Xan
Pas grave Dara
Fatigué donc pas d'intro. Pour une fois, je vais laisser parler le texte de lui même. Vous ne l'entendez pas mais il dit qu'on en est déjà à la cinquième partie et que cela raconte la suite de l'histoire d'avant et qui s'apellait baballe navale. Voila il vous remercie aussi et demande où l'on peut trouver un distributueur de cacahouetes à cette heure. Il en à des idées curieuses mon texte je vous jure.
Chapitre trois : Retour de flammes.
Partie cinq : L'arret aux ports (provisoire car ca me plait pas comme titre )
(1) Oui car je le rappelle, par un profond mystère, il n'y a que des femmes sur le bateau de Bullet. Curieux tout de même...
(2) La personne lambda est une curiosité propre à l'écriture Xaniene. Elle est un savant mélange entre littérature et une bonne dose de fainéantise. Son utilité est d'être là opportunément quand on l'a demande sans avoir besoin d'en raconter des tonnes à son sujet. Sur une échelle de reconnaissance, elle se situe donc entre un tronc d'arbre de décor et le plus lointain des figurants que l'on ne voit d'ailleurs pas. Bien évidemment elle est bénévole.
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Fatigué donc pas d'intro. Pour une fois, je vais laisser parler le texte de lui même. Vous ne l'entendez pas mais il dit qu'on en est déjà à la cinquième partie et que cela raconte la suite de l'histoire d'avant et qui s'apellait baballe navale. Voila il vous remercie aussi et demande où l'on peut trouver un distributueur de cacahouetes à cette heure. Il en à des idées curieuses mon texte je vous jure.
Chapitre trois : Retour de flammes.
Partie cinq : L'arret aux ports (provisoire car ca me plait pas comme titre )
Citation :
Retour à la case départ donc. Mais la fortune souriait à Bullet puisque Tyssuise avait mis de coté un joli coffre en s'échappant du bateau qui sombrait… dans le port. En tout bien tout honneur bien sur, elle n'avait même pas remarqué qu'il était chargé d'or. Si elle le mettait dans ses affaires, c'était juste pour mieux le nettoyer… Le pire c'est que les deux autres la crurent.
Ce port était bien plus accueillant et pas seulement parce qu'une bonne partie de la cargaison était maintenant sous l'eau et suscitait l'enthousiasme des pirates à quai. Le point non négligeable, c'est qu'il n'y avait pas de Magloire de ce coté, même que personne ne les aimait. Donc Bullet fut doté dès son arrivée d'une gentille auréole de célébrité locale. Ca ne sert à rien mais cela abrége au moins les présentations. Et pour une fois qu'on la prennait au sérieux...
Après une bonne nuit et un bon repas roboratif, Bullet se mit en tête de se trouver un autre bateau. Elle alla donc réveiller ses sbires qui l'étaient depuis plus de deux heures. Bullet voulait un navire qui s'appellerait l'insubmersible ou l'inattaquable. Bref un nom qui en impose.
Malheureusement, l'île ne semblait pas équipée d'un vendeur de véhicules d'occasion. Et le capitaine n'était pas disposé à attendre huit mois ici pour qu'on lui en commande un tout neuf. Et quant à convaincre un pirate de leur céder son bateau, cela revenait à vouloir jouer au bras de fer avec un scorpion, en clair une mauvaise idée.
Ce fut Nellice qui solutionnât le problème. Elle fonçât vers Bullet, l'air réjouie, elle avait trouvé un bateau à vendre et en avait déjà négocié un bon prix. C'est ainsi qu'elles se retrouvèrent à devoir acheter le Marie bizarre, seul bateau à vendre sur toute l'île du Goéland moucheté.
Le Marie Bizarre était en fait un ancien crevettier mais son propriétaire avait fait faillite en raison de l'absence de crevette dans ces eaux. Le bateau avait ensuite devenu un langoustier puis la demeure d'une ancienne meneuse de revue très appréciée des messieurs de l'île sans que leurs femmes ne sache pourquoi.
En gros, c'était un bateau qui avait tout d'un navire pirate…. avec beaucoup d'imagination. Le prix négocié par Nellice fut aussi très imaginatif puisqu'il fut question de l'ensemble du coffre à trésor mis de coté par Tysuisse. Enfin mis à part quelques pièces qui avaient été mises de coté juste au cas ou pour mieux les faire briller… plus tard.
Elles étaient cependant prêtes à reprendre l'aventure et Tyssuise décida de les accompagner. Comme cela, elle pourrait sortir de l'île et il lui serait possible de faire le tour du monde pour y découvrir ses merveilles. Il fut aussi question de richesses, de bars et de marins pour décider son choix.
Au fil des semaines et des prises minables, l'équipage s'étoffa… avec des marins que l'on pouvait qualifier de seconde main elles aussi. (1)
Un soir alors que le Marie avait fait escale dans un des ports mouvementés de la baie de Poilagratté, Bullet était partie à terre et était revenue avec une fille étrange presque sous le bras. En fait non, mais c'est pour l'image. En voyant l'air intrigué de l'équipage, le capitaine s'apprêta à la présenter.
- "C'est…"
- "C'est qui ?" Ne put se retenir une Nellice impatiente.
- "Nonnnnnnnn !" S'écria Bullet le visage constellé par l'angoisse dans l'espoir très net que la fille qui l'accompagnait n'avait pas entendu la question. Trop tard…..
- "Hola ! Soy Bazim Fuentes Dela Veracruz Corina Teresa Margarita Di Assumpcion de la Vega Deltoro Maria del castillo blanco. Me venga de un pais muy richo y grande. La provincia andalusa de santa régina moqueta donde el chateaudo futa constructada por el gran Albertus Cumulus de Meteosus. Me gusta los canardos and los castores. Y tambien un mas poco de verdad la musica del cielo en un tambourin griso. Pero…"
Et cela dura longtemps, longtemps, longtemps… Tout l'équipage imita très vite Bullet qui s'était dès le départ assise sur un tonneau, le regard désolé, la tête entre les mains. Visiblement, ce n'était pas la première fois qu'elle entendait la présentation. Et au bout d'un moment, la jeune Bazim de blablablabla finit son discours réveillant tout le monde de sa douce torpeur. Même pas un feu d'artifice qui avait commencé dans le port n'avait pu les sortir de leur léthargie.
- "Tu l'as trouvé ou celle là ?" demanda d'une voix lasse Nellice.
- "Longue histoire."
- "Bah vas-y, on est plus à ça près…"
- "J'ai joué au poker cte soirée." (NDLR : la conception d'un long discours est une notion relative)
- "Aie et t'as perdu gros ?"
- "Nah j'ai gagné… J'ai eu une chance comme jamais. A tous les coups je sortais les six as…. J'aurais ptet pas du essayer de gagner finalement…Très vite les joueurs se sont clairsemés et me suis retrouvé en duel avec un vieux briscard de loup de mer. L'autre m'a dit qu'en échange de sa dette, il me donnait son meilleur navigateur… J'ai dit oui. Et en échange je l'ai eu… Elle. J'aurais du me méfier, quelqu'un qui perd avec le sourire c'est tout de suite louche…" Elle fut interrompue par Bazim qui vint à leur rencontre les mains tendues dans l'intention très nette de leur faire une accolade. - "Enchentada de faira votra connaissanca !"
- "C'est normal qu'elle parle espagnol comme un dessous de bras ?" s'interrogea à haute voix Tysuisse.
- "J'osais à peine le demander dit Nellice."
- "Yep ça m'a frappé aussi mais j'ai renoncé à chercher à comprendre..."
En cet instant, une personne lambda (2) émergeât des ponts inférieurs l'air visiblement endormie. En voyant une nouvelle personne présente sur le bateau, elle se dirigea vers Bazim et lui demanda : Mais t'es qui toi ?
Bazim ouvrit la bouche et dit : "- Hola ! Soy Bazim Fue…" Pour l'imprudente qui avait osé poser la mauvaise question, ce fut sa dernière parole sur le bateau. Non rectification sa dernière expression fut : "Ahhhhhhhhhhhhh non pitié ! Nonnnnnnnnn captitaine…" Voilà, par un souci d'authenticité, je me devais de corriger.
Une fois cela fait, Bazim comprit d'elle même qu'il fallait arrêter sa présentation. Il faut dire qu'une dizaine de couteaux en tous genres pointés sur sa gorge était un message assez clair signifiant que le temps n'était plus aux présentations.
Elle se contenta alors de dire d'un ton détaché :
- "C'est pas tout ça, mais y'aurait pas un truc à boire sur ce navire pour fêter mon enrôlement sur cette tôle ?"
Puis devant le visage médusé de tous
- "Ben quoi ça veut dire non ?"
- "Tu, Tu parles plus espagnol là ?"
- Bah nan répondit elle comme si c'était une évidence. Elle crut bon de préciser : "Me suis dit que cela ferait plus authentique. Et ça fait plus classe qu'un simple Bazim, Captain, Captain, Bazim… Non ? Bon, c'est ça un bateau de pirate ? Je voyais ça plus grand…"
- "Elle est pas sensée être navigateur captain ?"
- "J'ai juste jamais navigué sur un bateau. Ma spécialité c'est plus les charrettes de course. Surtout les nouveaux modèles, ceux à huit chevaux. Doit pas avoir d'énormes différence normalement. C'est bien là l'avant… Où c'est l'arrière ?"
- "C'est… c'est bâbord là dit Bullet en soupirant comprenant qu'elle venait encore de s'offrir les services d'un membre d'exception. Puis un éclair de considération passa entre ses yeux, (NDLR : ne faites pas cela chez vous, c'est un truc à s'enrhumer) Bullet se rappela qu'elle n'était pas obligée de la garder à bord celle là."
Elle prit donc un sourire amusé en se dirigeant vers sa nouvelle acquisition dans la ferme intention de la passer par dessus bord.
- "Oh comme c'est chouette ! Une intronisation de pirate ! J'espère que je vais être à la hauteur. Je pourrais avoir des chaînes pour que cela fasse plus vrai ?"
- "Ca peut s'arranger effectivement !" Lui répondit le capitaine non sans un certain plaisir. Derechef la suggestion fut donc adoptée au grand plaisir de tout le monde surtout de Bazim, ce qui n'était en soit pas très conventionnel.
Une lueur sombre passa dans l'esprit de l'intéressée cependant, comme si quelque chose la contrariait. Elle mit le doigt sur son tracas et en fit immédiatement part au capitaine.
- "Je voudrais pas vous apprendre votre travail et tout et tout, mais vous devriez pas avant me pendre par les pieds au mat de la grand voile et me fouetter vigoureusement avec des orties blanches ? Hum, ou alors si vous avez pas cela en stock, un tison brûlant ferait l'affaire. Enfin, ce que j'en dis…"
- "De mieux eu mieux effectivement" cria Bullet qui se dissimulait même plus ses frissons de plaisir. Mais quelque part la bonne volonté et la motivation de celle quelle allait torturer lui gâchait un peu sa joie. Mais elle s'y accomplit cependant avec zèle. Pas longtemps car l'entendre chantonner une étrange histoire de jour J lui vrillait les tympans. Si elle avait crié un peu cela aurait été plus correct… Elle abrégea donc la séance du mat, au désespoir de Bazim et la balança avec de lourdes entraves dans l'eau glacée (22 degrés quand même) du port.
A peine quatre minutes plus tard, Bazim remontait sur le bateau, totalement libérée. Elle affichait un sourire ravi.
- Bon qu'est ce qu'on fait maintenant demanda elle ? Elle eu droit à un second tour dans la flotte pour la peine mais le résultat fut le même : un retour imprévu.
Il fut donc décidé que tous comptes faits, on allait la garder à bord, ce dans tous les sens du terme.
Comment Bazim, par contre, devint le bras gauche de Bullet sur le bateau, ça c'est une longue histoire que l'on ne racontera pas. Trop humiliante….. c'est pour dire…
Mais le temps passa et ils voguèrent, voguèrent tous ensemble sur leur majestueux vaisseau qui sentait toujours un peu la crevette. Enfin curieux cette odeur pour un bateau qui à jamais pu en pêcher…
(1) Oui car je le rappelle, par un profond mystère, il n'y a que des femmes sur le bateau de Bullet. Curieux tout de même...
(2) La personne lambda est une curiosité propre à l'écriture Xaniene. Elle est un savant mélange entre littérature et une bonne dose de fainéantise. Son utilité est d'être là opportunément quand on l'a demande sans avoir besoin d'en raconter des tonnes à son sujet. Sur une échelle de reconnaissance, elle se situe donc entre un tronc d'arbre de décor et le plus lointain des figurants que l'on ne voit d'ailleurs pas. Bien évidemment elle est bénévole.
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