Samael
Invité
PS : je n'ai entendu parler de J.R. en détail que tout récemment...
Me demande qui il soutenait entre 40-45 ce bon citoyen Allemand
En même temps on s'en fout de ce qu'il a fait en 40/45... il était jeune, allemand et surement comme tout le monde endoctriné... Faut arréter, qui peut dire qu'à cette époque dans les mêmes conditions, il aurait dénoncer le nazisme...
Le pardon ça sert à ça.
là je suis pas d'accord (je dérive un peu du sujet parce le nouveau pape est apparement pas concerné mais tant pis).
les gens qui ont assassiné ma famille en 39-45, je les pardonne pas, et là je parle d'eux personnellement, pas de leurs enfants. les enfants ne sont pas responsables des conneries de leurs parents.
et puis le pardon, c'est très bien, mais c'est réservé pour moi à ceux qui reconnaissent leurs erreurs.
et puis pour moi, certaines choses sont quand même au délà du pardon.
fin de ma parenthèse.
Dans ses mémoires, Ratzinger raconte sa Seconde guerre mondiale, déserteur puis prisonnier des Américains
BERLIN (AP) - En mai 1945, des milliers de prisonniers allemands capturés par les Américains marchent lentement vers Bad Aibling en Bavière. Parmi eux, fatigué mais heureux d'être en vie, le jeune Joseph Ratzinger, tout juste 18 ans, qui avait risqué sa vie quelques jours plus tôt en désertant l'armée allemande.
"En trois jours de marche, nous avons arpenté l'autoroute déserte, dans une colonne qui est progressivement devenue interminable", a ensuite raconté celui qui allait devenir le pape Benoît XVI dans ses mémoires. "Les soldats américains nous photographiaient, les jeunes essentiellement, afin rapporter chez eux des souvenirs de l'armée défaite et de ses hommes vaincus".
Comme Jean Paul II, Benoît XVI, élu mardi à la tête de l'Eglise catholique, fut marqué par les années terrifiantes de la Seconde guerre mondiale. Le Polonais Karol Wojtyla fut obligé de travailler dans une carrière et échappa de justesse à une rafle à Cracovie.
L'expérience de l'Allemand Ratzinger fut elle aussi éprouvante, en particulier sa décision, fin avril ou début mai, juste après qu'il eut atteint l'âge d'être recruté dans l'armée allemande, de quitter son unité au risque de sa vie..
A l'époque, il savait que les redoutables SS n'hésiteraient pas à abattre un déserteur ou à le pendre à un poteau pour l'exemple. Il se rappelle avec angoisse le moment où il a été arrêté par d'autres soldats. "Dieu merci c'était ceux qui en avaient assez de la guerre et ne voulaient pas devenir des assassins", raconte-t-il dans ses mémoires de 1927-1977 sous le titre allemand de "Aus meinem Leben" (de ma vie). "Ils ont dû trouver une raison pour me laisser partir. J'avais mon bras en écharpe à cause d'une blessure".
"Camarade, tu es blessé. Tu peux y aller", lui disent les soldats. Bientôt, le jeune homme rentre chez lui et retrouve son père Josef et sa mère Maria. Sa famille avait assisté à la montée du nazisme en Allemagne. Son père, un policier farouchement opposé au régime nazi, avait déménagé au moins une fois sa famille, après des affrontements avec des militants nazis.
En 1941, Joseph, 14 ans, et son frère, Georg, sont embrigadés dans les Jeunesses hitlériennes devenues obligatoires pour tous les garçons. Peu après, explique-t-il dans son livre "Le Sel de la Terre", il est exclu en raison de son intention de devenir prêtre.
En 1943, comme de nombreux adolescents, il est enrôlé pour assister une brigade antiaérienne qui défendait une usine BMW près de Munich. Plus tard, dans le cadre du travail obligatoire, il doit creuser des tranchées antichars. Le 16 avril 1945, il fête ses 18 ans, et suit l'entraînement, avec des trentenaires et même des quadragénaires, des "vieux" que le IIIe Reich à l'agonie enrôle en désespoir de cause.
Stationné non loin de sa ville natale, il ne précise pas où, il ne verra pas les combats avec l'armée américaine. Après son retour chez lui, les GIs finissent par arriver et installent leur quartier général dans la ferme de ses parents, une bâtisse du XVIIIe siècle.
Ils l'identifient comme un soldat allemand, lui font revêtir son uniforme, lever les mains en l'air et rejoindre la place du centre-ville où ont été regroupés les prisonniers. Pendant plusieurs semaines, il restera avec les autres parqués derrière des barbelés.
Le 19 juin, il est finalement libéré et retourne à Traunstein, dans un camion de laitier. Mais la joie de sa famille est atténuée par l'inquiétude car elle est sans nouvelle de son frère. A la mi-juillet, Georg arrive, indemne, bruni par le soleil. Il s'assied au piano et joue un cantique, "Grosser Gott, wir loben Dich" (Dieu très grand, nous te louons).
"Les mois qui suivront notre liberté retrouvée, que nous avions désormais appris à chérir, font partie des mois les plus heureux de ma vie", écrit Joseph Ratzinger. AP
En même temps on s'en fout de ce qu'il a fait en 40/45... il était jeune, allemand et surement comme tout le monde endoctriné... Faut arréter, qui peut dire qu'à cette époque dans les mêmes conditions, il aurait dénoncer le nazisme...
Le pardon ça sert à ça.
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