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Inscrit le : 06 Juin 2003
Messages : 12130
Points : 75 81
Séries favorites : Little House on the Prairie, The Bold & The Beautiful
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WASHINGTON (AFP) - 20 déc - George W. Bush a été choisi comme personnalité de l'année par Time Magazine qui publie une longue interview du président américain, dans laquelle il déclare espérer laisser le souvenir d'un défenseur de la liberté dans le monde.
M. Bush, 58 ans, a été choisi par l'hebdomadaire à paraître lundi "personnalité de l'année 2004 pour être resté droit dans ses bottes (au propre comme au figuré), pour avoir adapté les règles de la politique afin de les faire coller à son style de cow-boy et pour avoir réussi à persuader une majorité d'électeurs qu'il méritait d'être à la Maison Blanche quatre ans de plus", écrit le rédacteur en chef du journal, Jim Kelly.
En 2003, le choix de Time s'était porté sur "le soldat américain", terme générique désignant tous les militaires des Etats-Unis. Le président Bush, réélu le 2 novembre face à son rival démocrate John Kerry malgré les controverses sur l'Irak, avait déjà été désigné "personnalité de l'année" par Time l'année de sa première élection, en 2000. "Bush a eu ses hauts et ses bas, avec des taux de popularité atteignant 90% puis plongeant à 46% alors que la guerre en Irak continuait à faire des morts américains en Irak. Même ses plus ardents défenseurs n'étaient pas certains qu'il l'emporterait. Et finalement, George W. Bush a gagné", relève M. Kelly.
Dans une longue interview accordée à Time dans son bureau ovale de la Maison Blanche, M. Bush déclare qu'il a dû rester ferme face aux critiques tout en se disant assuré que "les décisions prises rendront le monde meilleur". "Je crois que si vous croyez en quelque chose, vous devez rester sur vos positions, particulièrement face aux critiques. Quand je dis quelque chose, c'est généralement que j'y crois. J'y crois toujours. Vous pouvez gommer le mot généralement ", a-t-il dit.
Il a indiqué vouloir faire de "l'effet de la liberté dans le monde" l'un des principaux thèmes de la bibliothèque présidentielle qui fera le bilan de ses deux mandats. "Je pense qu'à ce stade, s'il faut penser à des thèmes, l'un d'eux serait: l'effet de la liberté dans le monde. Et pour l'action intérieure, peut-être: comment arriver à un gouvernement centré sur les résultats, ou le programme de conservatisme de compassion". "Si on aspire à de grands changements, il ne faut pas espérer être récompensé dans l'histoire proche. De toutes façons, je n'escompte pas que beaucoup d'historiens à court terme écriront beaucoup de choses gentilles sur moi", admet-il.
M. Bush a confié avoir inscrit les élections irakiennes sur la liste des cadeaux de Noël qu'il souhaite cette année. "Je veux qu'il y ait des élections en Irak le 30 janvier, et que les gens aient la possibilité de s'exprimer", répond-il à une question sur ce qu'il souhaite pour Noël après le "gros cadeau" qu'avait été la capture de Saddam Hussein l'an dernier. "C'est un formidable moment pour le monde de voir un pays passer du désespoir et de la barbarie à un stade où les gens viennent voter pour choisir leur président", ajoute-t-il. "L'un des grands paradoxes de la vie, c'est qu'un Etat palestinien et l'Irak sont devenus les catalyseurs du changement dans une partie du monde qui a besoin de changement - en tous cas, c'est notre politique: il faut que ça change", ajoute encore M. Bush.
Le secrétaire général de la Maison Blanche Andrew Card, invité sur la chaîne de télévision ABC dimanche, n'a pas manqué l'occasion de qualifier M. Bush de "grand libérateur" qui "possède les ingrédients pour être choisi personnalité de l'année". Dans le même numéro, Time publie un sondage montrant que 49% des Américains approuvent l'action du président américain, soit à peu près le même niveau qu'avant le scrutin présidentiel, et que 50% d'entre eux pensent que le pays va dans la mauvaise direction, contre 40% qui pensent le contraire.
M. Bush, 58 ans, a été choisi par l'hebdomadaire à paraître lundi "personnalité de l'année 2004 pour être resté droit dans ses bottes (au propre comme au figuré), pour avoir adapté les règles de la politique afin de les faire coller à son style de cow-boy et pour avoir réussi à persuader une majorité d'électeurs qu'il méritait d'être à la Maison Blanche quatre ans de plus", écrit le rédacteur en chef du journal, Jim Kelly.
En 2003, le choix de Time s'était porté sur "le soldat américain", terme générique désignant tous les militaires des Etats-Unis. Le président Bush, réélu le 2 novembre face à son rival démocrate John Kerry malgré les controverses sur l'Irak, avait déjà été désigné "personnalité de l'année" par Time l'année de sa première élection, en 2000. "Bush a eu ses hauts et ses bas, avec des taux de popularité atteignant 90% puis plongeant à 46% alors que la guerre en Irak continuait à faire des morts américains en Irak. Même ses plus ardents défenseurs n'étaient pas certains qu'il l'emporterait. Et finalement, George W. Bush a gagné", relève M. Kelly.
Dans une longue interview accordée à Time dans son bureau ovale de la Maison Blanche, M. Bush déclare qu'il a dû rester ferme face aux critiques tout en se disant assuré que "les décisions prises rendront le monde meilleur". "Je crois que si vous croyez en quelque chose, vous devez rester sur vos positions, particulièrement face aux critiques. Quand je dis quelque chose, c'est généralement que j'y crois. J'y crois toujours. Vous pouvez gommer le mot généralement ", a-t-il dit.
Il a indiqué vouloir faire de "l'effet de la liberté dans le monde" l'un des principaux thèmes de la bibliothèque présidentielle qui fera le bilan de ses deux mandats. "Je pense qu'à ce stade, s'il faut penser à des thèmes, l'un d'eux serait: l'effet de la liberté dans le monde. Et pour l'action intérieure, peut-être: comment arriver à un gouvernement centré sur les résultats, ou le programme de conservatisme de compassion". "Si on aspire à de grands changements, il ne faut pas espérer être récompensé dans l'histoire proche. De toutes façons, je n'escompte pas que beaucoup d'historiens à court terme écriront beaucoup de choses gentilles sur moi", admet-il.
M. Bush a confié avoir inscrit les élections irakiennes sur la liste des cadeaux de Noël qu'il souhaite cette année. "Je veux qu'il y ait des élections en Irak le 30 janvier, et que les gens aient la possibilité de s'exprimer", répond-il à une question sur ce qu'il souhaite pour Noël après le "gros cadeau" qu'avait été la capture de Saddam Hussein l'an dernier. "C'est un formidable moment pour le monde de voir un pays passer du désespoir et de la barbarie à un stade où les gens viennent voter pour choisir leur président", ajoute-t-il. "L'un des grands paradoxes de la vie, c'est qu'un Etat palestinien et l'Irak sont devenus les catalyseurs du changement dans une partie du monde qui a besoin de changement - en tous cas, c'est notre politique: il faut que ça change", ajoute encore M. Bush.
Le secrétaire général de la Maison Blanche Andrew Card, invité sur la chaîne de télévision ABC dimanche, n'a pas manqué l'occasion de qualifier M. Bush de "grand libérateur" qui "possède les ingrédients pour être choisi personnalité de l'année". Dans le même numéro, Time publie un sondage montrant que 49% des Américains approuvent l'action du président américain, soit à peu près le même niveau qu'avant le scrutin présidentiel, et que 50% d'entre eux pensent que le pays va dans la mauvaise direction, contre 40% qui pensent le contraire.