C'est très fréquent les enfants qui se font violés pendant des années sans que personne ne voit rien ou ne veut rien voir...
Souvent, la mère est au courant mais elle se tait et ceci pour de multiples raisons :
- ça ne lui pose aucun problème (il y a des gens dérangés ou elle a subi la même chose et ne voit pas où est le problème...)
- elle a peur de son mari : violences...
- elle a peur pour son enfant car son mari l'a menacé de faire bien pire si elle disait quoi que ce soit : meurtre sur elle ou son enfant, s'en aller et la laisser dans la merde, s'en aller et emmener l'enfant etc...
C'est donc bien souvent une personne extérieure qui dénonce : instit', médecin, voisin, ami etc...
Je répète qu'en matière pénale, il n'y a pas le concept étendu de "la même justice pour tous". Le Code Pénal est certes applicable à tout le monde mais le droit pénal est un droit basé davantage sur les faits que sur le droit et aucun situation, histoire, ne ressemble à une autre.
Souvent, les violences (viols, coups, intimidations, menaces etc...) se déroulent pendant toute la minorité de l'enfant et quand ce dernier devient adulte et peut comprendre que ce qu'il subit n'est pas normal, c'est lui qui parle et qui dénonce. C'est pourquoi la prescription est spéciale : extension de 10 ans après la majorité de l'enfant (pour saisir la justice).
Je ne veux pas défendre les monstres coupables de ce genre de choses, mais il y a le plus souvent des histoires douloureuses pour en arriver là (la pure perversité existe mais est finalement rare...).
Si la thérapie est obligatoire et est une solution, elle n'est pas LA solution c'est évident. La prison est-elle une solution ? Oui et non : oui parce qu'il faut payer, non parce que ça peut ne rien changer et ne pas faire avancer le coupable.
Je suis pour les prescriptions médicales qui empêchent par exemple d'avoir une érection...
Pas facile tout ça...

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