Je me suis arrêtée de fumer il y a quelques mois, autant dire que je suis encore plus gênée par la fumée qu'un non fumeur. Je suis pour, et j'ai toujours été pour, des endroits spécifiques pour les fumeurs et des endroits pour les non fumeurs, je trouve que pour les uns et les autres, la liberté individuelle doit être respectée, celle des non fumeurs à ne pas recevoir la fumée dans leurs narines et celles des fumeurs d'avoir le droit de fumer leur clope.
Citation :Une petite question aux anciens fumeurs de ce forum (comme Sam): les "repentis de la cigarette" sont souvent ses pires adversaires. Est-ce uniquement par souci de votre santé et de celles des autres, ou parce l'odeur du tabac réveille en vous la furieuse envie de replonger? Ou un mélange des deux? c'est juste pour savoir hein, pas pour me moquer juré-craché...
C'est tout à fait vrai que les ex-fumeurs sont plus acharnés envers la clope que les non fumeurs, et je vais expliquer mon ressenti.
D'abord, quand on parvient à s'arrêter de fumer, la fumée a une odeur épouvantable, l'odorat se développe, et la fumée devient insupportable, on a du mal à la supporter.
Ensuite, on réalise à quel point c'est de la merde, désolée, je ne mets même pas de petits astérisques, je pense que personne ne m'en voudra, y compris les fumeurs, cette s*lo*erie qui nous bouffe la vie. On en est littéralement esclave, il faut voir dans quel état on se met pour avoir sa dose, la pub du fumeur qui va fumer dehors malgré le temps qu'il fait est très réaliste.
Mon copain ne s'est pas arrêté et j'avoue que je me fais du souci pour sa santé. Pourtant, avant, ça ne m'a pas traversé l'esprit, on est conscient du danger de la clope mais quand on est dedans, on oublie son pire inconvénient, quand on en sort, on ne voit que ça.
Effectivement, on a toujours la crainte de replonger, plus l'arrêt est proche, plus le plongeon est possible. Il suffit de refumer une taffe et le piège peut se refermer. La plus grosse difficulté n'est pas de s'arrêter, elle est de ne jamais reprendre. Même si la fumée me dégoute maintenant et que la clope ne me manque pas, je reste sur le qui-vive, je pense que je n'en suis pas à l'abri pour autant pour le moment.
Concernant la dépendance à la clope, je peux en parler aussi, un paquet par jour depuis plusieurs années, on peut dire que j'étais sacrément dépendante, alors à ceux qui ne comprennent pas, je leur dis tant mieux, et je ne leur souhaite jamais de tomber dans ce fichu engrenage infernal.