Nell
Voilà ce que m'inspire également le topic de Ziza
et ça c'est specially pour Darky de la part de Nelly la psy-cop ...mais je suis sûre que tu n'as pas tout lu !!!
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Citation :
La dépendance à Internet: une pathologie qui inquiète les psychologues
(AFP) Les psychologues américains se passionnent de plus en plus pour la dépendance à Internet. S'ils n'affirment pas tous qu'il s'agit d'une maladie à part entière, ils s'accordent sur un point: des millions de personnes sont affectées, au point d'en perdre conjoint ou emploi.
«Je me lève vers 9h du matin, je me connecte vers 10h. Je reste sur Internet jusqu'à 16h à peu près, lorsque mon mari rentre (...) et vers 18h je retourne online (...) je ne décroche pas avant 1h du matin».
Ce témoignage d'une femme au foyer de Virginie occidentale, trouvé sur un forum de discussion, peut paraître effrayant. Il n'a rien d'extraordinaire pour Kimberly Young, l'un des premiers psychologues à s'être penché, aux États-Unis, sur le phénomène.
«Les dernières études montrent que près de 6% (des internautes américains), soit 11 millions de personnes souffrent de dépendance à Internet», précise-t-elle.
«Je pense que 5 à 7% des utilisateurs peuvent devenir dépendants», confirme à l'AFP Maressa Orzack, fondatrice de la Computer Addiction Services, à l'hôpital McLean de l'université Harvard (voir la dépêche de l'AFP sur cette clinique).
Les symptômes? Ils sont semblables à ceux d'autres dépendances, affirme le psychologue anglais Mark Griffiths: Internet devient l'activité la plus importante, l'humeur change et l'absence de connexion est source de manque.
Le plus souvent, les «drogués» du Net cherchent à se mettre en rapport avec d'autres internautes, par le biais de forums de discussions ou de jeux en ligne. «La motivation principale est souvent la recherche de relations ou le cybersexe», affirme Maressa Orzack.
«Internet est si rapide et gratifiant pour les gens, la connexion est immédiate», explique la psychologue. La «socialisation» facile et anonyme, où l'on peut se présenter sous son meilleur jour, favorise la dépendance, selon elle.
Grâce à un système de forfait pour les communications locales, d'environ 15$, il est en outre très économique aux États-Unis de rester connecté 24 heures sur 24.
Revers de la médaille, l'internaute s'enfonce dans un monde virtuel qui peut l'entraîner à délaisser sa vie réelle. «Cela m'a coûté mon travail (...) Cela me rend folle», témoigne sur un forum de discussion une étudiante de 24 ans.
«Les gens qui viennent me voir veulent sauver leur vie, leur mariage ou leur travail», confirme Maressa Orzack qui reçoit près dix demandes d'aide par semaine.
Dans les entreprises, la dépendance inquiète. Kimberly Young a mené des missions de sensibilisation à la demande des employeurs chez «Motorola, Dupont, des agences gouvernementales et bientôt US Airways», raconte-t-elle.
Mais si le phénomène ne fait plus de doute, sa nature reste floue: «Les psychiatres ne sont pas d'accord sur la question de savoir si la dépendance à l'internet existe» en tant que maladie à part entière, indique Mark Wiederhold, rédacteur en chef de la revue CyberPsychology and Behavior.
«Certains pensent que c'est une variante d'autres dépendances, par exemple à l'achat ou au jeu», ajoute-t-il.
«Certaines personnes ont-elles un problème parce qu'elles passent trop de temps en ligne? Certainement. S'agit-il de déséquilibres psychiques à placer dans la même catégorie que la schizophrénie ou la dépression? Non», affirme un psychiatre, John M. Grohol.
«Nous risquons une épidémie», estime au contraire Kimberly Young qui croit en la spécificité de la dépendance.
© 2001 AFP
et ça c'est specially pour Darky de la part de Nelly la psy-cop ...mais je suis sûre que tu n'as pas tout lu !!!
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