est un client à vous ? Alors ça... Je vous l'avais dit Giles, je vous avais prévenue. Et voilà, vous voilà devenu fournisseur officiel de Joe la Gachette ! Félicitations !
GILES : Pas du tout, il m'a volé. Enfin il a essayé...
WILLOW : Bah il a pourtant l'air d'avoir réussi !!!
GILES ( levant son index ) : En partie ! En partie...
ANDREW : Alors, qu'est-ce qu'on fait ?

Tout le monde se tourne vers Buffy. Elle est au téléphone. Elle raccroche.

BUFFY : C'est bon, j'ai l'accord du sergent. On passe à l'attaque.
DAWN : Tu crois ? Je suis pas trop sure qu'on soit bien qualifiés pour passer les menottes à ces types...
ALEX : On a des menottes ?
BUFFY : Ca suffit. Plantez vos têtes dans des trous si ça vous chante, mais moi je laisse pas ces criminels retourner troubler le calme de notre jolie cité.
DAWN : Et voilà. T'es devenue Derrick.
BUFFY : Ca va pas !!!!
ANDREW : Tueuse contre Tueurs. Episode I.
BUFFY : Willow, va dire à Kennedy de se diriger vers ces charmants garçons.
WILLOW : Ok.

Elle s'exécute.

BUFFY : Alex, tu distribue les armes. Et échauffez-vous bien.
ALEX : Ca roule.

PONT DU BATEAU DE BOR - NUIT

Les hommes de main de Bor jettent le dernier cadavre à la mer. Puis un gros homme aux cheveux gris habillé en costar-cravate tend une valise à Bor qui la prend et l'examine. Elle est pleine de billets.

BOR : Et moi qui croyait pas au père Noël...
HOMME : Il est possible que je vous recontacte très prochainement.
BOR : Pas de problème, si j'ai encore mon argent de poche.
HOMME : Mais vous devriez quitter la ville assez vite, les flics ont la réputation de bien savoir faire parler dans le coin. Si jamais vous prononcez mon nom...
BOR : Relax Karl, un flic pour moi c'est un putain de cafard. Et je sors jamais sans mon insecticide...

Un des hommes de main vient interrompre leur convesation.

HOMME DE MAIN : Boss, rafiot à tribord.

Il tourne la tête pour regarder.

BOR : Je vois rien.
KARL : Je crois qu'il voulait dire babord.

Bor plante un couteau dans le bras droit de son sous-fifre. Ce dernier hurle.

BOR : Comme ça t'auras un joli pense-bête.

Il regarde du coup du bon côté et aperçoit un bateau se dirigeant vers eux.

BOR : Allez, on fout le camp.
KARL : Ils nous ont vu, Bor. Ils ont tout vu.
BOR : Ah, dans ce cas...

Il dégaine un flingue.

BOR : ... C'est vraiment Noël.

Les deux bâteaux entrent en collision.

PONT DU BATEAU DU SCOOBY-GANG- NUIT

Alex ( qui a un oeil en moins je vous le rapelle ) s'apprête à bondir, une épée à la main.

DAWN : Il te manque plus que le perroquet.

Ils sautent tous sur le bateau adverse.

ALEX : Yaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!

BATEAU DE BOR- NUIT

Quelques coups de feu échangés par Giles, Andrew, Bor et ses hommes éclatent, mais personne n'est blessé. Giles se jette sur Bor et d'un coup de crosse fait tomber l'arme de son adversaire à l'eau. Ce dernier pousse un cri de rage et lui saute dessus.

Alex et Dawn se battent contre un homme de main, et Kennedy et Buffy affrontent deux hommes assez costauds.

Giles et Bor échangent quelques coups, mais Giles faiblit dangereusement. Il se fait envoyer contre la cabine et reste à terre, le front en sang. Alors que Bor s'apprête à lui enfoncer son couteau dans la tête, Willow se jette sur lui. Mais il colle un coup de poing à la sorcière et va chercher son couteau. Un pistolet se colle entre ses deux yeux, c'est Andrew qui le tient.

ANDREW : Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous pourrez...

Mais Bor lui attrape le bras et plante son couteau dedans en insistant bien, ce qui fait hurler Andrew. Il prend l'arme que tenait le jeune homme et le balance plus loin et se retourne vers Giles, prêt à faire feu.

BOR : Désolé papy, t'aurais pu...

Son visage se fige, les yeux gands ouverts. Il crache du sang. La caméra descend et on se rend compte qu'Andrew lui a planté le couteau dans le dos. La lame ressort au niveau de la poitrine, avec une tâche de sang qui grandit. Bor s'écroule à terre. Andrew tend sa main à Giles pour l'aider à se relever.

Kennedy assome l'homme contre qui elle se battait.

BUFFY : Attention !!!!

Kennedy se retourne et arrête un coup de hache lancé par le capitaine du bâteau. Buffy se jette sur lui et lui arrache l'arme des mains. Mais son adversaire lui donne un coup dans l'estomac. La Tueuse recule.

Dawn donne plusieurs coups de poings à l'homme qu'Alex parvient à retenir.

DAWN : Pourquoi il est pas K.O. ?
ALEX : Désolé de te dire ça mais... Tu frappes comme une fille !
DAWN : Mais ça fait mal aux mains.
ALEX : Attends...

Il passe son bras sur la gorge de son ennemi et appuie dessus de manière à l'étouffer. Dawn continue à le taper.

Soudain une secousse fait tanguer le bâteau.

BUFFY : Qu'est-ce que c'était ???

Alex lâche prise et l'homme attrape Dawn par le cou et commence à l'étrangler. Alex veut l'aider mais reçoit un coup de poing.

Karl est assis dans un coin sombre, la malette sur ses genoux, terrorisé. Il entend un bruit et sursaute. Il regarde partout. Soudain une sorte de corde blanche s'enroule autour de son cou. Il hurle mais très vite se retrouve incapable d'émettre un son. Du sang coule de son nez. Il se débat mais ne peut rien faire, il se fait entrainer sous l'eau par cette fine tentacule mystérieuse.

KENNEDY ( à Buffy ) : T'as entendu ?
BUFFY : On ferait mieux de se tirer. Dawn, on...

Elle se tourne vers sa soeur mais se rend compte qu'elle se fait étrangler. Elle court vers elle mais trébuche ; l'homme que Kennedy avait assomé lui attrape la jambe. Kennedy va aider Buffy.

Dawn suffoque dangereusement tandis qu'Alex a de la peine à se relever. Soudain deux mains viennent se coller contre ses joues. Il hurle de douleur et lâche Dawn. C'est Willow qui fait mal à l'homme, en récitant une formule de magie. Elle le lâche et on se rend compte qu'il a des traces de brûlure sur les joues.

Une autre secousse. Buffy et Kennedy rejoignent Willow, Alex et Dawn.

KENNEDY : On se casse !!!

Ils sautent tous sur leur bâteau. Giles et Andrew s'y trouvent déjà.

BATEAU DU SCOOBY-GANG - NUIT

Kennedy s'empresse d'aller dans la cabine pour faire s'éloigner le bâteau.
C'est le calme plat. Tout le monde observe le navire adverse, attendant quelque chose. Soudain des bulles remotent à la surface.

WILLOW : Oh mon dieu, regardez !

Une tâche de sang se forme à la surface. Soudain la mer s'agite. Des milliers de fines tentacules blanches s'accrochent au bâteau de Bor et l'emportent sous la mer. Ils restent tous sans bouger, ébahis.

ALEX : Euh... Sans vouloir créer une panique monumentale, je crois bien qu'on est les prochains.
BUFFY : Andrew, les armes.

Andrew se dirige vers les caisses. Il croise Kennedy qui va rejoindre les autres.

KENNEDY : Tu sais comment le tuer ?
BUFFY : Peut être... En lui donnant la mort ?
KENNEDY : Ironique jusqu'au bout...
BUFFY : C'est ma devise.

Andrew revient, les bras chargés d'armes.

ANDREW : Alors j'ai des grenades, des espèces de mines, des armes blanches, des...
BUFFY : Ca ira. Files les grenades.

Elle en prend deux, les dégoupille et les balance à la mer. Ensuite Giles sort une petite mitraillette et tire dans l'eau.

ALEX : Ca peut l'atteindre ?
GILES : Je ne pense pas qu'il soit en grande profondeur.

Soudain on entend une sorte de gros son plein de colère. La mer se met à bouger.

DAWN : Oh oh...
BUFFY : Andrew...

Il lui file une hache. Kennedy va chercher une épée.

BUFFY : Ca va saigner...
GILES : Willow, tu pourrais tenter un sort de protection...
WILLOW : Bien sûr.

Elle se rend dans la cabine de pilotage.

BUFFY : Dawn, va aider Willow. Alex, tu es armé ?
ALEX ( une épée à la main ) : Paré à faire feu.
GILES : Moi aussi.

Les tentacules sortent de l'eau et fondent à toute vitesse sur le bateau. Buffy, Kennedy, Andrew et Alex en coupent plusieurs à l'aide de leurs armes. Giles en repousse avec sa mitraillette. Soudain Alex est blessé à l'épaule.

ALEX : Aouch...
BUFFY : WILLOW !!!!!

Au même moment un flash vert se produit. Plusieurs tentacules sont coupées au même niveau, et les nouvelles qui jaillissent de l'eau ne parviennent pas à franchir le bouclier.
Buffy accourt vers Alex.

BUFFY : Ca va aller ?
ALEX : Ca va, elle m'a juste erraflé. Je ne saigne pas trop.

Willow et Dawn rejoignent le groupe sur le pont.

DAWN : C'est bon, le truc est parti ?
GILES : Je crois qu'il va très vite revenir. Et... Je pense que cette fois ça sera un peu moins facile.
ALEX : Ah, Giles, vous me soulagez... Enfin un peu d'action ! Je commençais à m'ennuyez au milieu des cadavres, des blessés et des spaghettis démoniaques...

Andrew gémit en se tenant le bras. Il saigne pas mal suite à la blessure de Bor.

DAWN ( se précipitant vers lui ): Oh mon dieu, qu'est-ce que tu as au bras ?
ANDREW : Un cadeau d'adieu du blondinet...
BUFFY : Je crois qu'il ya une trousse de secours dans la cabine.
DAWN : On y va. Allez, viens.

Elle l'emmène dans la cabine.
Buffy s'échauffe les poignets. Kennedy fait tournoyer son épée.

Soudain ils sont éclaboussés par une quantité importante d'eau. Une gigantesque masse remonte à la surface.
Buffy attrape une hache et observe le monstre : une grosse méduse blanche de 4 mètres de haut. Sur ce gros golbe visqueux se trouvent plusieurs dessins rouges bizarres, surnaturels. La méduse démoniaque pousse un cri, celui entendu au début de l'épisode. Des milliers de tentacules se trouvent à la base du monstre et frappent contre le bouclier.

GILES : Et c'est parti...
BUFFY : Willow, je peux passer le bouclier ?
WILLOW : Pas de problème pour sortir. Mais... Si tu veux revenir je devrais arrêter le sort.
KENNEDY : On reviendra lorsque Médusa boira la tasse.
BUFFY : Tu es prête ?
KENNEDY : Affirmatif.
BUFFY ( lui lançant un couteau ) : Alors c'est parti !

Les deux Tueuses traversent le bouclier en plongeant et atterissent sur le dessus de la méduse. Elles plantent leurs couteaux dans sa chair et s'y aggripent afin de ne pas glisser. Buffy, tenant le couteau à une main, plante sa hache dans le monstre de l'autre. Kennedy s'acharne avec son épée sur le démon, mais ce dernier ne sembla rien ressentir.

KENNEDY ( hurlant ) : Buffy !!!! Il est invincible ou quoi ???
BUFFY : On dirait bien. Giles ! Y a un petit problème !

GILES : Alex, va chercher le lance-flamme !
WILLOW : On n'y arrivera jamais...

Alex appelle Kennedy et lui lance l'arme.

Kennedy cherche à allumer le lance-flamme mais n'y arrive pas. Elle commence à s'énerver.
BUFFY : Attention !!!
Kennedy lâche prise et tombe à l'eau.

WILLOW : KEN !!!!!!!

Kennedy se fait enlacer par des tentacules. Alex lance un gros couteau à Kennedy qui parvient à se libérer, mais a du mal à se défendre contre tous les tentacules qui tentent de la piéger.

Willow lance de la poudre sur le bouclier et récite une formule. Un flash vert se produit, le bouclier n'existe plus.

Alex lance une corde à la Tueuse. Kennedy l'attrape et commence à monter mais sa jambe est aggripée par la méduse. Giles sort un pistolet, vise et touche les tentacules qui lâchent prise. Kennedy regagne le bâteau.

Buffy continue à s'acharner sur le monstre avec sa hache.
BUFFY : Mais tu vas crever, sale bête ?!?? C'est pas possible ça !

KENNEDY : Giles, il faut faire quelque chose !
GILES : Euh oui, enfin c'est à dire que...
WILLOW : C'est quoi ce démon ?
GILES : Je n'en sais strictement rien, c'est la première fois que...

Soudain quelque chose vient se planter contre la cabine, près de Giles qui sursaute. On se rend alors compte que c'est une sorte de flèche métallique portant un message enroulé autour. Il le décroche et se met à la lire. Willow se penche derrière lui pour examiner aussi.

GILES ( lisant à haute voix ) : Tankulic, démon de la famille des Aquittis, importé de la Dimension Engloutie. Difficile à abbatre, et impossible lorsqu'il développe son pouvoir protecteur : il se nourrit de L' Amour Qui Ne Doit Plus pour devenir invulnérable.
ALEX : Et l'oscar du truc le plus tordu est attribué à...
WILLOW : L'amour quoi ??
GILES : J'ai déjà entendu parler de cette famille de démons aquatiques. Ils parviennent à puiser parmis les sentiments humains pour en tirer profit... Mais seulement par l'intermédiaire d'objets matériels. L'Amour Qui Ne Doit PLus... C'est une sorte d'énigme...
ALEX : C'est tout vu.

Il fouille dans sa poche et en sort quelque chose : une alliance. Il se rend d'un air déterminé vers la rambarde, embrasse la bague et la jette à l'eau.

Buffy continue de planter son arme dans la chair de l'animal, partout où elle le peut.

BUFFY : Ca marche pas mieux !!!!

GILES : Mais pourtant...
KENNEDY : Attention !!!

Elle pousse l'observateur à terre, tandis que plusieurs tentacules enroulées les unes autour des autres, formant ainsi un gros tentacule de la taille d'une poutre, se plantent dans la paroi de la cabine devant laquelle Giles se tenait.

INT. CABINE DU BATEAU - NUIT

DAWN ( soignant la blessure de Andrew ) : Qu'est-ce que c'était ?
Soudain le gros tentacule défonce le mur et frôle Andrew qui l'a échappée belle. Dawn est alors coincée entre un mur et le monstre.
DAWN : Sauve-toi !!!
Andrew paraît hésitant, il bégaie, regarde la porte puis se calme et fronce les sourcils.
ANDREW : Non, je ne suis plus un lâche maintenant.
DAWN : Quoi ?

Il prend un scalpel dans la trousse de pharmacie et bondit sur le gros tentacule en hurlant. Il plante la lame dans la chair de l'animal. Le monstre se contente de repousser le jeune homme et de se diriger vers Dawn.

DAWN : Trouve quelque chose de plus gros !!!!!!

Andrew se relève vite et inspecte la pièce. Soudain son attention est attirée par quelque chose : un jerikan. Il le prend, verse de l'essence sur le monstre qui se retourne brusquement vers lui, alors qu'il allait attaquer Dawn.

ANDREW : J'ai pas de feu !!!!

Dawn sort un briquet de sa poche, l'allume et le jette sur le tentacule qui se met à brûler. Il ne reste vite que des cendres et Dawn se précipite vers Andrew pour le serrer dans ses bras.

ANDREW : Tu... Tu fûmes ?
DAWN : Quoi ? Ah, non... C'est juste au cas où un mec sympa me demande du feu.

Andrew se détâche d'elle et lui demande :

ANDREW : Je suis un mec sympa ?
DAWN : ...Ouais, finalement.
ANDREW ( tout fier ) : Cool.

EXT. PONT DU BATEAU - NUIT

GILES ( se relevant ) : Willow !!!! Fais quelque chose ! Relance le sort de protection !
WILLOW : Je n'ai plus assez de poudre d' Andrey !
ALEX : Je ne comprends pas, ça aurait du marcher...

Kennedy semble pensive, fronce les sourcils et s'approche de Willow.Elle lui arrache son collier.

WILLOW : Eh !

Kennedy le jette brusquement à la mer.

Soudain le monstre pousse un autre cri, cette fois différent, renfermant plus de colère. Les symbôles sur le monstre se mettent alors à dégouliner en une substance rouge et visqueuse.
Buffy grimace de dégoût.

Giles est le premier à réagir : il se précipite vers une caisse, en sort une grenade et la lance à Buffy.

La Tueuse attrape l'arme. Puis elle plonge son bras dans la chair du monstre jusqu'à l'épaule, puis le ressort - couvert de substance visqueuse - . Elle dégoupille ensuite la grenade et l'enfouit dans le petit trou qu'elle vient de creuser.

ALEX : Dépêche toi !

Buffy pose un pied sur le couteau planté dans la chair de l'animal, le libère de sa main droite et saute pour atteindre le bâteau.


Elle le manque presque, mais Alex l'aide à monter.

BUFFY : Couchez-vous !!!

Tout le monde saute à terre.


Le monstre explose, et des lambeaux de chair volent de tous les côtés. Une sorte de fumée blanche s'élève alors assez haut avant de disparaitre dans un cri grave et effrayant.

Le gang se relève, Andrew et Dawn les rejoignent.
Willow, sous le choc, regarde Kennedy, l'air vexée, déçue et en colère.

KENNEDY : Ce collier était à Tara ?

Willow hoche lentement la tête, respirant difficilement.
Kennedy frappe violemment la rambarde et rentre dans la cabine. Une larme roule sur la joue de Willow.

GILES ( à Buffy ) : Tu n'as rien ?
BUFFY : Ca va.
GILES : Alors, je suppose que mon vieux jardin boueux n'aurait pas servi à rien finalement...
BUFFY ( haussant les épaules ) : Vous trouvez ? On s'en sort pas mal je trouve. Qu'est-ce qui s'est passé au juste ? Comment avez-vous trouvé ?
GILES ( tendant le papier à Buffy ) : On... Nous a aidé. Je ne sais pas qui, mais cette personne nous a soufflé les réponses, en quelques sortes.
ALEX : Elle pouvait pas être là quand je passais mon bac...
BUFFY : Ca n'a pas de sens ! C'est surréaliste.
ANDREW : Contrairement à une grosse méduse cannibale ?
DAWN : Un point pour Andy.
BUFFY : Andy ???
DAWN : Andrew. J'ai dit Andrew.
GILES : Il faudra éclaircir cette histoire...
ALEX : Je vois ça d'ici : une grosse loupe, des impers et un carton de bloc notes.
GILES : Il n'y a pas que ça qui me turlupine... Ce démon me revient maintenant, il est impossible pour lui d'arriver tout seul dans notre dimension...
BUFFY : Vous ne trouvez pas ça étrange que personne n'aies rien remarqué avant ? Je veux dire, un gros démon baveux comme ça, ça se repère vite, il ne doit pas être là depuis bien longtemps...
ALEX : Et qui comme par hasard arrive en même temps : nous !
GILES : On aurait fait tout ça pour nous tuer ?

Buffy s'avance lentement vers la rambarde, regardant quelque chose au loin.

BUFFY : Ou nous tester...

Sur une plage, au loin, est écrit en grosses lettres de feu : BE READY ( " soyez prêts " )

PLAGE ARTIFICIELLE DU SNOW LAKE - NUIT

Devant le feu qui s'élève à plusieurs mètres de haut, une silhouette jette un dernier coup d'oeil au bâteau au loin, puis s'en va...


FIN

Bs8e05

LES QUATRE SAISONS

PREGENERIQUE

INT. VASTE PIECE PEU ECLAIREE

Gros plan d'une main tenant une télécomande. Le pouce appuie sur un petit bouton rouge, situé en haut de l'appareil. Les lumières s'allument alors totalement.
Un plan beaucoup plus large montre alors la totalité de la pièce : elle est très grande, circulaire, le carrelage est assez artistique et ancien, les tapisseries aussi. De vastes fenêtres sont cachés par d'immenses rideaux rouges. Des bibliothèques se trouvent au mur. Au centre de la pièce sont attachés à des chaînes reliées au sol quatre vampires en tenue de vigile / bodyguard. A une extrêmité de la salle, devant deux grandes fenêtres, se trouve un homme à son bureau. On le voit de dos, au premier plan.

VAMPIRE : Monsieur...
HOMME : Allons, pourquoi perdre son temps en vaines politesses avant de… Comment dire… De redéceder.

L'homme se lève, on se rend alors compte que c'est le vampire Bernard vu dans le premier épisode de la saison 8. Il va devant son bureau et s'appuie légèrement dessus, toujours une télécommande à la main.

VAMPIRE 2 : Alors je peux t'appeler enfoiré ! Ou alors...

Bernard appuie sur un autre bouton de sa télécommande, et un jet d'eau bénite sortie du plafond vient éclabousser le vampire, qui hurle de douleur. Les autres en reçoivent un peu aussi. Finalement le vampire finit par fondre et il ne reste qu'un tas de poussière à sa place.

BERNARD : Je vous lé déconseille fortement. Alors, messieurs... Je suis relativement déçu !
VAMPIRE 4 : Elle est beaucoup trop rapide !
BERNARD : C'est une humaine. Vous exagerez un peu Roberto. Mira possède certes quelques qualités, mais…
VAMPIRE 1 : Alors si elle est si innofensive, pourquoi prendre la peine de la tuer ? Elle ne nous gênera pas plus que ça !

Bernard appuie à nouveau sur sa télécommande. Une statue en pierre se trouvant juste à côté de lui et tenant une hache s'active et le décapite. Nouveau tas de poussière.

BERNARD ( regardant sa télécommande ) : J'adore ce truc. Ou en étais-je... Ah oui. Vous êtes donc une bande d'incapables. Si je dis que cette fille est dangereuse, c'est que j'ai mes raisons. Non ?

Personne ne répond. Il menace de se réutiliser de sa télécommande.

BERNARD : Non ?
VAMPIRE 3 & 4 : Si !!!
BERNARD : Bien, j'aime vous l'entendre dire. Et donc par conséquent nous devons la retrouver, la faire gentillement parler, et boire son sang dans la bonne humeur !
VAMPIRE 3 : Avant qu'elle ne parle aux Tueuses ?
BERNARD : Bien, bien... C'est l‘idée. Il faudrait organiser une grande battue dans la région.
VAMPRE 4 : Et vous voulez qu'on s'en occupe ?
BERNARD : C'est intéressant...

Il rappuie sur sa télécommande. Des flammes jaillisent du sol, réduisant les vampires en cendres.

BERNARD : Finallement j'enverrais plutôt une autre équipe.

Il appuie sur le bouton d'un téléphone situé sur son bureau.

BERNARD : Christine... Voulez-vous me faire venir le groupe bêta s'il vous plaît... Merci.
CHRISTINE : Bien, monsieur. Je suppose que la démone de ménage doit se déplacer également…
BERNARD : Après mon petit entretien, si cela ne la dérange pas.

Un homme vêtu d'un gilet vert, d'une chemise blanche et d'un pantalon en velours, entre dans la pièce. Il tient un vieux parchemin dans une main, un bloc notes dans l'autre.

HOMME : Monsieur...
BERNARD : Oui cher ami ?
HOMME : Je... En fait... J'ai presque... Finit.
BERNARD : Bien. Mais le temps presse, j‘ai déjà tué 2 de vos 3 enfants… Vous n‘avez plus que deux jours si vous voulez conserver une quelconque descendance. Qu’est-ce que ça donne pour le moment ?
HOMME : On parle d'un groupe puissant, de Tueuses et sorcières, qu'ils seraient... Importants.
BERNARD : Ce sont sûrement nos amis de l’autre soir, mademoiselle Summers et ses petits camarades… C'est certain, ils ont le potentiel pour nous vaincre...
HOMME : Mais il reste encore...
BERNARD : Alors retournez-y je vous pries.

L'homme repart, et quatre vampires vêtus comme les quatre précédents entrent dans la pièce. Ils s'alignent devant Bernard. Ce dernier leur fait signe de patienter, pendant qu’on lui dit quelque chose dans son oreillette. Il la retire et fait face aux vampires.

BERNARD : Messieurs, votre mission est simple : tuer les Tueuses... Et je suppose que je ne suis pas le premier dire ce genre de choses. Mais notre voyant remplaçant a trouvé un créneau horaire favorable à l'opération : tout à l'heure à 4 heures du matin. Vous pouvez aller vous préparer. Bon courage.

Les hommes quittent la salle. Bernard appuie sur un bouton de sa télécommande, un cadavre d'homme nu tombe d'un placard près de son bureau. Bernard se morphe en vampire.

BERNARD : Et maintenant, à table.

INT. CHALET DE WILLOW & KENNEDY - NUIT

Willow est devant la porte de la chambre. Elle y frappe trois petits coups.

WILLOW ( d'une voix timide ) : Kennedy ? Ken ?

Aucun son en retour. Son menton commence à trembler. Elle ravale une larme, renifle un bon coup puis s'en va, avec une mauvaise mine.

En bas, Buffy, Dawn, et Alex sont assis sur le canapé, dans le salon, et boivent un chocolat chaud. Ils ont les mêmes tenues que dans l'épisode précedent. La chemise d'Alex est déchirée au niveau de l'épaule droite, il porte un gros bandage sur le haut du bras. Buffy tient un papier à la main, celui qui les a aidé dans " BE READY "( bs8e04 ).

BUFFY ( relisant le papier ) : Je la sens mal, cette histoire...
DAWN : Non, c'est bien, on a un nouvel allié.
BUFFY : Mieux vaut être méfiants.
DAWN : Redis le 10 fois de suite, pour voir...
BUFFY : N'oublions pas que c'est sûrement cette même personne qui a mis ce gros démon gluant dans son aquarium.
ALEX : Tu ne pourrais pas identifier l'écriture ?
BUFFY : Bah ça a l'air d'être une écriture de fille, mais bon, elle ressemble à celle d'Andrew.
ALEX : Non, je veux dire avec ton boulot, au commissariat, vous avez pas une machine qui pourrait retrouver cette fille ? Ou cet homme efféminé ?
DAWN : Andrew n'est pas efféminé !!!

Alex et Buffy se tournent vers elle.

DAWN : Enfin... Pas tant que ça.
BUFFY : Mais réveille toi Alex, on n'est pas le FBI, juste le poste de police d'un trou paumé au milieu d'une forêt de sapins !
DAWN : Mais ton copain là, Jack, il a pas des contacts au FBI ?
BUFFY : C'est à dire que si il a démissionné comme ça aussi vite, je suppose qu'il ne doit pas avoir envie de recontacter tout ce beau monde. Et puis, on va pas l'embêter avec une petite catastrophe de rien du tout.

Willow descend, se forçant à prendre un air souriant.

WILLOW : Alors, vous avez des idées ?
DAWN : Des tonnes.
BUFFY : Mais que des mauvaises.

Willow s'assoit dans un fauteuil.

WILLOW : Giles nous a dit qu'il a déjà vu ce message non ? "Soyez prêt"...
BUFFY : Ouais, sur un arbre, en arrivant à Snovertown.
ALEX : Ca veut bien dire qu'on essayait déjà de nous prévenir.
DAWN : De quoi ? De nous prévenir de quoi ?
BUFFY : C'est là dessus que notre cher Observateur - Bibliothéquaire - Commerçant - Armurier -Guitarriste travaille... Ouah, ça en fait un CV !
ALEX : Comment va Kennedy ?
WILLOW : Elle... est très fatiguée.
BUFFY : Ouais, premier combat contre un gros démon baveux.

Willow fait un petit sourire puis prend un air pensif.

INT. CHAMBRE DE WILLOW & KENNEDY ( CHALET ) - NUIT

Kennedy regarde par la fenêtre, en pleurant. Elle essuie ses larmes avec un rideau, mais d'autres continuent à couler de plus belle. Elle inspire un grand coup et essaie de se calmer. mais quelques secondes après, elle attrape la lampe et la jette contre le mur, ivre de colère. Elle prend tout ce qui lui tombe sous la main : peluches, lirves, rouges à lèvres... Puis un cristal rouge qui se brise contre la porte. C'est ensuite un couteau qui vient se planter dans celle-ci. Pour finir, Kennedy donne un grand coup de pied dans le bureau, et une bouteilles contenant un liquide jaune pâle en tombe. La bouteille ne casse pas mais le liquide vient se répandre sur le cristal cassé et sur les pieds de Kennedy.

De la fumée jaune se répand partout dans la chambre, et passe par dessous la porte.

INT. SALON ( CHALET DE WILLOW & KENNEDY ) - NUIT

La fumée arrive en bas.
BUFFY : Qu'est-ce que c'est ?
WILLOW ( se levant ) : Oh mon Dieu, Kennedy !

Ils s'évanouissent tous en respirant la fumée jaune.

GENERIQUE

ACTE 1

INT. MAISON DE BUFFY A SUNNYDALE

Gros plan de Buffy qui ouvre les yeux. Avec un plan plus large, on se rend compte qu’elle est dans son lit de Sunnydale, dans son ancienne chambre. Ses cheveux sont assez courts. Elle semble confuse.
Elle sort du lit : elle est en pyjama. Elle se regarde dans le miroir, et tripote ses cheveux en fronçant les sourcils.

BUFFY : C’est quoi ça ??? Une dimension parallèle ? Où les shampoings n’existent pas ?
Soudain une voie familière la surprend.

VOIX : Tu es déjà levée chérie ?

Buffy se retourne : elle se retrouve en face de sa mère. Elle a les larmes aux yeux.

JOYCE : Tu es si pressée que ça d’aller en cours ? Est-ce que ça serait enfin la fin d’une longue crise d’adolescence ?

Joyce arrête soudain de sourire.

JOYCE : Ca ne va pas chérie ?

Buffy secoue la tête.

BUFFY : Si, je… Est-ce que… Comment ça en cours ?
JOYCE : Tu n’as pas de fièvre ?

Elle met sa main sur le front de sa fille.

BUFFY : Non, je vais bien… ( Buffy semble très très confuse ). On ne me refait pas le coup de l’hôpital psychiatrique j’espère… Enfin quoi, j’ai pas rêvé pendant 7 ans quand même !!!
JOYCE : Qu‘est-ce qui se passe, tu as fait un cauchemar ?
BUFFY : Est-ce que combattre une armée de milliers de démons avec 3 filles boutonneuses c’est un cauchemar ?
JOYCE : Non, c’est plutôt un devoir de maths, si j’en crois tes résultats. Allez, va te préparer, tu vas arriver en retard.

Buffy avance lentement vers sa mère et lui touche timidement le bras.

BUFFY : Tu n’es pas la For…

Elle la serre brusquement dans ses bras.

JOYCE : Bon sang, la dernière fois que j’ai eu un réveil aussi agité c’était… Tu demanderas à ton père.
BUFFY ( se reculant ) : Quoi, papa est là aussi ?
JOYCE : Tu sais bien que non ! Qu’est-ce…
BUFFY : Et Dawn ?
JOYCE : Allons, arrête de délirer. Qui est Dawn ? Encore une de ces chanteuses issues de la télé-réalité ??
BUFFY : Oh… Ce n’est rien, maman.
JOYCE : Je vais faire le petit déjeuner, va te préparer.

Elle lui embrasse le front et quitte la pièce.
Buffy remonte le haut de son pyjama pour inspecte son ventre : pas de cicatrice de coup de couteau ( cf bs7e22).
Elle se regarde dans le miroir à nouveau.

BUFFY ( murmurant ) : Ce n’est pas possible… ( elle secoue la tête et fronce les sourcils ) : Non, un sort… C’est un sort. Ou une caméra cachée.

EXT - ANCIEN LYCEE DE SUNNYDALE

Plan en extérieur de la façade du vieux lycée de Sunnydale des trois premières saisons. Le temps est ensoleillé, des élèves circulent devant le bâtiment.

INT - COULOIRS DU LYCEE
Buffy marche au milieu du couloir avec les casiers. Elle semble toujours aussi perturbée.
ELEVE : Salut Buffy !
Elle se retourne vers lui.
BUFFY : Webster !!! ( le vampire vu dans le bs7e07 )
WEBSTER : Calme toi, je te disais juste bonjour !
BUFFY : Tu n’es pas mort !
WEBSTER : C’est… La première fois qu’on me faisait ce compliment, je suis très touché. Bon, je te laisse, j’ai un cours à sécher.
Elle hausse les sourcils et continue. Soudain elle s’arrête.
Elle se trouve devant la double porte portant l’inscription « Bibliothèque ».

INT - BIBILOTHEQUE DU LYCEE

Buffy avance doucement, perturbée de revoir cet endroit.

BUFFY : G… Giles ?

Aucune réponse.

BUFFY : Il y a quelqu’un ??

Toujours rien.
Soudain quelque’un bondit derrière elle et s’apprète à la frapper. Elle se retourne, le plaque au sol et le menace de son poing.
On se rend compte que c’est Giles, un petit couteau en bois à la main. Il porte sa vieille tenue d’observateur.

GILES : Ah bah… Bien vu !
BUFFY : Je vous en pries, vous m’avez déjà fait le coup une centaine de fois !
GILES : Quoi ? Je viens juste d’avoir l’idée.
BUFFY : Ca voudrait dire que… Oh… Laissez tomber.

Elle l’aide à se relever.

GILES : Buffy, tout va bien ?
BUFFY : Non, ça ne va pas. Vous ne devriez même pas pouvoir me poser cette question. Tout ça est insensé !
GILES : Pourqu…
BUFFY : Que savez vous sur les voyages dans le temps ?
GILES : Vers le passé ou le futur ?
BUFFY : En fait je vis mon présent depuis le futur qui m’a ramené dans le passé je sais absolument pas ce qui s’est passé ni pourquoi je peux parler aussi vite sans bafouiller.

Après deux secondes sans rien dire…

GILES : Pardon ?

PLUS TARD…

Buffy et Giles sont assis autour de la table de la bibliothèque, où se trouve plein de bouquins. Visiblement ils sont plongés dans des recherches depuis plusieurs heures.

GILES : Armurier !!!!!!
BUFFY : Giles, ça va faire cinq fois… Alors faites ce que vous savez le mieux faire : me barber avec vos définitions et vos images dégoutantes.
GILES : Et Willow… Homosexuelle !

Buffy lève les yeux.

GILES : Excuse moi. Mais le fait que tu me dises tout ça va surement altérer la réalité, modifier l’avenir, et…
BUFFY : Détruire l’univers ?
GILES ( regardant autour de lui ) : Apparemment non. Mais que veux tu au juste ?
BUFFY : Retourner là bas.
GILES : Mais… Pourquoi ?
BUFFY : Ben… Y a Kill Bill Volume II qui sort la semaine prochaine et…
GILES : Mais penses à tout ce que tu pourrais faire, les catastrophes que tu pourrais empêcher, mieux combattre tes futurs ennemis. Tu pourrais…
BUFFY : Gagner au loto !
GILES : Je n’osais pas le dire.
BUFFY : Vous avez raison. C’est juste que… Je tiens à mon expérience, elle m’a rendue telle que je suis aujourd’hui… Euh dans 5 ans.
GILES : Mais ta mort sera évitée, et tu ne traversera pas l’enfer que tu dis avoir connu. Sans compter toutes les choses que tu ne me dis pas, les choses dont tu as honte.
BUFFY : J’ai couché avec Spike, j’ai tué Angel, j’ai failli assassiner Anya et je vous ai piqué 50 $ dans votre porte-monnaie. Maintenant j’ai une bonne raison de retourner là-bas.
GILES : Sauf que je m’en rappellerais… ( une pause ). Anya qui ?
BUFFY : Ah ça y est, j’ai trouvé !!! ( elle montre une page du doigt ) C’est là. Ça parle d’une poussière jaune, d’un retour en arrière, et de… Oh…
GILES : Quoi ? ( il prend le livre ) Ca alors…
BUFFY : J’ai pas tout compris, mais je suis dans une sorte de…
GILES : Bulle temporelle. Ce qui signifie que dès que le sort sera rompu, tu retourneras dans ton corps de 23 ans et notre passé à tous ne sera pas altéré.
BUFFY : Mais alors vous allez disparaître ? Vous êtes juste un Giles qui vit dans la bulle jusqu’à ce qu’elle éclate ?
GILES : Non… Je vivrais simplement la vie que j’ai réellement vécu. Comme si tu n’étais jamais venue me voir. Et tout rentrera dans l’ordre.
BUFFY : Vous oublirez le coup des 50 $ ?
GILES : Allons Buffy… Je suis sur que tu m’en as pris beaucoup plus que ça.
BUFFY : …

Soudain on entend une porte qui se referme.
Alex et Willow, dans leurs belles… Euh… Spéciales tenues de la saison 2, entrent, des sourires accrochés au visage.

ALEX : Hey, mais c’est notre couple gagnant !
WILLOW : Enfin… Notre duo gagnant. Ca évite de penser à des trucs traumatisants.

Buffy semble perturbée. Elle se force cependant à sourire. Giles la regarde avec compassion.

BUFFY : Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez journée banalisée ? Vous avez l’air tout fou-fous !
ALEX : Euh… Tu crois vraiment que ça réjouirait Willow ?
WILLOW : Oz nous a eu des places pour le concert de Robbie Williams !
BUFFY : … Oz ???… Ah bah oui c’est vrai, je m‘en rapp…. C’est cool.
WILLOW : Euh Buffy… Tout va bien ?
BUFFY : Oui ! Enfin je suis juste un peu crevée. Et stressée à cause de… Euh…
GILES : Buffy revient du futur.
ALEX : Très drôle.
WILLOW : Attention, Alex vous a trouvé drôle. Ca en dit long sur votre niveau d’humour.
BUFFY : Bon allez, la nuit tombe. Je crois que je ferais mieux d’aller me coucher. J’ai du boulot demain.
ALEX : Oui… Comme tous les jours, Buff’. Des joyeuses journées toutes pleines de cours.
WILLOW : Tu ne dois pas patrouiller ?
BUFFY : Ah si, bien sûr. Où avais-je la tête ?
ALEX ( en riant ) : En 2046 !!!
GILES : Bon, ça suffit Alex. Je me sens déjà assez ridicule comme ça, alors évite d’en rajouter je te pries.
WILLOW : Tu veux qu’on vienne avec toi ?
BUFFY : Non, ça va aller, j’ai juste besoin d’une boîte de gros cures-dents.

EXT - CIMETIERE DE SUNNYDALE ( NUIT )

Buffy marche au milieu des tombes, son pieu à la main, en soupirant.

BUFFY : Quelle poisse… Moi qui croyait m’être débarrassée de tout ça…
VOIX : Tu parles toute seule ?

Buffy se retourne. Perturbée, elle reconnaît Angel.
Il s’approche d’elle.

BUFFY : Angel… Euh je m’inventais une petite chanson de rap. Tu sais, euh… ( elle rappe : ) Yo, yo, vampires et bobos, pas beau.
ANGEL : Personellement… Je suis plus Barry Mannilow.
BUFFY : Yark.
ANGEL : C’était quoi ça ?
BUFFY : Une onomatopée exprimant le dégoût ? Ca peut aussi être le rugissement d’un vieux crapaud.

Angel l’ignore et avance vers une tombe. Il appuie sa tête contre le sol.

ANGEL : Non, ça. Il va sortir.
BUFFY : On lui fait une surprise-party ? Allez, va te cacher !

Le vampire sort brusquement et attrape Angel par le cou. Il s’apprète à le mordre.

ANGEL : Désolé mon vieux, je crois que je ne suis plus très comestible…

Il lui donne un coup de tête et le vampire lâche prise.
Buffy lui saute dessus, le fait tomber avec une de ses jambes et lui plante son pieu dans le cœur.

ANGEL : Wow… Je ne me souviens pas t’avoir déjà vu utilisé cette prise…
BUFFY : Je me suis acheté le dvd « Combat avec Van Damme » !
ANGEL : Dévehydey ? Le démon ?
BUFFY : Oh… C’est rien.

Angel s’approche d’elle et l’embrasse.
Buffy se retire doucement.

BUFFY : Euh…
ANGEL : Quoi ?

Soudain on entend quelque’un fredonner l’air que l’on entend souvent dans les mariages.
C’est Spike.
Buffy est troublée.

ANGEL : Spike…
SPIKE : Angel… Maintenant qu’on s’est bien amusés avec nos prénoms, si tu veux bien m’excuser, j’ai un camarade à accueillir.
ANGEL : Si c’est le vampire de cette tombe tu arrives un peu tard.
SPIKE : Oh… Ouais, c‘est pas grave, un traducteur c‘est fastoche à trouver maintenant, avec internet et tout. Dis, ta copine va bien ? Elle a l’air un peu pâle.
ANGEL : Mais toi non…
SPIKE : Oh, c’est petit ça. Bon, on combat ou vous laissez filer le « Big Bad » ?
ANGEL : Tu te surestimes un peu.

Buffy se met à pleurer.

BUFFY : Je… Je ne peux pas, je…

Elle s’enfuit en courant.

ANGEL : Tu as de la chance, Spike.
SPIKE ( regardant Buffy ) : Joli morceau… Je ne l’avais jamais vue de dos avant. Ca doit valoir le coup.

Angel, énervé, lance un regard noir à Spike avant de suivre Buffy.

INT- BRONZE ( NUIT )

Buffy regarde Alex, Oz, Willow et Cordélia, assis autour d’une table écoutant un groupe de pop-rock. Elle semble perdue. Elle lève la tête et regarde la rembarde. On voit alors des flashs de Spike et elle faisant l’amour.
Buffy secoue la tête. Elle se retourne et se retrouve face à Angel.

ANGEL : Qu’est-ce qui ne va pas ?
BUFFY : S’il te plaît, j’ai besoin d’être seule…
ANGEL : C’est faux. Tu as besoin de moi.

Soudain Buffy s’énerve. Elle crie.

BUFFY : C’est ça !!! Oui, j’ai besoin de toi, alors pourquoi est-ce que tu vas me quitter dans un an ??? Pourquoi tu m’abandonneras ??? Je vais mourir Angel, à cause de toi, de ton absence !

Tout le monde se retourne, y compris le Scooby-Gang.

ANGEL : Qu’est-ce que tu…
BUFFY : Cherches pas !!! Tu peux pas comprendre. Alors bien sûr ensuite je me retrouverais à coucher avec Spike pour atténuer ma peine,suite à ma résurrection presque ratée, et je devrais essayer de tuer mes amis, dans ce monde comme dans l’autre !!! Pour combler le tout, Spike ira chercher son âme, et boum plus de Sunnydale, plus de Spike, plus rien…

Elle se met à pleurer.

BUFFY : Rien… Rien du tout…

Angel la prend dans ses bras.

ANGEL : Chut… Calme toi.
BUFFY : C’est un cauchemar… Il faut que je me réveille…

INT- CHAMBRE ( JOUR )

Dans un lit, Willow se réveille, avec sa coiffure de la saison 4. Un plan plus large révèle que c’est la chambre de fac de Willow et Buffy. Buffy se réveille à son tour, dans le lit d’à côté.
BUFFY : Salut Will !

Willow semble confuse.

ACTE 2

Toujours le même plan sur le visage confus de Willow.
Buffy s’étire et se lève. Elle regarde Willow.

BUFFY : Quoi ? Mes cheveux sont si mal mis que ça ?
WILLOW : Qu’est-ce qui se passe ?
BUFFY : Un réveil médiocre, on dirait bien.

Elle se dirige vers le frigo et va l’ouvrir.

BUFFY : Alors, je te fais des œufs ? Tu manges le jaune cette fois, ou tu nous refais ta crise de régime girl, comme hier ?
WILLOW : Jaune… La poussière jaune, oh mon Dieu, Kennedy…
BUFFY : M’en parles pas… Je supporte pas ce président, et on est obligés de se le taper 5 heures par semaine en histoire… Vivement qu’on passe au chapitre sur la Révolution Française, là au moins y aura un peu d’action.
WILLOW : Buffy, on est quel jour ?
BUFFY : Mardi. Ce qui signifie cours de français. Ce qui signifie oreiller dissimulé derrière un cahier.
WILLOW : Excuse moi, je crois que je vais aller… Euh…

Willow se lève.

WILLOW : Salut.

Elle sort.

BUFFY : Will, tu veux pas…

Willow referme la pote derrière elle, une fois sortie.

BUFFY : … T’habiller ?

INT-COULOIR DE LA FAC ( JOUR )

Willow, en pyjama rose avec des petits lapins dessus marche parmis les étudiants qui la regardent bizarrement. Elle s’arrête devant une porte, prends une grande inspiration et frappe.
La porte s’ouvre et Willow se retrouve face à… Tara.

TARA ( avec un grand sourire ) : Hey, j’allais justement te voir !
WILLOW ( au bord des larmes ) : Oh mon Dieu…

Elle saute à son coup. Cette fois elle ne peut plus se retenir et pleure sur le gilet bleu que porte Tara.

TARA : Willow, qu’est-ce que… Tu… tu… Pourquoi tu pleures ?

Elle se met à pleurer de plus belle.

TARA : Qu’est-ce qui se passe ma chérie ?

Un moment après, Willow se retire et regarde gravement Tara, les joues inondées de larmes.

INT- CHAMBRE DE TARA ( JOUR )

Gros plan sur le visage choqué de Tara.
Elle est assise sur le lit, Willow est allongée. Il y a un silence pesant.

WILLOW : Mais… Maintenant qu’on sait on peut peut être faire quelque chose pour…
TARA : Non. Ce sort ne le permet pas. J’oublierais ce que tu m’as dit. Je ne pourrais pas…
WILLOW ( les larmes aux yeux ) : Mais il le faut !!! Tu n’imagines pas à quel point je souffre sans toi !
TARA : D’après ce que tu m’as dit, je crois que je peux me l’imaginer. Et je suis vraiment désolée de t’avoir presque poussée à détruire le monde.
WILLOW : C’est bien toi la dernière responsable. Tu es la victime je te rappelle.
TARA : Ecoute Willow, je sais que sans moi ça peut te paraître dur. Ca le serait pour moi aussi. Mais tu as bien réussi à oublier Oz, alors…
WILLOW : Bien sur que non, je ne l’ai pas oublié !!! C’est toujours aussi dur, mais tu étais là pour atténuer ma peine.
TARA : Tu n’as donc vraiment personne ?
WILLOW : En fait… Si. Un peu.
TARA : Un peu ???
WILLOW : Je ne ressens quasiment rien pour elle ! C’était au milieu de cette Apocalypse, elle m’a quasiment forcé, et moi j’avais besoin de me détendre, mais de visu, après que les choses se soient calmées…
TARA : Pourquoi tu ne lui dit pas ?
WILLOW : Je ne veux pas la faire souffrir. Je ne veux pas qu’elle connaisse ce que j’ai subit avec Oz et toi.
TARA : Mais en attendant c’est toi qui en paie le prix. Tu dois lui faire comprendre Will.

Willow acquiesse. Puis elle embrasse Tara.

TARA : Tu pourrais peut être essayer de retrouver Oz…
WILLOW : Je sais pas si je pourrais, avec son…
TARA : Pénis ?
WILLOW : Eternelle quête le forçant à voyager pour apprendre à se situer parmis les loup-garous et trouver sa place dans le monde.
TARA : Oh…

Tara rougit. Willow sourit.

WILLOW : Mais tu marques quand même un point. ( retrouvant son sérieux ) : Buffy va sûrement trouver un moyen d’annuler le sort. Je suppose qu’on a plus qu’à attendre…
TARA : Ou ou… En… Enfin, profiter de ce moment pour…
WILLOW : Non. Ca serait trop dur ensuite.

Willow pose sa tête sur les genous de Tara qui lui caresse les cheveux.

INT - CHALET DE WILLOW & KENNEDY ( NUIT ) à 2003

Kennedy descend les escaliers, toujours l’air en colère.
Elle s’apprête à entrer dans les toilettes sous l’escalier. Mais soudain elle fronce les sourcils ( encore plus ) et se tourne vers le salon.
Les corps de Buffy, Willow, Dawn et Alex sont allongés par terre.
Kennedy se précipite vers Willow.
Elle a les yeux ouverts, tous jaunes. Kennedy regarde les autres : ils sont dans le même état.

KENNEDY ( secouant Willow ) : Will !!!! Willow !!!

Elle arrête. Les lèvres de Willow se mettent à bouger.

WILLOW : Tara… Je t’aime…

Willow sourit.
Kennedy soupire, l’air énervée. Elle prend son manteau, sort de la maison et claque la porte.

EXT - DEVANT LE CHALET DE WILLOW & KENNEDY ( NUIT )


Kennedy attrape un vélo et s’en va. La caméra la suit un peu puis revient devant le chalet, où le groupe de 4 vampires vu au début de l’épisode se tiennent. L’un d’entre eux fait signe d’avancer. Ils entrent dans le chalet…

ACTE 3

INT - LYCEE DE SUNNYDALE ( JOUR )

On suit une personne, de dos, en train de marcher dans le couloir du lycée, à grande vitesse, portant une chemise orange et un jean vert.
C’est Alex, il a l’air paniqué. Il frôle quelque’un, se retourne pour s’excuser tout en continuant d’avancer, et finit par heurter une fille et la faire tomber.

ALEX : Excusez…

C’est Cordélia. Elle se relève, en colère.

CORDY : Bon, tu la finit ton excuse ?
ALEX : Cordélia…
CORDY : Sans blague ! Bon sang, tu sais très bien que sauter un petit déjeuner ça te réussit pas. Regarde toi, t’es tout ramoli.
ALEX : Ecoute, je n’ai pas le temps. Où est Buffy ?
CORDY : Ah, ça m’aurait étonné. L’écuyer recherche sa guerrière… J’ai pas vu Xena, désolée.

Harmony et ses amies passent devant Alex et Cordy, en pouffant de rire.

HARMONY : Tiens, la reine de la dégringolade sociale… Alors Cordy, comment se passe ton documentaire animalier sur les putois de Sunnydale ?
CORDY : Bien, ça change des moutons.

Harmony prend son air choqué et s’en va, ordonnant à ses groupies de la suivre.

ALEX : Ecoute, je te jure que c’est urgent. Et important. Je ne sais pas ce qui se passe, il y a eu une espèce de remontée dans le temps. On va pouvoir éviter un certain nombre de choses maintenant. Et je crois que je vais commencer par m’acheter des lunettes de protection.
CORDY : Ouais, la prochaine fois que tu veux fumer la haie de ton voisin, envoie-moi un texto d’abord.
ALEX : Je te jure que c’est vrai.
CORDY ( soulevant son pull et montrant un gros pansement ) : Alors tu arrives un peu trop tard. Parce que j’ai déjà décroché mon rôle de brochette géante. Tu te rappelles ? A l’usine…
ALEX : On est plus ensembles ???
CORDY : Bingo, Marty. A cette époque, tu sors déjà avec Machine la folle furieuse.
ALEX : Anya…

Il court vers la bibliothèque.

INT - BIBLIOTHEQUE DU LYCEE DE SUNNYDALE ( JOUR )

Alex défonce à moitié les portes et s’étale lamentablement sur le sol. Il rélève la tête.
Des dizaines d’élèves s’arrêtent de discuter et le regardent.
Giles sort de son bureau et remet ses lunettes. Il l’aide à se relever.

GILES : Alex, qu’est-ce qui se passe ?
ALEX : J’allais vous le demander. Qu’est-ce que c’est que ça ? Ils veulent tous rejoindre le Scooby Gang ? On va pas avoir assez de badges !
GILES : C’est la fin de l’année scolaire, ils viennent rendre leurs manuels. D’ailleurs j’attends toujours les tiens, depuis deux semaines.
ALEX : Vous avez vu Anya ?
GILES : Elle est partie se cacher derrière les étagères du haut. La honte, je suppose. Je la comprends.
ALEX : Hey !!!
GILES : Tu aurais vu ta chute, tu aurais dit la même chose.
ALEX : Ca c’est la meilleure, c’est le roi de l’évanouissement qui me fait la morale.

Il monte les escaliers et se rend derrière les étagères.

Anya attends Alex,dans une robe rose, un sourire accroché à ses lèvres.
Alex semble très ému. Il s’approche doucement.

ANYA : Alors ?

Alex secoue la tête et cligne des yeux.

ALEX : Quoi ?
ANYA : C’est romantique non ? Tous ces livres, toutes ces connaissances…
ALEX : Oui c’est très… Imprimé. C’est pour ça que tu es montée ?
ANYA : Bien sur.
ALEX : Giles a dit que je te faisais honte.
ANYA : Il peut parler, avec son look de Sherlock Holmes… Je me suis simplement dit que cette robe courte pouvait éventuellement déclencher un lâcher d’hormones mâles dans ton organisme, et que ça me permettrais de t’attirer ici.
ALEX : C’est… Charmant. Ecoute Anya, ne reviens pas me voir.
ANYA : Quoi ?
ALEX : L’année prochaine, tu voudras revenir après l’apocalypse… Ne le fais pas.
ANYA : Je…
ALEX : Ne cherches pas à comprendre, si tu reviens, on souffrira tous les deux, c’est mieux ainsi.

Il la prend dans ses bras, l’embrasse et s’en va, les yeux mouillés. Anya reste sur place, sans bouger.

ANYA ( l’air ébahie ) : Quoi ???

INT - ARMURERIE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

Andrew, en kimono, évite un coup de bâton. C’est Giles, également en kimono, qui attaque Andrew sur des tapis bleus, dans le sous-sol de l’armurerie.

GILES : C’est ça, c’est bien.
ANDREW : Continuez, maître.

Giles lui envoie un autre coup de bpaton, mais Andrew le fait dévier avec un coup de pied, puis tombe sur le sol volontairement pour faire tomber Giles en lui fauchant les jambes avec ses pieds. Giles tombe.

GILES : Tu es juste censé éviter, Andrew. On dirait Buffy, tu es si…
ANDREW : Fort ?
GILES : Pénible. Quand je l’entraînait, elle refusait de m’écouter, me cognait à l’occasion, et surtout était énormément têtue.
ANDREW : Une chance pour vous, je ne suis pas une fille.
GILES : Je ne vois pas le rapport.
ANDREW : Une Tueuse qui a ses règles, ça doit pas être facile à gérer.
GILES : Ah oui, il fallait porter un casque et éviter les mouvement brusques.

Ils se mettent à rire tous les deux.

VOIX : Excusez-moi de vous déranger, les deux derniers samouraïs…

Giles et Andrew se retournent et aperçoivent Kennedy.

KENNEDY : … Mais je crois qu’on a un problème.

INT - CHALET DE WILLOW & KENNEDY ( NUIT )

Les vampires se répartissent, chacun se dirigeant vers un corps. Ils s’approchent en même temps de leurs cibles, prenant leurs apparences de vampires.

INT - CHÂTEAU DE BERNARD ( NUIT )

Au milieu de la grande pièce circulaire du début de l’épisode, un homme ensanglanté est enchaîné aux pieds et aux poignets, par des chaînes sortant du sol et du plafond.
Bernard lui plante un couteau dans l’épaule droite, et, le laissant planté dans la chair, le fait glisser tout le long de son bras. L’homme hurle de douleur.

BERNARD : Alors, on se le refait dans l’autre sens ?
HOMME : Non, je vous en pries. Je vais tout vous dire. Les codes sont 470NN5J…

Bernard retire le couteau, puis pouffe de rire.

BERNARD : Ah, ah… Vous ne m’avez quand même pas cru ? Je n’en ai rien à faire de vos codes mon cher ami…Décidément, tout le monde tombe dans le panneau. C’était juste une blague.

Il se morphe en vampire.

BERNARD : Bon, allez, à table maintenant.

Il s’apprête à plonger ses crocs dans le cou de l’homme.

HOMME : Non !!!!

Bernard se retire.

BERNARD : Oh, oui, excusez-moi.

Il joint ses mains et lève les yeux vers le ciel.

BERNARD : Merci seigneur pour ce repas. Et c’est bien aimable à vous d’avoir rendu les humains si vulnérables, stupides et… Délicieux. Amen.

Cette fois il mord dans le cou de l’homme qui hurle de peine.
Soudain, le traducteur vu au début de l’épisode entre précipitamment.

TRADUCTEUR ( essouflé ) : Monsieur, monsieur…
BERNARD ( lâchant son repas, quasiment mort ) : Oui, Francis…
FRANCIS : J’ai finit, et j’ai découvert… Quand je vous ait dit qu’ils étaient importants, ça signifiait nécessaires. Ce sont eux qui déclencheront son arrivée.

Bernard reprend son visage humain.

BERNARD : Par Belzébuth…

Il se précipite vers le téléphone, appuie sur une touche et parle dans le combiné.

BERNARD : Christine, contactez le groupe bêta, et dites leur de tout annuler. Vite.

Il se tourne vers Francis.

FRANCIS : Vous allez libérer mon fils, maintenant.
BERNARD : Allons, allons… Pourquoi toujours se précipiter ? Vous prendez bien un verre d’abord…
FRANCIS : Prenez-moi si vous voulez, mais relâchez Thomas.
BERNARD : Je regrette. Je ne peux pas courir ce risque.

Francis se met à pleurer.

BERNARD : Allons, allons…

Il s’approche de lui et lui tapote gentilment l’épaule.

BERNARD : Il ne sentira rien.
FRANCIS : J’en suis sur…

Il sort un pieu de sa poche et lui plante dans le cœur. Mais celui-ci ne pénètre pas la peau et rebondit, avec un bruit bizarre.

BERNARD : Ne cherchez pas à comprendre.

Il lui brise la nuque.

INT - CHALET DE WILLOW & KENNEDY ( NUIT )

Un des vampires écoute son oreillette.

VAMPIRE : Entendu. ( aux autres : ) Arrêtez tout.

Les autres, qui s’apprêtaient à tuer Willow, Buffy et Alex, se relèvent.

VAMPIRE : On se replie.

Alors qu’ils s’apprêtent à ouvrir la porte, quelque’un la défonce.
C’est une fille d’origine asiatique, la peau d’une couleur chocolat. Elle est brune, les cheveux assez courts, et a une pierre incrustée au milieu du front. Elle porte un pull rouge et un pantalon en cuir noir. Elle tient une belle épée en bois à la main, finement taillée et incrustée de diamants.

FILLE ( au chef des vampires ) : Salut Bill. Ca faisait longtemps.
BILLE : Toi… Je suppose qu’on ne repartira pas les mains vides après tout.

Rapide comme l’éclair, elle lui enfonce son épée dans le cœur, et le réduit en poussière.

FILLE : Je suppose que tu ne repartiras pas du tout.

Les autres se jettent sur elle. Elle en décapite un, se baisse pour éviter les coups des autres et les fait tomber en leur fauchant les jambes. Elle plante son épée dans le cœur d’un des deux derniers, à terre et le tue. L’autre se relève, mais n’a pas le temps de frapper car elle le plaque contre un mur, l’épée sous la gorge.

FILLE : Ecoute Dracula, je veux que tu passes un message à ton boss, tu crois que tu saurais faire ?
VAMPIRE : Qu’est-ce que tu veux ?
FILLE : D’abord, dis lui que si il veut toucher à un cheveux de ces types, il faudra d’abord qu’il arrache tous les miens. Ensuite, dis-lui que tant que je serais là, il peut toujours courir pour le voir revenir. Alors qu’il arrête d’ essayer.

Soudain on entend un rire.
La fille regarde le talkie-walkie accroché à la ceinture du vampire.
Elle le décapite et récupère l’appareil.

FILLE ( parlant dans le talkie ): J’espère que tu as tout entendu, Bern, parce que j’ai la flemme de tout répéter.
BERNARD : Non, j’ai bien compris, Mira… Ne t’en fais pas.
MIRA : Bien, alors laisse tomber.
BERNARD : Ne t’inquiètes pas, je ne ferais rien à tes amis. Si je te disais pourquoi, ça te ferait bien rire d’ailleurs.

On entend une voiture s’arrêter brusquement et des portières claquer.

MIRA : Garde tes blagues pour une prochaine fois.

Elle saute à travers une fenêtre, qui éclate en morceaux.

Kennedy entre en courant, suivie de Giles et Andrew.

GILES : Qu’est-ce qui s’est passé ici ?

Andrew se baisse et attrape de la poussière.

ANDREW : On dirait qu’ils ont eu de la visite.

Kennedy se précipite vers Willow.

KENNEDY : Mais… Ils sont toujours inconscients ! Ils n’ont pas pu…
GILES : Nous verrons cela plus tard.

Il s’approche, ouvre un livre et commence une incantation…

PLUS TARD…

Dawn se réveille en premier. Andrew l’aide.
ANDREW : Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
DAWN : Je me suis retrouvée en 1997... Buffy avait mon âge. Elle peut toujours essayer de me donner des ordres maintenant que j’ai vu toutes les idioties qu’elle a pu faire…
GILES : Mais… Tu n’existais pas en 1997 !
DAWN : C’est ce que j‘ai pensé moi aussi. Je me suis dit que j’étais invisible ; c‘était faux bien sûr, mais j‘en était persuadée. Alors je me suis mise à…
ANDREW : … Quoi ?
DAWN : Disons que je me suis retrouvée au poste de police.

Alex ouvre les yeux en deuwième. Puis Buffy, Willow et Dawn se réveillent à leur tour.

ALEX : Anya…

Il se précipite à l’extérieur.

Willow se relève et regarde Kennedy, l’air désolée. Cette dernière verse une larme, et , en colère, attrape son manteau et sort de la maison.

EXT - CIMETIERE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

Alex regarde la tombe d’Anya, déçu et triste.
Buffy et Willow arrivent en courant. Buffy avance à la droite d’Alex, et Willow à sa gauche. Ils fixent tous la pierre tombale.
BUFFY : Je suis désolé. Ca ne pouvait pas marcher.
ALEX : J’aurais tout fait pour éviter ça… J’ai tout fait pour éviter ça.
WILLOW : Je sais ce que tu ressens. J’ai revu Tara.
BUFFY : Et moi Spike.
ALEX : Il faut voir le bon côté… On n’a pas vraiment eu le temps de leur dire au revoir. Au moins c’est fait.
WILLOW : Tu as raison… Mais elle était si belle, ça n‘a fait qu‘empirer ma peine…

Alex et Buffy se tournent vers elle.

WILLOW : Non pas que je veuille détruire l’univers encore une fois. Mais elle m’a dit que je devais passer à autre chose. C’est bizarre, c’est comme si jusque là j’attendais sa permission. Je crois que je suis finalement prête.
BUFFY : Mais qu’est-ce que tu vas faire pour Kennedy, est-ce que…

Alex se met à pleurer.
Buffy se tait et regarde Willow. Elle le prennent dans leurs bras.

ALEX : Je vous aime tellement… Ne me quittez pas vous aussi.
WILLOW : On ne pourra jamais nous séparer, Alex. Tu es notre noyau, on n’est rien sans toi.
BUFFY : Nous sommes éternels…

Plan des trois amis se serrant dans leurs bras.

FIN

Bs8e06

BYE LOVE YOU

PREGENERIQUE

INT - BUREAU DU SERGENT SIMONS ( JOUR )

Buffy et Jack sont assis devant le bureau, vide.
Buffy regarde sa montre et soupire.

BUFFY : C’est bizarre… Ce type a pourtant l’air pointilleux. J’aurais parié qu’il était du genre à avoir une montre à chaque bras et une pendule dans chaque pièce. Mais apparemment il doit juste avoir un vieux cadran solaire dans son jardin.
JACK : Il t’a dit pourquoi il nous avait convoqué ?
BUFFY : J’en sais rien, t’as tagué les toilettes ?

Jack sourit.
John Simons arrive, des dossiers sous le bras. Il va s’installer à son bureau.

JOHN ( s’asseyant ) : Excusez mon retard, mais j’ai eu un problème avec la femme de ménage. Elle n’accepte pas le fait que les hommes envoyés en mission d’urgence n’ont pas toujours le temps de nettoyer leurs bottes avant d’entrer dans l’entrepôt Delta. Je l’ai virée.

Buffy et Jack haussent les sourcils.

JOHN ( l’air extrêmement sérieux ) : Ne faites pas cette tête, c’est une blague.
BUFFY : Ah, vous progressez, on a dépassé le stade Paf le Chien. C’est juste qu’il faudrait sourire ou mettre un nez rouge, parce que là…
JOHN : Silence. Bien, si vous êtes ici c’est parce que j’ai une mission à vous confier. Demain soir, c’est la grande fête d’Halloween dans le village.
JACK : Quoi, mais on est que le 26 !
JOHN : Vous avez encore beaucoup à apprendre des coutumes de Snovertown.
BUFFY : Mais, ils ont pas mis Noël au mois d’Août au moins ?
JOHN ( l’ignorant ) : Je vous que vous assuriez la sécurité du centre-ville. Généralement on n’a pas trop de problèmes, mais mieux vaut être prudents.
JACK : Mais… Aucun de nous deux ne connaît bien cette ville, ni ses coutumes, vous l’avez dit. Alors pourquoi nous mettre tous les deux sur cette…
JOHN : On ne discute pas mes ordres !
JACK : Pardonnez-moi monsieur.
JOHN : Nous verrons cela. Vous pouvez disposer.

INT - MAISON DE SNOVERTOWN ( JOUR )

Un enfant en pyjama regarde la télé. Il a à peu près trois ans et tient une petite peluche de dauphin en suçant son pouce.
Ses parents entrent dans la pièce.

PERE : Ah, fiston. On te cherchait justement. Toujours le même : à peine sorti du lit, déjà devant la télé !
MERE : Ecoute, cette journée va être un peu spéciale pour nous…

Elle lui caresse les cheveux… Puis elle se met à pleurer.

PERE : Monica, ce n’est pas le moment de craquer.
MONICA : Je ne peux pas faire ça, Jim… C’est notre fils !
JIM : Parce que tu crois qu’on a le choix !!!

Il fouille dans la poche de sa femme et en sort une seringue. Il s’approche de son fils.

JIM : Ne bouge pas, mon garçon…

Monica lui barre le passage.

MONICA : Ne fais pas ça, Jim.

Il lui flanque une gifle et elle vole contre le mur.
Il s’approche de son fils, effrayé par la seringue. Il s’agite, mais Jim le maintient.

JIM : Je te jure que je ne peux pas faire autrement, je te le jure mon fils.

Il lui plante la seringue dans le bras. Le fils hurle puis s’endort.
Le père regarde sa femme, l’air dévasté.

GENERIQUE

ACTE 1
EXT - SNOVERTOWN ( JOUR )

Kennedy marche dans les rues de Snovertown, l’air pensive.
On revoit des flashs de Willow murmurant « Tara, je t’aime », et d’Alex lui disant « Willow t’adore, elle me l’a dit », et de l’air désolé de Willow regardant Kennedy dans l’épisode précédent.
Kennedy donne un grand coup de pied dans une poubelle qui se vide à terre. Elle se rend compte qu’elle ne peut pas aller plus loin, elle est dans une impasse.
Gros plan d’une chaussure noire marchant sur une canette de soda que Kennedy a fait tomber.
La Tueuse se retourne. Les deux agents vus dans l’épisode 4 sont derrière elle.

KENNEDY : Merde… C’est vraiment pas le moment, voux deux.

Elle envoie son poing vers l’agent le plus proche d’elle, mais il pare le coup et la tient par la taille.

AGENT : Vous avez le droit de garder le silence…
KENNEDY ( le visage tout rouge ) : Si vous continuez à m’étouffer comme ça, j’ai pas vraiment le choix !

Elle plie son genou droit pour envoyer un coup de pied dans l’entrejambe de l’agent qui la retient. Puis elle l’attrape et l’envoie sur l’autre pour le faire tomber. Elle en profite pour se relever et s’enfuir.
Les deux hommes se relèvent et se lancent à sa poursuite.

INT - APPARTEMENT DE BUFFY & DAWN ( JOUR )


Buffy repasse pendant que Dawn fait ses devoir sur la table du salon.

BUFFY : Alors… Tu fais quoi ce soir ?
DAWN : Je sais pas. En tout cas je vais pas à cette fête ringarde, je suis pas aussi tarée que toi.
BUFFY : Non mais j’ai pas vraiment le choix, c’est mon boulot !
DAWN : En tout cas tu seras quand même déguisée, avec ton uniforme ridicule. On dirait un gros champignon rouge.
BUFFY : Fais gaffe à ce que tu dis, je suis en train de repasser ta chemise préférée.
DAWN : Des menaces, toujours des menaces… N’empêche que tu as l’air vraiment ravie d’y aller. Peut être que ce charmant collègue n’y est pas pour rien…
BUFFY : Y a rien entre nous.
DAWN : Ouais, comme y avait rien avec Spike au début. On peut pas savoir avec toi.
BUFFY : Très bien, tu veux jouer à ce jeu là ? Et Andrew, où il t’emmène ce soir ?
DAWN : Andrew ? T’es malade ! Non mais… Ca va pas bien toi. Tu…
BUFFY : Wow, ça c’est de l’argument. Ok, je te crois.
DAWN : C’est vrai !!!
BUFFY : Oui, oui… Bien sûr Dawn…
DAWN ( montrant ses ciseaux : ) Attention, je suis armée.
BUFFY : Ouah, tu es de loin l’ennemie la plus redoutable que j’ai jamais combattue. Ranges ça, tu vas te blesser.

Un petit moment de silence se passe…

BUFFY : … Donc je suppose que la lettre qu’Andrew m’a remise pour toi tout à l’heure ne t’intéresse pas.
DAWN : Quoi ? Quelle lettre ?
BUFFY ( sortant la lettre de sa poche ) : Tu la veux ?
DAWN : Non, mais elle m’appartient alors tu n’as aucun droit de…
BUFFY : De toutes façons elle est pas terrible. Il écrit mal, fait plein de fautes, et en plus il n’a aucun tact. En gros, il te demande juste d’aller avec lui au Freelike ce soir.
DAWN ( souriant ) : Je peux ?
BUFFY : Accordé. Permission de minuit.

Dawn ressort ses ciseaux. Buffy sourit.

BUFFY: … De deux heures du matin alors. Maximum.

EXT - DEVANT LE CHALET DE WILLOW ( NUIT )

Alex est accroupi devant un arbre.

ALEX : Il va me faire son petit pipi ? Rien qu’un tout petit !

La caméra recule et on voit Endy, l’air perplexe devant un arbre.

ALEX : Bah dis donc, heureusement que je te demande pas un cac…

Alex se retourne soudain. Giles se tient derrière lui, avec son imper marron et un sac de voyage.

GILES : Un vrai chien savant.
ALEX : Tel maître tel chien.
GILES : C’est comme ça que tes parents t’ont appris ?

Soudain la porte du chalet s’ouvre. Alex et Giles ont l’air surpris. Giles retire ses lunettes.
Willow se tient à l’entrée, vêtue d’une combinaison jaune et d’une perruque de cheveux blonds : elle est déguisée en La Mariée dans « Kill Bill Volume I » . Elle tient un sabre japonais en plastique.

ALEX : Il est loin le temps des « Boo ».
WILLOW : Faut bien se lâcher un peu. ( Inquiète : ) Mais… Vous vous déguisez vous ? Parce que si je suis la seule…
GILES ( Montrant son sac ) : Non, mon costume est là dedans. C’est Andrew qui l’a choisit. Je lui ait promis de ne pas regarder avant d’arriver ici.
ALEX : Allumons un cierge et prions pour que ça ne soit pas un string.
WILLOW : Et toi Alex ? Où est ton costume ?
ALEX : Dans mon sac juste…

Gros plan de Endy faisant ses besoins dessus.

ALEX : Oh non !!!

Il va le pousser et récupère ses affaires.
Endy remue la queue d’un air ravi. Giles ne peut s’empêcher de sourire.

WILLOW ( à Giles ) : Alors, vous maintenez toujours votre théorie comme quoi Halloween est un gros couvre-feu démoniaque ?
GILES : Eh bien… Encore 2 ou 3 contre-exemples et je commencerais à me poser des questions.
ALEX : De toutes façons on est le 26...
WILLOW : Moi j’ai un mauvais pressentiment.
GILES : Nous verrons bien, de toutes façons on commence à se faire la main. Et… Hum… Est-ce que Kennedy…
WILLOW : Elle ne viendra pas. Enfin je pense qu’elle n’a pas trop la tête à ça en ce moment.
ALEX : Tu veux dire que tu la quittes ?

Willow baisse tristement la tête.

GILES : Doux Jésus…
WILLOW : J’ai pas vraiment la petite étincelle au fond de mon cœur. J’adore Kennedy, mais ce n’est pas avec elle que je m’imagine finir mes jours.
ALEX : Vous avez peut être juste besoin de temps. Avec Anya, ce n’est pas exactement pareil, mais je sais que les choses commençaient à redevenir plus belles qu’avant, après un certain temps.
WILLOW : On verra bien. S’il vous plaît, je n’ai pas trop envie d’en parler, on pourrait juste…
GILES : Entendu. Je vais me changer.
ALEX : Et ensuite, place au délire !

EXT - PLACE PRINCIPALE DE SNOVERTOWN

Gros plan de Buffy qui baille.
Un plan plus large nous montre qu’elle circule à pied aux côtés de Jack au milieu d’une fête assez ennuyeuse : deux malheureux stands de bonbons se dressent au milieu de la place tandis que personne ne dance sur la musique ringarde qui est diffusée. Tout le monde reste dans son coin. Personne n’est déguisé.

BUFFY : Eh bah, on sait faire la fête par ici !
JACK : Je suis allé à des enterrements plus gais…
BUFFY : Tu sais si il y a un groupe qui doit venir jouer ?
JACK : A part Lucette et son accordéon, je ne vois pas qui se risquerait à venir jouer ici.
BUFFY : Alors pourquoi mettre une scène aussi grosse ?

Jack relève la tête et on se rend compte qu’une grande scène rouge circulaire se dresse devant la mairie.
Buffy fronce les sourcils.

VOIX DERRIERE : Hey !!!

Buffy et Jack se retournent.
Willow, Giles et Alex se tiennent derrière eux.
Willow porte toujours le même déguisement, Alex est déguisé en Néo avec des fausses mitraillettes, et enfin Giles porte une barbe blanche, une tunique blanche et un grand bâton blanc.
Buffy s’empêche de rire.

GILES : Je t’en pries Buffy, tu ne vas pas t’y mettre.
ALEX : Je crois que Willow et moi avons épuisé toutes les moqueries et les blagues possibles.
BUFFY : Et vous êtes quoi au juste, le Père-Noël en pyjama ?
GILES : Je suis Gandalf le Blanc.

Willow et Alex pouffent de rire.

BUFFY ( à Alex et Willow ) : Vos costumes ne sont pas mal non plus…
GILES : Enfin un peu de soutien.
WILLOW ( regardant autour d‘elle ) : Mais… Personne d’autre n’est déguisé !!!
BUFFY : Oh… Ils n’ont pas tout à fait saisit le concept de l’amusement.

Jack tousse fort pour qu’on le remarque.

BUFFY : Oh… Euh, le monsieur malade s’apelle Jack, c’est mon coéquipier.
GILES ( lui serrant la main ) : Ravi de vous rencontrer.
JACK : Moi de même monsieur…
ALEX : …John Ridicule. Moi c’est Alex.

Ils se serrent la main tandis que Giles le fusille du regard.
Willow serre également la main de Jack.

WILLOW : Je suis Willow.
JACK : Enchanté.
BUFFY : Vous ne croyez pas si bien dire.
GILES : Hum, Buffy, je peux te parler une seconde ?
BUFFY : Vous êtes un bon citoyen Ruppert. Je vous en accorde 10.

Il prend Buffy à l’écart.

GILES : Ecoute, j’espère que…
BUFFY : Stop. Si c’est le discours qu’on voit dans tous les films de super-héros, celui qui dit que je ne doit pas révéler ma vraie nature, et tout et tout, je le connais.
GILES : Bien, parce que…
BUFFY : Ca nous mettrait tous en danger, y compris lui. Je connais je vous dit. Bon sang, vous lisiez pas de Comics quand vous étiez petit ?

Giles la regarde sans rien dire.

BUFFY : Ah bah oui, c’est vrai que vous étiez plutôt du genre à invoquer les démons et à voler les sucettes. De toutes façons, je suis pas sûr que ça existait.
GILES : Non, notre seul divertissement était d’admirer les peintures de nos ancêtres sur les parois des grottes. Ce que je veux dire c’est qu’en te fréquentant il finira bien par être au courant.
BUFFY : Oui, comme Alex, Willow, Riley, Oz, Cordél…
GILES : … D’accord, d’accord… Je tenais juste à te rappeler que maintenant que les Tueuses sont des centaines, il y a des centaines de vies en plus en danger.
BUFFY : Je vous promets d’être prudente.
GILES : Bien.

Ils retournent vers les autres.

BUFFY ( murmurant ) : John Ridicule.
GILES : J’ai entendu.

Buffy s’aperçoit que Willow, Alex et Jack regardent dans la direction de la scène en fronçant les sourcils.

BUFFY : Qu’est-ce qui se passe ?

Elle tourne également la tête. Son visage se fige.
Trois habitants sont en train d’installer une grosse cage noire en plein milieu de la scène.

ALEX : Ca m’étonnerait que ça soit pour un jeu.
WILLOW : Ou alors on a vraiment pas le même sens de l’humour.
JACK : Buffy, on intervient ?
BUFFY : Ouais, allons demander à ces braves gens ce qui se passe.

Buffy et Jack se dirigent vers un vieux monsieur près de la scène.

BUFFY ( montrant son badge ) : Excusez-moi, monsieur…
JACK : Tu crois qu’on a vraiment besoin de montrer ça ?

Buffy regarde son costume rouge et range son badge.

BUFFY : Oui, c’est vrai… Vous préparez un spectacle avec des tigres ?
VIEIL HOMME : Qu’est-ce que… Oh, la cage ! Quoi, comment ça, vous n’êtes pas au courant ?
JACK : On devrait être au courant de quoi ?

Le vieil homme attrape le sifflet autour de son cou et siffle à fond dedans. Un vieux bruit désagréable en sort. Buffy et Jack font la grimace. Ensuite le vieil homme tousse.
La foule se rapproche soudain de Buffy et Jack. Ils les encerclent d’un air menaçant.


ACTE 2

EXT - CENTRE VILLE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

BUFFY : Euh… Les copains ?
JACK : Qu’est-ce qui se passe ici, bon sang ?

Un homme se jette sur Buffy avec un taser et l’électrocute. Elle perd connaissance.
Jack donne un coup de poing à un des hommes mais se fait vite maîtriser par les autres.

JACK : Vous allez le payer !!!! Au nom de la loi je vous arrête !
HOMME 1 ( ignorant Jack ) : C’est qui ces deux flics ?

On s’aperçoit qu’il parle à Jim ( cf pré générique ).

JIM : C’est le Sergent Simons qui les a envoyé… Je savais qu’on aurait des problèmes avec lui. Il n’a vraiment rien compris celui-là.
HOMME 1 : Il veut notre perte ou quoi ?
JIM : Allez les attacher.
HOMME 1 : Je les ait vu accompagnés tout à l’heure.
JIM : Trouvez les autres.


De loin, on voit les hommes emmener Buffy et Jack hors de la place.
La caméra bouge et on voit Alex, Willow et Giles au premier plan, cachés derrière un banc.

ALEX : Qu’est-ce qui leur prend ?
WILLOW : Ils sont tous tarés dans cette ville !
GILES : Du calme. Il faut les aider.
ALEX : Qu’est-ce qu’on va faire ?
GILES : Déjà on va trouver un autre endroit pour débatre là-dessus. On est trop voyants comme ça, on ne peut pas rester là.
WILLOW ( désignant la Mairie derrière eux ) : Ici ! La Mairie doit être déserte à cette heure là.
GILES : Allons-y. Willow, tu as une pince à cheveux ?
WILLOW : Giles, j’ai une perruque !
GILES : Mais tu as bien des cheveux en dessous ?
WILLOW : Laissez tomber, défonçons la porte.
ALEX : Ouais, c’est pas la première fois qu’on fait ça.
GILES : Bon, d’accord, mais celle de derrière. On se ferait repérer trop facilement avec celle-ci.

Ils s’en vont tête baissée.

INT - FREELIKE ( NUIT )

Sur scène, le groupe de Franz Ferdinand joue « Take Me Out ». La caméra parcourt la boîte remplie de jeunes dansant sur la musique. Puis elle se dirige vers le bar, et se cible sur une table où Andrew ( Blouson blanc, jeans ) et Dawn ( pull rose, jupe ), boivent un verre.
Ils ne disent rien et sourient, gênés. Andrew tapote ses doigts sur la table et Dawn boit un peu de son Coca.
Au bout d’un moment…

DAWN : Euh… Alors, ça va bien ?
ANDREW : Bien, oui.
DAWN : … Moi ça va aussi.
ANDREW : Tant mieux.
DAWN : Oui.

A nouveau le silence.

DAWN : Ok, on passe au plan B.

Elle sort une bouteille de Whisky.

ANDREW : Tu veux qu’on se bourre ?
DAWN : Affirmatif. C’est le seul moyen de sauver cette misérable soirée.
ANDREW : C’est si irresponsable et… Excitant !

Elle sourit. Il lui rend son sourire.

DAWN: Après toi !

Andrew boit une gorgée.

INT - MAIRIE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

Plan d’intérieur de la porte qui se fait défoncer. Giles et Alex tombent à terre en même temps que la porte. Willow entre à son tour. Elle appuie sur l’interrupteur. La pièce s’illumine.
Ils sont dans une pièce de taille moyenne, ave des étagères sur les murs, des armoires et quelque tables au milieu et une porte au fond.

GILES ( se relevant en même temps qu‘Alex ) : Ce doit être la salle des archives.
WILLOW : On a de la chance !!!
ALEX : On en a ? Pour moi la chance ça se rapporte plus à un billet de loto gagnant qu’à un vieux placard poussiéreux !
GILES : L’attitude organisée des habitants suggère que ce n’est pas la première fois qu’un phénomène comme celui-ci se produit. On devrait pouvoir tirer quelque chose de ces archives.
ALEX : Toute excuse est bonne à prendre pour tripoter un vieux livre, n’est-ce pas Giles ?

L’ignorant, Giles inspecte le contenu des étagères.
GILES : Ca doit être par là…
WILLOW ( à l‘opposé de la pièce ): J’ai trouvé !!!

Giles se retourne. Willow tient un classeur rouge en souriant. Elle l’ouvre, et son sourire s’efface.

WILLOW : Oh…

EXT - SNOVERPARK ( NUIT )

Kennedy court, essouflée et à bout de forces. Elle se retourne pour voir si elle les a semé et ne voit rien. Quand elle se retourne à nouveau, les deux agents se tiennent devant elle. Elle hurle de désespoir et envoie un coup de poing dans le ventre d’un des hommes qui ne bouge pas.

AGENT : Eh bah, il en faut pour vous épuiser mademoiselle.

Il sort son arme et lui tire une balle dans le genou droit.

AGENT : On n’est jamais trop prudent. ( A l’autre agent : ) Lis-lui ses droits.

Pendant que l’autre agent lui passe les menottes, Kennedy se met à pleurer. Puis elle ravale ses larmes et redresse la tête.

KENNEDY : Attendez… J’aimerais vous demander une dernière faveur…

EXT - CENTRE-VILLE ( NUIT )

Gros plan des yeux de Buffy qui s’ouvrent lentement. Avec un plan plus large on se rend compte qu’elle est attachée avec des chaînes à un gros chêne à côté de Jack. Leurs mains sont prises dans des chaînes faisant le tour de l’arbre.

JACK : Buffy ?
BUFFY : Mmmh… Mouais… Je suis debout. Enfin… Réveillée surtout.
JACK : On doit faire quelque chose, c’est horrible.
BUFFY : Qu’est-ce qui se passe ?
JACK : Regarde la cage !

Buffy tourne la tête et son visage prend un air horrifié.
Des enfants sont enfermés dans la cage, terrorisés. On aperçoit notamment le petit vu dans le pré générique. Ils sont à peu près une douzaine.

BUFFY : Oh mon Dieu…
JACK : On dirait qu’ils préparent une sorte de sacrifice.

Gros plan de bougies rouges allumées sur la scène, et d’intestins répendus autour de la cage.
Soudain on entend un gros grognement.
Buffy et Jack tournent la tête vers la droite. Les habitants se sont rangés de part et d’autre de la grande rue débouchant sur la place. Au loin, on aperçoit un gros démon rouge avec une tête ressemblant vaguement à un boa approcher. Il se déplace lentement, d’une démarche terrifiante.
Il se dirige vers la cage.

ACTE 3

EXT - CENTRE VILLE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

Le démon se rapproche de plus en plus. Buffy et Jack ont l’air paniqué, surtout Jack.

JACK : Qu’est-ce que c’est que ça ?
BUFFY : A ton avis ?!?!?!! C’est un dém… Un mec déguisé.
JACK : Ben… C’est bien fait en tout cas !
BUFFY : On doit se libérer…
JACK : Ouais, mais mon bûcheron est en vacances.
BUFFY : Une minute… Pourquoi personne ne bouge ?
JACK : Ils sont peut être paralysés par la peur.
BUFFY : Mon Dieu… Ce sont eux qui ont mis les enfants dans la cage !
JACK : Seigneur… Leurs propres enfants…
BUFFY ( à un de leurs gardiens ) : Hey !!!

L’homme se retourne.

GARDIEN : Ouais ?
BUFFY : Qu’est-ce que vous faites ? Vous voulez que ce truc tue votre progéniture ?
GARDIEN ( en colère ) : Bien sur que non !!! Vous êtes vraiment stupide.
JACK : Mais alors faites quelque chose !!!
GARDIEN : Laissez-moi vous expliquer quelque chose….

INT - MAIRIE DE SNOVERTOWN ( NUIT )

GILES ( examinant le livre que Willow a trouvé ) : Apparemment ça fait deux siècles que ça dure… Tous les 20 ans, ce démon vient au village pour se sustenter.
ALEX : Pourquoi il loue pas simplement un porno ?

Giles et Willow se tournent vers lui.

WILLOW : Se nourrir, Alex !!!! Se nourrir !!!
ALEX : Oh… Je le savais, je voulais juste voir si vous étiez de bons amateurs du second degré. Je vous met 2 sur 20.
GILES : Excusez-moi, je peux poursuivre ???

Willow et Alex se taisent.

GILES : Bien. Il exige 11 enfants de moins de 5 ans. Les habitants lui livrent son repas dans une cage, et en échange le démon ne décime pas le village. Une révolte a été tentée dans les années 1850, mais le démon les a tous tués jusqu’au dernier. Depuis le village a été reconstruit, et les habitants se soumettent à l’appétit de ce démon.
WILLOW : Ca explique le décalage de la fête d’Halloween : Comment s’amuser après ça ?
ALEX : Enfin je vois pas trop l’interêt de mettre ça le soir même non plus.
WILLOW : Ce n’était pas une fête… C’était un rituel, pour prévenir le démon que le repas est prêt.
GILES : On doit faire quelque chose.
ALEX : Quoi, vous voulez le cogner avec votre gros bâton de berger ?
GILES : On ne peut pas les laisser faire !!! Ce sont des enfants quand même.
WILLOW : Oui, et de toutes façons il faut aller libérer Buffy.
ALEX : En avant toutes alors. C’est parti pour une bonne bagarre.

INT - FREELIKE ( NUIT )

Andrew file un coup de poing au serveur. Ila l’air complètement bourré, ainsi que Dawn.

ANDREW : Fallait pas me traiter de Monsieur Patate !!!
SERVEUR ( saignant du nez ) : J’ai rien dit !!!!
DAWN : C’était une pensée très peupeuleu… excepter…excpilicite alors.

Elle tente de le frapper mais rate son coup.
Un vigile arrive derrière.

TYPE : Madame, monsieur, je vous demanderais de sortir s’il vous plaît.
ANDREW : Ah ouais ??? Demande-le à genoux maintenant !

Le vigile donne un coup de pied à Andrew. Mais Andrew esquive et le vigile frappe une fille. Son petit copain est en colère.

PETIT COPAIN : Eh !!! Ca va pas non ??? Frapper une pauvre fille comme ça !
FILLE : Eh !!! Je sais me défendre !!!!
VIGILE : Monsieur, je ne…

Il se prend un coup de poing. Le vigile se jette sur lui.

VIGILE :Ah c’est comme ça !!!!

Une bagarre générale éclate. Andrew glisse sur des débris de verre, et Dawn essaie de le rattraper. Ils tombent tous les deux à terre, Andrew au dessus de Dawn, leurs visages extrêmement proches…

EXT - CENTRE-VILLE DE SNOVERTOWN (NUIT )

BUFFY : C’est insensé !!! A nous tous, on peut le battre !
GARDIEN : Vous ne savez rien, personne ne peut nous aider. Ce village est maudit !
BUFFY : Croyez-moi, vous ne savez rien des villes maudites. Libérez-moi, je vous promet que je peux le vaincre. J’ai déjà fait ça avant.
JACK : Ah oui ? C’est ton sport ?
GARDIEN : Je vois pas comment une petite poulette maigrichonne comme toi pourrait vaincre un démon invincible. Et franchement je ne suis pas prêt à courir le risque.
BUFFY : Très bien.

Elle envoie ses jambes en l’air et aggripe le cou du gardien avec.

BUFFY : Et est-ce que vous êtes prêts à courir le risque de vous faire briser la nuque ?
GARDIEN : Lâchez-moi !!!
BUFFY : Et le mot magique ?
JACK : Les clefs aussi, ça serait pas mal.
BUFFY : J’allais y venir.

Gros plan de la patte énorme du démon montant sur scène. Il se rapproche de la cage en grognant de plaisir. Sa grosse main à 3 mini-tentacules à la place des doigts aggripe la porte. Les enfants hurlent de terreur. Une voix le fait se retourner :

VOIX : Hey !!!

C’est Giles, entouré de Willow et Alex.
Giles prend son bâton et se dresse face au démon.

GILES : Vous ne passerez pas !!!
ALEX : Il s’y croit un peu trop.

Alex se jette sur le démon, qui l’envoie valser à l’autre bout de la place d’un simple mouvement de bras. Giles lui enfonce son bâton dans le ventre, mais le démon ne ressent rien. Il assome Giles d’un coup de pied à la tête. Willow lui envoie un éclair de magie bleu, qui traverse le démon mais ne lui fait rien du tout. Il jette Willow à terre et lève le pied au dessus de sa tête. Une grosse épine en sort. Il s’apprête à la planter dans la tête de Willow quand un coup de poing l’envoie valser contre un arbre.
C’est Buffy.

BUFFY : On piétine pas ma copine. ( regardant la cage : )Et on mange pas les petits enfants non plus.

Le démon revient à la charge. Buffy esquive sa charge et utilise l’élan du démon pour l’envoyer hors de la scène. Il tombe au milieu des spectateurs. La foule s’écarte, appeurée.

BUFFY : Alors, c’est pour cette chose que vous étiez prêts à sacrifier vos enfants ? C’est cette pathétique boule de graisse qui allait les manger ?

Le démon commence à se relever.

BUFFY : Il est peut être invincible, mais pas invulnérable.

Plans successifs de la foule ébahie. Jim regarde Buffy, puis le démon.

JIM : Pulvérisons ce fils de pute !

Il se jette dessus. Tout le monde le suit.
Buffy va ouvrir la cage et fait sortir les enfants.

Alex se relève, près du banc où lui, Willow et Giles se trouvaient tout à l’heure.

ALEX : La cage !!! Poussez-le dans la cage !!!

Le démon qui se fait vraiment tabasser, affaibli, est forcé par les habitants de se réfugier dans la cage. Buffy referme la grille.
Pendant ce temps, les parents vont rechercher leurs enfants. Mais alors qu’ils essaient de les prendre dans leurs bras, les enfants refusent et n’adressent plus un mot à leurs parents.

BUFFY : Il faut en trouver une plus solide avant qu’il ne reprenne des forces.
HOMME : Pas de problème. Il y a une cage bien résistante dans le sous-sol de la mairie. Elle date de plusieurs siècles, mais elle tiendra le coup.
BUFFY : Bien.

Elle lui flanque un coup de poing et s’avance sur la scène et fait face à la foule qui se taît.

BUFFY ( d’un air dégouté ) : J’espère que vous avez honte de vous. Vous vous rendez compte de ce que vous alliez faire ?
FEMME : On n’avait pas le choix.
FEMME 2 : Il n’y avait pas d’autres solutions…
BUFFY ( jetant un coup d‘œil à la cage ) : Il y a toujours une autre solution. Il y a 2 ans et demi, je me suis sacrifiée pour ma sœur. Vous savez pourquoi ? Parce que lorsque vous aimez réellement quelqu’un, sa vie a plus d’importance que la votre.
HOMME 3 : Mais on ne pouvait pas…
BUFFY : Que l’un de vous essaie de m’adresser la parole et je l’apporte sur un plateau à votre nouveau prisonnier. Bonne nuit.

Elle descend de la scène. Les habitants s’écartent au fur et à mesure qu’elle avance. Elle va libérer Jack, encore sonné.

JACK : Buffy… Qu’est-ce qui… Hey, tu m’as frappé !!!
BUFFY : Ah non, non c’était pas moi.
JACK : Qu’est-ce qu’on fait, on les arrête tous ?
BUFFY : Non, j’ai plutôt envie de…

INT - BUREAU DU SERGENT SIMONS ( NUIT )

Buffy se tient devant le sergent Simons, appuyée sur son bureau d’un air menaçant. Jack se tient derrière elle.

BUFFY : …vous demander une petite explication, sergent.
JOHN : Allez-y.
BUFFY : Vous saviez pour le dém…

Elle jette un coup d’œil à Jack.

BUFFY : …pour tout ce cirque. Personne d’autre n’aurait accepté, alors vous avez plutôt envoyé deux nouveaux qui ne connaissent pas le village et ses stupides coutumes meurtrières. Deux bons soldats qui, au milieu de ce carnage, n’avaient pas d’autre choix que d’aider ces pauvres enfants.
JOHN : Ce que vous avez fait.
BUFFY : Ce que nous avons f…
JOHN : Si je vous ai choisit c’est que j’avais la plus totale confiance en vous. Lorsque j’ai appris cette horreur, j’ai tout mis en place pour stopper ce monstre.
BUFFY ( se tournant vers Jack : ) … ueux bandit bien déguisé.
JOHN : Ces crétins d’habitants n’ont rien voulu savoir. Vous étiez mon dernier espoir.
JACK : Vous auriez au moins pu nous prévenir.
JOHN : Excusez-moi ? J’ai cru entendre deux policiers critiquer les méthodes de leur supérieur. Ca doit être la fatigue, vous ne feriez jamais ça.
BUFFY : Mais nous…
JOHN : Silence ! Sortez maintenant. Vous apprendrez le respect et l’obéissance, jeune fille.
BUFFY ( rouge de colère ) : Très bien. Mais en attendant je vais juste sortir en claquant la porte.

… Jack sort, suivi de Buffy, qui claque violemment la porte.

INT - COULOIR DE SALMA APPARTMENTS ( NUIT )

Dawn et Andrew se tiennent chacun devant leurs portes respectives, se faisant face l’un/l’autre.

DAWN ( gênée ) : Bon et bien…
ANDREW : Oui. Bonne nuit.
DAWN : C’est ça oui. Enfin bonne matinée plutôt parce que là…
ANDREW : Oui.

Petite minute de silence pesant…
Puis ils rentrent précipitamment dans leurs appartements.

INT - CHALET DE WILLOW & KENNEDY

Willow rentre.

WILLOW : Ken ? Tu es rentrée ?

Pas de réponse.
Willow soupire et se rend dans la cuisine. Elle allume la cafetière et se dirige vers le frigo. Un mot est accroché dessus. Elle le prend et le lit.

Le visage de Willow se fige.
Elle est horrifiée.

FIN